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AUSCHWITZ. LE STAMMLAGER (STALAG). 2/9.

Publié le 22/05/2023 à 18:43 par rol-benzaken Tags : carte sur center base vie photo papier mort nuit

Auschwitz I. Le Stammlager  (Stalag)

En Allemagne, stalag était un terme utilisé pour les camps de prisonniers de guerre. Stalag est une contraction de « Stammlager », lui-même abréviation de Kriegsgefangenen-Mannschaftsstammlager, dont une traduction littérale est « prisonnier de guerre »  « enrôlé » « camp principal ».

Par conséquent, techniquement, « stalag » signifie simplement « camp principal ».


1. Description
2. Les détenus
3. Le quotidien
4. Expériences médicales
5. Sévices et mort

---

2. Les détenus.

Réception et immatriculation

Le déchargement des convois se fait :

  1. Jusqu’en 1942, sur la rampe située près du camp dans le voisinage des blocks d'habitation du KL Auschwitz I.
  2. A partir de 1942 est mise en service la « Jundenrampe » (entre le Stammlager et Birkenau) où s'arrêtent les convois des Juifs condamnés à l'extermination et où une petite partie des Juifs est sélectionnée, gardée et enregistrée au camp.
  3. A partir de mi-mai 1944, les transports par train sont « déchargés » sur la rampe spéciale qui se trouve à l'intérieur du camp de Birkenau, entre les secteurs B I et B II.

Les prisonniers qu'on amène par camions sont déchargés près du portail du Stammlager, à toute heure de la journée, souvent la nuit. L’accueil se fait à coups de crosse de fusil, de cris et de jurons des SS, des aboiements des chiens excités, intensifiant l'impression sinistre du premier contact avec la réalité concentrationnaire.

Les nouveaux venus (« Zugang ») sont emmenés dans les bâtiments où se trouvent les bains : block 26 à Auschwitz I, bâtiments en dur spéciaux couramment appelés « Sauna » à Birkenau (dans les secteurs B Ia et B Ib). La première opération que doivent accomplir les nouveaux venus est de se défaire de leurs vêtements et de leur linge, des objets de valeur, carte d'identité et autres petites choses.

Les affaires sont placées dans des sacs en papier et remises au dépôt (« Effektenkammer »). Pas de reçu. Le prisonnier reçoit un morceau de carton sur lequel est inscrit un numéro du camp et est expédié dans une autre pièce : les coiffeurs entrent en action, privant les nouveaux venus de toute leur pilosité. Les parties dénudées sont désinfectées avec une sorte de liquide antiseptique. Déshabillés et tondus, les prisonniers sont envoyés sous la douche avec les brimades et les chicaneries d’usage.

Après la douche, c’est la distribution des vêtements de camp, et pour ce faire, il faut toujours aller vite : on lance à ceux qui sortent en courant de la douche les différentes pièces de l'équipement concentrationnaire. Ainsi, se forme en quelques minutes, un groupe de prisonniers déguisés de tenues « rayées » généralement sales, pleins de poux et qui ne sont pas à leur taille. Les « claquettes » à semelle de bois gênent la marche, surtout l'hiver, sur les routes boueuses.

L'enregistrement a lieu aussitôt après et consiste à remplir un formulaire imprimé sur les données personnelles du prisonnier (« Häftlings-Personalbogen »). Ces fiches personnelles, gardées à la Section Politique du camp, constituent la base pour l'établissement en une quinzaine d'exemplaires d'une liste des nouveaux (« Zugangsliste »), dont on distribue les copies dans les différents bureaux du camp. Le prisonnier ainsi enregistré reçoit un numéro d'ordre qui lui tient lieu de nom pendant tout son séjour au KL Auschwitz. Pour achever la procédure d'enregistrement, on lui tatoue sur l'avant-bras gauche le numéro qui lui a été attribué.

Le camp de concentration d'Auschwitz est le seul où on a recours au tatouage pour marquer les prisonniers. Jusqu’en 1943 on photographie même les détenus.

Une photo de Terry Hunt, un aviateur britannique détenu dans un camp de prisonniers nazis, révèle la vie des soldats alliés au Stalag IV-B. Hunt avait réussi à prendre les images remarquables grâce à un appareil photo caché dans une Bible.

Stalag IV-B, le foto scattate di nascosto nel campo di prigionia ...