LE THEATRE DE CERVANTES TANGER.

Alcazar, Capitol, Ciné-Americano, Dawliz, Flandria, Goya, Ciné Lux, Mabrouk, Mauritania, Paris, Rif (ancien Rex), Roxy, Tarik et Vox, ils étaient quatorze autrefois.

Il ne sont plus aujourd’hui que quatre à avoir résisté au sort du Mabrouk devenu un immeuble, le centre commercial d’en face s’étant adjugé son nom.

Ceci n’étant qu’un reflet de la situation des salles au Maroc.

Pas joli à voir le décor et l'environement aujourd'hui.

Il y en a qui peuvent vous raconter l’histoire vraie du théâtre Cervantès, créé en 1913, qui aujourd’hui tombe en ruines au pied de la Médina. 

Si vous souhaitez connaître l’histoire ou devenir protagoniste, contactez  l’association à Tanger: tanger.slqsc@gmail.com.

Le grand Théâtre Cervantes est l’un des plus beaux bâtiments de Tanger. Construit en 1913 par un riche propriétaire espagnol, Antonio Gallego, rapidement il devient un centre culturel de tout premier ordre. Caruso, le célèbre ténor s’y produisit en 1918.

Construit pendant la colonisation de la ville, il a été édifié afin de pouvoir proposer des spectacles issus de la culture espagnole au Maroc. Pendant très temps, ce théâtre a été le plus grand de toute l’Afrique du nord. Cet époustouflant de ce joyaux ne se limitait pas limité à programmer des troupes des voisins espagnols, bien des spectacles venaient de France ou, plus encore, d’Italie. Le Théâtre possédait une machinerie des plus performantes. Ses 1400 fauteuils séduisaient tous les visiteurs des locaux aux voyageurs de passage en ville.

Aujourd’hui, le Théâtre Cervantes n’a rien perdu de sa splendeur. Sa façade, sa décoration intérieure et sa peinture affichent toujours un grand charme. Symbole de l’âge d’or de Tanger, ce prestigieux bâtiment se trouve au centre ville de Tanger, non loin de la Délégation Régionale de Tourisme. Cette ville abrite l'un des plus vieux (si ce n'est le plus vieux) théâtre du Maroc. Le prestigieux théâtre de Cervantes a été construit en 1913 par les Espagnols.

La bâtisse a abrité de nombreux spectacles, opéras et pièces de théâtre.

Des artistes espagnols de renommée internationale de l'époque de l'entre-deux-guerres s'y sont produits.

C'était l'époque de gloire du Cervantes.

Quelques années après la Deuxième Guerre mondiale, le théâtre a baissé les rideaux.

Depuis, il a énormément souffert, atteignant un état de délabrement critique.

Il est même menacé d'effondrement et l'accès y est interdit. les vestiges d'une splendeur passée sont encore là.

Les artistes d'antan, s'ils pouvaient renaître, ne cacheraient pas leur désolation.Le théâtre est toujours propriété de l'Etat espagnol.

Situé en contrebas de la place Faro, il devait avoir dans le temps une vue imprenable sur la mer.

Mais une kissaria de 4 étages est venue entraver cette vue panoramique il y a quelques années.

Les rumeurs sur une éventuelle restauration avaient fusé il y a quelque temps.

Une pancarte y avait même été installée annonçant un projet de réaménagement qui n'a jamais vu le jour.

Ce bâtiment fait partie d'une série de lieux culturels de la ville qui de la gloire sont passés à la désaffection.