Celle de El Azama a été construite à l'origine par des juifs chassés d'Espagne en 1492, qui se réfugièrent un peu partout au Maroc et qui étaient appelés étrangers par les juifs autochtones.

Elle est restée en ruines durant de longues années, jusqu'au moment où le généreux Haïm David Corcos mit fin à cet état de choses en reconstruisant le temple en 1873.

Cette synagogue existe toujours. Son emplacement actuel était peut être à l'époque le fameux quartier des Andalous.

Depuis son jeune âge, les enfants se rendaient à la synagogue pour apprendre l'hébreu et les matières juives.

Au Mellah de Marrakech, à cette époque, il n'y avait presque pas d'analphabètes.

Pour rehausser le niveau des rabbins locaux, l'Alliance a fondé un cours du soir, où les jeunes talmudistes de Marrakech apprenaient le français.

Cinq ans seulement après l'établissement de l'Alliance, Louis Gentil de passage à Marrakech écrivait:

"ce qui m'a le plus surpris, c'est de voir aux cours d'adultes des hommes de 30 à 40 ans et plus, qui, après une journée de labeurs fatiguant, venaient apprendre à lire, écrire et parler notre langue le français".

En 1914-1918, pour des raisons financières, l'école de l'Alliance dut fermer ses portes.

En 1919, le protectorat ouvrit dans une maison du Mellah une école francophone israélite.

L'enseignement primaire était donné par des instituteurs français, tandis qu'un rabbin dispensait l'instruction religieuse.

Cette école disparut en 1925.

En 1951, l'école primaire Georges et Maurice Leven ouvrit ses portes à Arset-El-maâch, Mr Alfred Goldenberg étant directeur.

Il faut évoquer l'école agricole de l'Alliance Israélite à Marrakech qui prend place à coté des écoles techniques de l'O.R.T.

Louis Émile Gentil (né en 1868 et décédé en 1925) est un géographe, géologue et minéralogiste, spécialiste du Maghreb.

Entrée de la synagogue dans le mellah de Marrakech.

En se promenant dans la ville, on imagine les mélodies des chants hébraïques traverser les fenêtres de la synagogue.

C’était chaud, c’était vibrant, c'était gai,

c’était la communauté juive de Tanger qui priait, qui chantait et qui se souhaitait mutuellement les meilleurs vœux dans cette synagogue.

Le gardien des lieux David Perez ouvre la Torah.

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