Date de création : 28.02.2014
Dernière mise à jour :
18.11.2025
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je suis né en 1957 à rabat au 50 rue marie feuillet ! j'aimerai y revenir en pèlerinage... je vais p
Par Max CAMPAYS, le 16.11.2025
croco à boucle de chez weston (je les ai encore) et costard jean raymond, centure en croco et briquet dupont d
Par Anonyme, le 14.11.2025
hardouin le 10/11/2025. autorisation pour utiliser la dernière image. http://rol-ben zaken.centerbl og.net
Par rol-benzaken, le 11.11.2025
"bonjour rol benzaken, je me permets de vous contacter via ce commentaire pour savoir s’il est possible d’obte
Par Hardouin, le 10.11.2025
oui, c'était une belle époque, embellie peut-être par la nostalgie mais factuellement, c'était quand même pas
Par Anonyme, le 10.11.2025
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Le Golf Drouot fondé en 1955 et situé à l’étage du Café d’Angleterre, sur les grands boulevards de Paris, près du métro Richelieu Drouot.
Sous la houlette d’Henri Leproux, barman puis chanteur de charme, le salon de thé peu fréquenté équipé d’un mini-golf à 9 trous devint une discothèque dès 1961.
La jeunesse s’y regroupe pour écouter la musique made in USA. On y entend les premiers Bill Haley, Elvis Presley, Jerry Lee Lewis sur l'électrophone du barman.
Avec son juke-box marqueté en bois verni, riche de 100 disques et donc de 400 titres que les jeunes peuvent écouter à loisir après avoir commandé un soda ou un coca, le Golf-Drouot avec son ambiance unique devient vite le lieu à la mode pour les passionnés de la musique rock qui déferle sur le monde.
À la fin des années 1950. Schmoll ( Claude Moine,Eddy Mitchell et les Chaussettes noires) et Jean-Philippe Smet ( Johnny), Long Chris et Jacques Dutronc sont parmi les premiers à s'y produire.
Le Golf-Drouot devient une vraie discothèque en 1961 et dès le début 1962 les jeunes musiciens et chanteurs sont invités à se produire sur scène lors du tremplin du vendredi soir.
Quatre ou cinq groupes se succèdent pour participer au concours. De très nombreux artistes débutants y tentent leur chance comme Gêne Vincent, Les chats sauvages, Dick Rivers et le jeune Claude Moine et ses Chaussettes noires.
Johnny a 14 ou 15 ans lorsqu'il arrive au Golf. Henri Leproux le propulse sur le devant de la scène et devient son manager. C'est grâce à ce dernier que la carrière du jeune homme débute chez Vogue avec le premier 45 tours en 4 chansons, dont T'aimer follement.
LE TEMPLE DU ROCK 1955-1981
Au coin de la rue Drouot et du boulevard des Italiens, se tenait déjà, il y a 45 ans, Le Café d'Angleterre.
Une énorme brasserie comme il y en avait beaucoup au début du siècle, aujourd'hui remplacée par un bien ordinaire Mac Do. Mais au n° 2 de cette même rue Drouot, une porte battante, puis un escalier à 40 marches.
40 marches exactement. 40 marches vers le paradis de tous les jeunes qui savaient aligner à peu près correctement 3 accords sur une guitare, ou brailler les approximatives paroles de tel ou tel rock and roll, saisies après l'avoir écouté un million de fois sur le Teppaz de la maison
40 marches au-dessus du Café d'Angleterre, trônait...
LE GOLF DROUOT
Avec Johnny Hallyday.

Lee Halliday produit Johnny Hallyday, convaincu que le rock peut s’imposer en France.
Il fait envoyer d’Amérique par sa famille des disques de rock mais aussi des films en 8mm, et ainsi Johnny fait son apprentissage de rockeur et devient possesseur d’une collection de disques inconnus en France dont profitent de nombreux copains. Eddy Mitchell se souvient :
Johnny avait beaucoup de disques américains qu’on ne pouvait pas acheter en Europe, ce qui me permettait d’écouter tout ce que je ne pouvais pas écouter autrement, si bien qu’on passait souvent des après-midi et des soirées à écouter Presley, Bill Haley et des tas d’autres trucs qui n’étaient pas encore disponibles chez nous.
À partir de 1958, Johnny fréquente ce qui devient le lieu culte du rock français : le Golf-Drouot, d’Henri Leproux. Johnny Hallyday l’immortalisera quelques années plus tard dans « Oui, Mon Cher » avec la fameuse phrase : Téléphonez-moi à mon club, Golf Drouot
C’est là qu’il retrouve d’autres copains, futurs confrères et concurrents : Long Chris, Dany Logan, Jacques Dutronc et Eddy Mitchell, El Toro des Cyclones et Jean Veidly, futur Pirates. Des petits groupes qui ne feront que passer comme les lionceaux, les chacals, les rapaces ….
