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LA CULTURE DES JUIFS DU CANADA.

Publié le 03/08/2021 à 16:52 par rol-benzaken Tags : vie article musique saint sur afrique monde société pouvoir création center

Les Juifs contribuent de façon significative à la culture canadienne :

Leonard Cohen, A.M. Klein, Henry Kreisel, Irving Layton, Eli Mandel, Mordecai Richler, Adele Wiseman, Miriam Waddington, Joseph Rosenblatt, Naim Kattan, Stuart Rosenberg, W. Gunther Plaut; en musique : Louis Applebaum, Milton Barnes, Alexander Brott, Harry Freedman, Srul Glick, Oskar Morawetz, John Weinzweig ; dans les arts de la scène : Lloyd Bochner, Pauline Donalda, Lorne Greene, John Hirsch, Wayne and Shuster; en journalisme : Barbara Frum, Peter C. Newman).

Certains ont aussi occupé des postes de responsabilité dans les affaires publiques : (voir David Barrett, David Croll, Herb Gray, Bora Laskin, David Lewis, Stephen Lewis) et dans la vie économique (voir Famille Bronfman ; Famille Reichmann ; Sam Steinberg).

La génération actuelle de Juifs canadiens compte des écrivains, des cinéastes, des musiciens, des journalistes, des gens d’affaires, des politiciens, des fonctionnaires et des chercheurs de premier plan.

Juifs canadiens.
Au recensement de 1871, le premier après la Confédération, on dénombre 1115 Juifs au Canada, répartis comme suit : 409 à Montréal, 157 à Toronto, 131 à Hamilton et de plus petits groupes à Québec, Saint John, London, Kingston et Brantford.

Ces réfugiés juifs ont été victimes de graves persécutions en Russie, en 1903, à cause de leur religion. Ce groupe vient tout juste d'être traité dans un hôpital de Québec avant d'être envoyé dans l'Ouest où on leur assignera des terres (avec la permission de Provincial Archives of Manitoba).

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À la différence de la majorité des immigrants au Canada, les Juifs ne viennent pas d’un endroit où ils constituent le groupe culturel majoritaire. Les Juifs ont été dispersés de par le monde à l’époque de l’ancien Empire romain, et après s’être révoltés en vain contre cet état de choses, ils ont perdu la souveraineté dans leur ancienne patrie.

Par la suite, les Juifs ont vécu, parfois pendant de nombreux siècles, comme minorités au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Europe. Lors de l’enquête nationale auprès des ménages de 2011, 329 495 Canadiens ont rapporté s’identifier comme juifs lorsqu’ils ont répondu à la question de recensement sur la religion, et 309 650 se sont déclarés d’origine ethnique juive (115 640 de réponses uniques et 194 010 de réponses multiples).


Au recensement de 1871, le premier après la Confédération, on dénombre 1115 Juifs au Canada, répartis comme suit : 409 à Montréal, 157 à Toronto, 131 à Hamilton, ainsi que de plus petits groupes à Québec, Saint John, London, Kingston et Brantford. Une communauté de plus d’une centaine de personnes est aussi établie en Colombie-Britannique au moment de l’entrée de cette province dans la Confédération. La première délégation de la Colombie-Britannique à la Chambre des communes comptait Henry Nathan, le premier député juif du Canada.

Passagers du Saint Louis.
Réfugiés à bord du paquebot Saint Louis à leur arrivée en Belgique, 1939
Avec la permission de l’American Jewish Joint Distribution Committee.

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Au moment de la déclaration de la Première Guerre mondiale, qui met un frein à l’immigration, il y a plus de 100 000 Juifs au Canada. Ensemble, les villes de Montréal et de Toronto comptent environ les trois quarts de la population juive canadienne, mais on trouve des Juifs dans presque toutes les villes importantes et dans bien des petites localités. Ils sont dans le commerce de détail ou de gros, un bon nombre d’entre eux débutant comme colporteurs pour ensuite grimper dans la hiérarchie des entreprises établies.

Les Juifs constituent aussi une grande partie de la main-d’œuvre des ateliers de misère de la nouvelle industrie du vêtement prêt-à-porter. Les commerçants juifs se dispersent dans les petites villes, ajoutant des synagogues aux lieux de culte du Canada rural. Onze colonies agricoles juives sont fondées en Saskatchewan et au Manitoba, soutenues par l’Association de colonisation juive du Canada.


Organisation et identité
Conformément à des traditions religieuses millénaires (voir Judaïsme), des lieux de culte sont habituellement établis peu après l’arrivée de quelques familles à un nouvel endroit. Souvent, le besoin de créer un cimetière juif est à l’origine de la première organisation juive. Des synagogues et des écoles suivent peu après.

