Roch Hashana 5786 :
le Jour du Jugement pour toutes les nations.
Roch Hashana n’est pas seulement le Nouvel An juif.
C’est bien plus que cela : c’est le Jour du Jugement universel, le moment où l’humanité entière se tient devant le Créateur. Le Talmud (Rosh Hashana 16a) enseigne : « Kol ba’ei olam ‘ovrin lefanav » – « Tous les habitants du monde défilent devant Lui ». Ce n’est pas seulement Israël qui est jugé, mais chaque nation, chaque peuple, chaque dirigeant.
La Torah elle-même l’annonce : « Le Seigneur est le Juge de toute la terre » (Genèse 18:25). Abraham, en plaidant pour Sodome, rappelle que Dieu ne juge pas seulement Israël, mais l’univers entier.
Roch Hashana est donc la proclamation de Sa souveraineté universelle. Quand nous récitons Mal’houyot (versets de Royauté), nous affirmons : « L’Éternel régnera à jamais et pour toujours » (Exode 15:18).
Dans ce jugement, les nations aussi sont mesurées. Le prophète Jérémie (10:7) s’exclame : « Qui ne Te craindrait pas, Roi des nations ? » Et le psaume 47, que la tradition relie à Roch Hachana, proclame : « Car Dieu est Roi de toute la terre ».
Ce jour-là, il ne s’agit pas seulement du destin d’Israël, mais du verdict sur la conduite morale de chaque civilisation. Ont-elles choisi la justice ou la violence ? Ont-elles cherché la paix ou glorifié la haine ?
C’est pourquoi Roch Hashana est un jour d’espérance autant que de crainte. Israël se tient devant Dieu avec le shofar, qui résonne comme une convocation universelle.
Comme le dit le prophète Amos (3:6) : « Sonnera-t-on du shofar dans une ville sans que le peuple tremble ? » Mais ce tremblement n’est pas seulement peur : c’est la conscience d’une responsabilité devant l’Histoire.
Roch Hashana nous rappelle : le monde n’est pas livré au chaos. Chaque nation est jugée, et le verdict divin guide le destin des nations.
L’éternel d’Israël scrute les cœurs, pèse les civilisations, et inscrit le monde dans Son Livre. Ce jugement n’est pas destruction : il est une chance, un appel au retour, à la justice et à la lumière.
Chaque nation a une responsabilité.
Roch Hachana n’est pas seulement le nouvel an d’Israël : c’est le Jour du Jugement pour le monde entier. Ce jour-là, Dieu pèse les nations comme Il pèse les hommes. La Bible proclame : « Car le Seigneur est Juge de toute la terre » (Genèse 18:25). Chaque peuple est interrogé : a-t-il défendu la justice ou nourri la violence ? A-t-il recherché la paix ou glorifié la haine ?
Israël sonne du shofar non seulement pour lui-même, mais comme un appel universel. Car à Roch Hachana, aucune nation ne peut fuir sa responsabilité devant le Créateur de l’Histoire.
« וַאֲבָרְכָה מְבָרְכֶיךָ וּמְקַלֶּלְךָ אָאֹר »
(« Je bénirai ceux qui te béniront, et celui qui te maudira, je maudirai ») – Genèse 12:3.
C’est l’axe même de la relation entre Dieu, Israël et les nations. Chacune a une responsabilité : bénir Israël, reconnaître sa vocation et son droit à vivre en paix sur sa terre, c’est s’attirer bénédiction. Mais s’acharner contre Israël, l’humilier ou chercher à l’effacer, c’est s’exposer à la malédiction divine.
À Roch Hachana, quand toutes les nations passent en jugement, cette parole résonne avec force : la manière dont un peuple traite Israël décide de son propre destin. Ceux qui choisissent de bénir Israël deviennent partenaires de la promesse divine. Ceux qui choisissent de le maudire se mettent eux-mêmes hors de la bénédiction.
Les nations peuvent empiler les résolutions contre Israël, mais ce ne sont que des échos creux d’assemblées sans âme.
La vraie justice n’est pas votée à l’ONU : elle se tient devant l’Histoire et devant Dieu.
Israël n’a pas besoin de l’approbation du monde, car son juge est bien plus haut que les nations.
La Justice véritable n’a pas de siège à l’ONU : elle siège au-dessus des rois, des empires, au trône éternel de Dieu.
Israël n’est pas jugé par les hommes, mais par l’Éternel — et c’est Lui seul qui écrit le verdict final.
Abraham Livni considère l’histoire du retour d’Israël sur sa terre comme quelque chose de prophétique et d’universel —
le “harcèlement” international (polémique, critique, boycott, etc.) s’inscrit dans une histoire plus large de conflit spirituel et culturel, mais il ne le réduit pas à simplement de la politique : c’est aussi un challenge sur ce que représente Israël pour le monde.
Le Rav Avraham Izthak hacohen Kook explique que l’hostilité des nations contre Israël n’est pas simplement politique ou diplomatique.
Elle est l’expression d’une tension spirituelle universelle : Israël incarne une vocation divine dans le monde, et cette lumière dérange tant que les nations ne sont pas prêtes à la recevoir.
“La haine des nations envers Israël est une haine de ce qui est saint, une haine de la lumière divine qui se révèle à travers Israël.”
Israël n’est pas jugé seul : il est le révélateur. Comme l’a dit le prophète Zacharie (2:12) : « Celui qui te touche, touche la prunelle de Mon œil ».
Soirée de lundi 22 septembre.. 2025 – mercredi 24 septembre.. 2025
