LA MORT POUR AVOIR AIDE DES JUIFS A L'EPOQUE NAZIE.

Le 15 octobre 1941, le gouverneur général Frank a signé le « Troisième » règlement sur la limitation du séjour dans le gouvernement général », se référant àun décret ancien Adolf Hitler du 12 octobre 1939. 

Règlement de Frank à condition que « les Juifs qui quittent l’agence désignée sans autorisation Ils sont passibles de la peine de mort. La même peine est infligée à quiconque: qui donnent consciemment à ces Juifs une cachette ». Dans le même temps, il a été annoncé, que « les instigateurs et les complices seront punis de la même manière que l’auteur, La tentative d’acte est punie telle qu’elle a été commise. 

Le règlement avait pour objet : sans équivoque – décourager les Juifs de demander de l’aide en dehors du ghetto, et Dissuader la population polonaise de leur donner un abri.
Suivant Ordonnance générale dans tous les districts de la Générale Les gouvernorats ont publié des ordonnances ayant un contenu similaire, signées par les gouverneurs locaux ou les commandants SS et de police. Entre Dans d’autres, le gouverneur du district de Varsovie, le Dr Ludwig Fischer, a publié en Le 10 novembre 1941, un avis dans lequel il avertissait qu’il avait été puni la mort sera chaque Polonais qui « accorde aux Juifs de se cacher sciemment abriter ou aider d’une autre manière. 

Dans de nombreux cas, Des ordonnances et des avis similaires ont également été publiés au niveau de Comté. Fin 1942, l’extermination des Juifs polonais (Einsatz Reinhardt) battait déjà son plein. Dans différentes régions Le Gouvernement général a republié ses ordonnances les commandants locaux des SS et de la police, rappelant la peine de mort menaçant les personnes qui « aident sciemment les Juifs ». Y compris Le contexte peut être mentionné, m.in. Annonce du 5 septembre 1942, publiée par le SS-Oberführer Ferdinand von Sammern-Frankenegg (commandant SS et police pour le district de Varsovie), ainsi que l’ordonnance de police du starost Schlüter Comitat de Dębica à partir du 9 novembre 1942.

À son tour, le 21 Septembre 1942 SS-Brigadeführer Herbert Böttcher – Commandant SS et police pour le district de Radom – a publié une circulaire adressée aux autorités locales 

L’expérience de ces dernières semaines a montré que les Juifs doivent se protéger Avant l’évacuation, ils fuient les petits quartiers juifs logement dans les municipalités. Ces Juifs ont certainement été accueillis par Pôles. Je vous demande de passer le relais à tous les maires dès que possible et aux maires de l’ordre d’expliquer le plus clairement possible aux habitants de leurs villages que chaque Polonais qui accepte un Juif devient coupable [...]

Pour leur les aides sont également considérées comme les Polonais qui n’accordent pas Bien qu’ils abritent les Juifs en fuite, ils leur donnent de la nourriture ou les vendent nourriture. Dans tous les cas, ces Polonais sont passibles de la peine de mort. »

Le gouverneur Hans Frank accompagné des gouverneurs de district - Photographie de groupe. De gauche à droite : Ernst Kundt, Ludwig Fischer, Hans Frank, Otto Wachter, Ernst Zorner et Richard Wendler.

Hans Frank est un homme politique allemand, membre du parti nazi, ministre du Troisième Reich et criminel de guerre, né le 23 mai 1900 à Karlsruhe et mort exécuté le 16 octobre 1946 à Nuremberg.

Il a été Reichsleiter du parti nazi et, pendant la Seconde Guerre mondiale, gouverneur général de Pologne.

Surnommé le « Bourreau de la Pologne », il est l'un des principaux accusés au procès de Nuremberg.

Condamné à la peine de mort pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité, il est exécuté par pendaison quelques jours plus tard.