Il est souvent frais, sucré ou pas sucré.

Il peut être aromatisé ou nature et apprécié par les petits et les grands.

Dernier indice, il est la plupart du temps présenté dans un verre.

Alors ? Le raïb ou le lait caillé, bien sûr ! Sur les terrasses des cafés et dans les laiteries, aussi appelée mehlaba, c’est un dessert qui fait fureur. A moins de cinq dirhams (50 c d'euro), il est très rafraîchissant en plein été et est aussi savoureux qu’un simple yaourt en pot.

D’ailleurs, souvent la taille du verre de raïb est bien plus importante qu’un simple pot. Donc, comme certains qui ont pour habitude de commander un thé ou un café, une fois installés sur la terrasse d’un restaurant, d’autres demandent plutôt un raïb.

Et détrompez-vous, il ne s’agit pas du célèbre yaourt liquide rouge à la grenadine, presque du même nom, pour ne pas le citer.

Le raib est fait à base de lait frais de la ferme, de yaourt nature et de sucre, si on le veut sucré. La préparation peut aussi être agrémentée de sirop de tous types (grenadine, fraise…).

Le yaourt permet de donner cet aspect compact au raïb. Néanmoins, si on veut éviter le yaourt nature, on peut simplement ajouter quelques gouttes de présure achetée en pharmacie.

La présure est un produit qui permettra au lait de devenir donc raïb. Chose à préciser, ce ne sont pas seulement les laiteries qui sont capables de faire ce dessert. Les ménagères sont en mesure d’en préparer chez elles. En un tour de main, la maison se verra transformer en mehlaba !

Reste que le raïb est ce petit quelque chose qu’il est agréable de déguster lors d’un petit tour dans une médina, lorsque l’on est en famille ou entre amis. Plutôt que de boire un soda lorsque vous serez de sortie, demandez au garçon

« wehed kess diel raib » (un verre de raïb).

La légère moustache blanche qu’il pourra laisser au dessus de votre bouche pourra montrer votre satisfaction.