Petite anecdote souriante : le chanteur des rapaces est Willie Benton qui se rendra plus célèbre dans un autre domaine sous le nom de Robert Hue !
Sur le tremplin, s’inspirant de ses idoles, il chante des reprises et adaptations françaises du répertoire américain en s’accompagnant à la guitare.
En 1957 – 1958 Johnny Hallyday suit des cours de chant avec Mme Fourcade qui le marqueront. Elle lui apprend a chanter avec le diaphragme, avec le ventre, jambes bien écartées pour prendre appui. C’est devenu sa marque de fabrique.
Ses premiers essais dans les cabarets parisiens pour lancer le rock sont des échecs. Club Le Touriste ou il a à peine le temps de terminer son audition. Sa tenue, chemise rose rayée turquoise et pantalon de cuir noir, mais surtout son attitude choquent. A À l’Orée du Bois, durant les changements de costumes de Desta et Lee, Johnny chante Elvis, sous les sifflets du public. Dès le second soir, il est renvoyé.
Il est accompagné par Philippe Duval, son premier guitariste, élément essentiel. Il avait seize ans et Johnny quatorze lorsqu’ils ont débuté. Ils se produisent au Moulin Rouge en intermède de l’orchestre
Il cherche à se produire dans divers clubs mais, partout le scénario est identique : on le refuse ou il est remercié. Il obtient ses premiers succès publics en chantant pour les GIs dans les bases américaines.
C’est aussi en 1958 et 1959 que Johnny enregistre grâce a un ami 2 « maquettes » qui réapparaîtront découvertes en 1991 par Jean Yves Grillet, alors responsable des back catalogues d’Universal :
en 1958 la première version de Heartbreak Hotel que Johnny adapte sous le titre Je me sens si seul et Tutti Frutti, qui verront le jour en 2006
en 1959 Ready Teddy ( de R. Blackwell et J. Marascalro), Ton petit ours en peluche (adapté par Jean Poterat du Let Me Be Your Teddy Bear de B. Lowenthal et K. Mann), Ce sont des gosses (de L. Roberts et R. Rougeaud, adapté du Just Young publié par Paul Anka en France avec Diana), Love Is Strange (popularisée par Mickey Baker et Sylvia, découverte dans Durty Dancing et reprise par les Everly Brothers, Peaches and Herb, et les Wings de Paul MacCartney )et Tutti Frutti (de D. La Bostrie – R. Penniman – Lubi), qui verront le jour en 1993.
Le 5 juin 1959 : un diplôme ! Le certificat de rocker délivré par le Golf Drouot.
Le 30 décembre 1959, Johnny Halliday participe à l’émission radio Paris cocktail de Pierre Mendelssohn, au cinéma Marcadet Palace, avec en vedette Colette Renard. Quand vient son tour, il chante 4 chansons dont un « Tutti Frutti » plein d’énergie, accompagné par son ami Philippe Duval à la guitare et le batteur maison, « Blue Moon », et Let’s have a party. Il ondule du bassin, tombe à genoux cuisses écartées et buste droit – début du supplice pour ses hanches. Il n’a pas convaincu le jury mais le directeur du cinéma l’engage avec son guitariste comme attraction pendant une semaine entre les actualités et le film (30 a 45 mn et 7 chansons cf Philippe Duval). Sa répartie à la question de Mendelssohn s’il compte enregistrer prochainement : « Bien sûr, à condition qu’une maison de disques accepte de me signer. » attire l’attention de Gilbert Guénet et de Roger-Jean Setti, paroliers de Colette Renard, cosignant Jil et Jan. Ils veulent un jeune chanteur pour leurs textes. Ils le félicitent et lui feront rencontrer Jacques Wolfsohn, directeur artistique de la maison de disques Vogue qui a lancé la carrière de Johnny Hallyday en 1960 (le 16 janvier 1960, il signe son contrat), Françoise Hardy en 1962 et Jacques Dutronc en 1966
Une autre version de la rencontre avec Jacques Wolfsohn existe qui aurait plus ma faveur : elle est racontée par Jean Jacques Debout (). Il chantait en 1958 chez Patachou et Johnny l’accoste a sa sortie pour lui demander de l’emmener voir son idole Gene Vincent. Il l’entraîne dans une brasserie Les Pierrots de Montmartre pour attendre Desta et lui fait une démonstration devant un juxbox sur une chanson de Bill Halley, Rock around the clock. Johnny lui demande comment se lancer et Jean Jacques Debout, qui est chez Vogue, lui ramène le lendemain Jacques Wolfsohn et Claude Wolf. Wolfsohn le convoque a son bureau rue d’Hauteville avec son cousin Lee Halliday et lui signe un contrat.
A suivre page suivante.