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Date de création : 28.02.2014
Dernière mise à jour :
26.12.2025
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Par Anonyme, le 26.12.2025
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Par Anonyme, le 26.12.2025
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Par Anonyme, le 08.12.2025
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Par Anonyme, le 06.12.2025
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L’écrivain français L. VOINOT dans sa monographie sur les pèlerinages judéo-musulmans du Maroc, le consul français DE CHENIER en 1787, GODARD en 1859, E. DOUTTE et le Dr. MAUCHAMPS plus récemment, ont tous eu leurs attentions attirées par cette curieuse rencontre de deux monothéismes les plus austères, en une commune dévotion rendu à des saints.
Hiloula du Rabbi David Ben Barroukh: Les pèlerins affluent à Taroudant.


Même si le phénomène hagiographique juif au Maroc comporte des caractéristiques spécifiquement juives, l’influence musulmane est tellement profonde et nette, qu’il n’existe souvent même pas de cloisons étanches entre les saints reconnus par les Musulmans et célébrés par les Juifs, c’est pourquoi, le même Saddik, le même Marabout, reçoivent souvent et indistinctement la pieuse offrande des Juifs et des Musulmans.
Les Marabouts musulman et les saints juifs ont donc une très grande importance, surtout les très anciens, ceux qui sont ensevelis près d’un arbre, d’une source, d’une grotte, d’une montagne…et dont l’origine est inconnue. Ils permettent de se rendre compte, non seulement des survivances juives actuelles, mais aussi de survivances païennes qui à une certaine époque, ont pu être recouvertes d’une enveloppe juive. Ce qui est curieux, c’est que les saints vénérés mutuellement par les Juifs et les Musulmans, appartiennent à cette catégorie, citons dans ce sens Sidi Mhasser Moul Sadra, Lalla Jamila, Lalla Takerkoust, Saddik Azrou, Takshousht, Moul Djebel El-Kebir, la grotte d’Oufrane…
L. VOINOT rapporte 45 saints juifs invoqués par les Musulmans, 14 observations de saints musulmans vénérés par les Juifs et 31 observations de santons revendiqués par les Musulmans et les Juifs. Une enquête harassante est menée sur le terrain par ISSACHAR BEN-AMI relève 126 saints vénérés communément par les Juifs et les Musulmans du Maroc.
La part des musulmans dans l’hagiographie juive :
La tradition rattache souvent au saint juif un compagnon musulman qui remplit des fonctions de shaliah. Ce dernier accompagne son maître dans tous ses déplacements, subvient à ses besoins et lui témoigne un attachement sans bornes. Parfois, il est l’unique témoin du décès de son maître, comme dans le cas de R. David U-Mosheh ou de R. ‘Amran Ben Diwan.
La naissance d’un saint juif se fait souvent par le truchement d’un Musulman qui s’empresse d’annoncer la nouvelle à la communauté. Il trouve des indices de sépulture pendant le labour, découvre la sainte figure dans une vision onirique ou à la suite d’un évènement prodigieux, telles des colonnes de feu sur le tombeau ou des mèches brûlantes sous la pierre tumulaire. La participation du Musulman à la découverte d’un saint ou sa présence pendant son heure suprême, lui acquièrent souvent la fonction de gardien du sanctuaire, avec tous les privilèges qu’elle implique.
Contribution économique des musulmans pendant les pèlerinages :
Les Musulmans jouent un rôle important dans toutes les activités économiques relatives aux pèlerinages ou aux sanctuaires et c’est grâce à leur coopération que les juifs peuvent accomplir, en toute tranquillité, le culte de leurs saints.
Autrefois, quand un sanctuaire se situe dans une région dangereuse ou dans une zone musulmane, les pèlerins louent les services de gardiens musulmans armés qui les accompagnent jusqu’à destination. Certains sanctuaires isolés ne sont accessibles qu’à dos d’âne ou de mulet et aux paysans musulmans de la région qu’on s’adresse pour louer des bêtes. Les travaux de construction, d’entretien ou de remblayage de sentiers dans les sanctuaires, sont, presque toujours confiés à des ouvriers musulmans.
Dans certains lieux saints, ils construisent à leur compte des habitations ou des tentes qu’ils louent ensuite aux pèlerins.
Mais c’est surtout pendant les grands pèlerinages des sanctuaires célèbres que l’activité économique des paysans musulmans culmine. Ils sont nécessaires à leur séjour. Les comités des sanctuaires, ou même des pèlerins louent les services d’employés musulmans pour toute la période, approvisionnent les pèlerins en animaux destinés à l’abattage, en bois de combustion, en eau et en toutes les denrées des festivités.
Toutes ces activités économiques, profitables sans doute aux deux sociétés, étaient basées sur la coopération et la confiance, et les Musulmans attendent chaque année avec patience l’arrivée de ces grands jours.
La thaumaturgie des saints juifs suscitait toujours le respect des Musulmans, et leur participation aux activités économiques du pèlerinage renforce encore leur sympathie. Il suffit pour s’en rendre compte, d’observer un Musulman qui passe près d’un sanctuaire juif et qui fait une halte pour baiser la tombe avant de continuer son chemin.
La mystique musulmane et la mystique juive : une similitude frappante…
La similitude entre je Judaïsme et l’Islam est frappante, on peut percevoir cette similitude tout d’abord dans la définition de la mystique qui déjà renferme une dose de syncrétisme : « On appelle mystique les voies d’approche du divin, en dehors et en plus de l’adhésion (ou de la soumission) à l’idéologie du groupe religieux auquel le mystique lui-même appartient ».
Quand on parle de la mystique musulmane, on pense immédiatement au Tassawuf qui est : Un mouvement que l’on pourrait définir comme une méthode systématique d’union intime expérimentale avec Dieu », Son but est de réaliser une union avec la réalité suprême de la divinité. La mystique juive moins ambitieuse, envisage, plutôt qu’une union, une marche vers une communion avec la divinité, une adhésion à sa réalité sublime. Mais dans les deux religions le concept du prophète a fini par signifier l’idéal mystique.
On ne peut comprendre ni même concevoir l’existence d’une spiritualité et d’un ésotérisme juif sans l’environnement ésotérique musulman, et la connaissance de la mystique du soufisme. En effet, c’est à l’école de soufisme que bon nombre d’ascète de mystiques juifs, tels Bahy Ibn Paquda, Abraham Abulafya, Abraham Maimonide, son fils obayda … ont fait l’apprentissage d’une certaine forme de spiritualité. Les enseignements d’Al Ghazali et d’ Ibn Arabi sont des leçons à apprendre et leurs expériences spirituelles sont des exemples à suivre…