Au tournant du 20e siècle, les Juifs immigrants viennent presque tous des empires multiethniques d’Europe de l’Est, car des mouvements nationalistes (voir Nationalisme) au sein de ces empires s’organisent pour obtenir une plus grande autonomie et éventuellement l’indépendance nationale. Le nationalisme moderne favorise la réanimation de l’identité nationale juive, qui prend deux formes jouissant toutes deux d’un soutien massif en Europe de l’Est.

La première est le mouvement de reconstruction de la vie moderne juive autour de droits de minorité garantis à l’intérieur d’États-nations modernes, d’institutions sociales civiles dirigées par la minorité juive et la reconnaissance du yiddish comme langue première de la vie culturelle juive moderne, soit la langue usuelle des Juifs de l’Europe de l’Est.

La deuxième forme de nationalisme juif moderne, le sionisme, vise le rétablissement d’un État national indépendant dans l’ancien territoire juif.

Les immigrants juifs qui arrivent au Canada en provenance de l’Europe de l’Est sont sympathiques à ces deux mouvements. La bibliothèque publique juive de Montréal, l’une des principales institutions de cette communauté, les théâtres et la créativité littéraire yiddish trouvent leur assise sociale dans l’attachement à la culture yiddish.

La génération de Juifs qui sont devenus des travailleurs d’usines urbains forme un groupe qui appuie tout particulièrement la culture yiddish laïque. La langue de leurs syndicats et de leurs associations fraternelles étant le yiddish, c’est à travers celle-ci qu’ils partagent et interprètent leurs expériences dans la nouvelle patrie.

La Crise des années 1930 et la Deuxième Guerre mondiale
En 1930, le gouvernement canadien réagit au problème du chômage, causé par le début de la Crise des années 1930, en imposant de sévères restrictions à l’immigration. Bien que le Cabinet détienne le pouvoir d’approuver l’admission de certaines catégories d’immigrants et l’exerce effectivement dans certains cas, il n’accorde presque jamais la permission d’entrer à des Juifs. L’intolérance religieuse caractérise encore la société canadienne. L’antisémitisme, qui allie l’intolérance religieuse à la nouvelle « science » du racisme, s’affiche aussi parmi les dirigeants politiques et culturels 

L’après-Deuxième Guerre mondiale
Bénéficiant d’un essor économique, le Canada qui a besoin de travailleurs, ouvre ses portes aux immigrants peu après la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Environ 40 000 survivants de l’Holocauste arrivent à la fin des années 1940, en quête d’un pays pacifique, d’un endroit pour refaire leur vie, ou tout simplement pour venir rejoindre les parents qu’ils ont au pays. Dans les années 1950, des Juifs fuyant le climat d’hostilité qui règne dans les pays nouvellement indépendants d’Afrique du Nord immigrent au Canada et s’établissent surtout à Montréal, où le fait qu’ils parlent français représente un atout.

Pendant la période d’après-guerre, les Juifs s’intègrent davantage à la vie canadienne. La législation sur les droits de l’homme, que l’on commence à introduire au Canada à la fin des années 1940, élimine les pratiques discriminatoires qui avaient cours jusqu’alors. En 1971, l’instauration de la politique fédérale du multiculturalisme (plus tard complétée par les politiques provinciales et l’incorporation du multiculturalisme dans la constitution canadienne) met en lumière la légitimité du pluralisme culturel au sein de la mosaïque canadienne.


Il existe une migration juive interne continuelle pendant l’après-guerre. Les populations juives de Toronto, Calgary, Edmonton et Vancouver augmentent durant les périodes de croissance économique. Au contraire, la population juive des petites villes et des zones rurales disparaît presque, à l’exception de celle des petits villages agglomérations qui ne sont pas trop éloignées des grandes villes.

Les données du recensement de 1991 indiquent qu’environ 30 000 juifs immigrent au Canada entre 1981 et 1991. Ces juifs immigrants lors de cette décennie viennent principalement de l’ancienne URSS, d’Israël, de l’Afrique du Sud, et des États-Unis.

En 1948, la création de l’État d’Israël marque le succès du mouvement sioniste et le commencement d’une période de resserrement graduel des liens entre les Israéliens et les Juifs canadiens. Les fédérations juives entretiennent des relations étroites avec Israël, tout comme le font les organismes de chacune des branches du judaïsme.

Le Comité Canada-Israël a été créé pour mettre sur pied une organisation qui parlerait d’Israël au nom des Juifs au Canada. Des organisations spécialisées mettent en contact des Juifs canadiens avec des éléments particuliers de la société israélienne : universités, hôpitaux, programmes d’aide sociale.

Les visites en Israël sont devenues plus fréquentes et prennent souvent la forme de visites parrainées par des organisations. La majorité des Juifs canadiens adultes ont visité Israël et beaucoup d’entre eux s’y sont même rendus plusieurs fois. Le nombre de Juifs canadiens qui peuvent parler l’hébreu augmente.