Date de création : 28.02.2014
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24.10.2025
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Les synagogues furent nombreuses dans les principales grandes villes d'Algérie mais aussi dans des petits villages très reculés où était pratiqué un judaïsme très ancien préexistant à l'islam.
Synagogue de Bône (Annaba).

Parmi les communautés juives d'Algérie, celle de Bône serait une des plus anciennes.
La synagogue de Bône était aussi nommée "la Ghriba", comme celle de Djerba.
Sa renommée était due à une "Bible miraculeuse", gardée précieusement en raison des propriétés prodigieuses qu'on lui attribuait.
Voici ce que rapporte la légende de la Ghriba : "Pendant la période turque, un Maure de Bône, entrepris le pèlerinage à la Mecque. Pour le retour, il s'embarqua à Alexandrie.
Au nombre des passagers se trouvait un juif, également de Bône, revenant de Jérusalem, porteur d'un coffret mystérieux renfermant une Bible.
Une tempête s'éleva au large d'Alexandrie, le navire périt, et de tous les passagers, seul le Maure eut la vis sauve. A son arrivé à Bône, il raconta le naufrage et la mort du juif.
Quelques jours après, une sentinelle turque remarqua un petit coffret que les vagues poussaient vers le rivage ; aussitôt il l'annonça au Caïd, qui envoya quelques homme pour prendre ce coffret, mais en vain.
Chaque fois qu'ils voulaient l'approcher, la boite reculait et disparaissait dans les flots. Ce mystérieux phénomène dura plusieurs jours.
Les Turcs se rappelèrent alors le récit du Maure au sujet du naufrage, du juif et de son coffret.
Aussitôt le Caïd fit venir quelques israélites et leur ordonna de s'emparer du petit coffret ; à peine s'y étaient-ils approchés, que le coffret s'avança rapidement vers eux ; ils le prirent et sortirent d’un colis rendu étanche, un sépher Torah ; Ce miracle fit une telle impression que la communauté éleva une synagogue autour de cette relique pour consacrer cet évènement.
C'est là l'origine de la synagogue de Bône, qui jouit auprès des Maures d'un respect tel que plusieurs d'entre eux, selon des récits, allaient en secret y faire de ferventes prières…".
Certains disent également que ce texte très ancien venait de Jérusalem et datait de l’époque de la destruction du Temple.
Depuis ce miracle, la ville hérita du surnom de "Bône la miraculeuse". En 1962, lors de l'exode des juifs d'Algérie, le Grand Rabbin de Bône, Rahamim Naouri, prit avec lui le "Sépher Thora" miraculeux et le déposa dans une synagogue à Paris.
Les juifs de Bône au nombre d'environ 4000 en 1962, comme leurs coreligionnaires en Algérie, optèrent, en effet, pour la France.
Après l'indépendance, la synagogue a été transformée en mosquée (Salah Eddine El Ayoubi).