Un marabout peut se référer à un tombeau
(en arabe: koubba, qubba ]) d'un saint vénéré, 
et ces endroits sont devenus des centres sacrés 
et lieux de réflexion pieuse.

Le tombeau de Sidi Ouasmin.

Le plus célèbre Marabout dans Essaouira
est Sidi Magdoul.

Le terme Marabout apparaît au cours de la musulmane conquête de l'Afrique du Nord . Il est dérivé du mot arabe " Mourabit "ou" mrabet "(celui qui est en garnison). Étudiants religieux et volontaires militaires qui tenaient les Ribats (un monastère fortifié, au moment du marabout conquest.Today signifie "Saint" dans la langue berbère, et se réfère à soufisenseignants qui mènent pavillon ou à l'école appelée zaouïa , associés à un école ou tradition spécifique, appelé Tarïqah ( Tarïqah : "voie", "chemin").Marabout Wiki

Koubba ou Koubbeh (de l'arabe koubba = dôme, coupole). - Monument érigé sur la tombe d'un personnage vénéré, ou dans un endroit où il est resté. La koubba , qui se produisent principalement dans l'Afrique du Nord , composée d'une partie cubique surmontée d'unecalotte sphérique ou arqué, parfois orné d'un croissant, et leur taille dépasse rarement 4 mètres carrés, et certains d'entre eux présents dans leur intérieur une petite pièce où vous pouvez trouver un abri.

Sanctuaire ; une structure ou un lieu commémorant une personne ou un concept religieux.

Akarmoud.

Tombe : Un tombeau est un référentiel pour les restes des morts. Il est généralement tout espace inhumation structurellement clos ou chambre funéraire, de différentes tailles.

Les koubbas et autres marabouts sont nombreux sur la route côtière de Essaouira à Tanger.

IL EXISTE DES CENTAINES DE KOUBBAS DANS CETTE RÉGION DU ROYAUME CHÉRIFIEN.
 

ON APPELLE MARABOUT CE QU'IL FAUDRAIT NOMMER KOUBBA.

LA KOUBBA ETANT LE MONUMENT ÉLEVÉ SUR LA TOMBE D'UNE PERSONNE VÉNÉRÉ, UN MARABOUT, UN SAINT...

JE VOUS EN MONTRERAIS D'AUTRES, DE KOUBBAS, SI VOUS ETES UNIQUEMENT VÉNÉRABLEMENT SAGES.

Au Maroc, le paysage est jalonné de Koubbas, ces édifices aux formes épurées, à l'architecture simple, blanchis à la chaux, édifiés au-dessus du tombeau d'un personnage vénéré, un marabout, un saint...

UNE KOUBBA AU PIED DE LA VILLE DE SIDI IFNI.

Tout autour du mausolée, ces pierres debout signalent

l'emplacement des tombes.

Il y beaucoup de cimetières se présentant de cette façon au Maroc .

Vue de Salé, la haute kasbah de Rabat au-dessus des Oudaïas n'est rien d'autre qu'un bateau de pierres posé sur le rivage...

Le cimetière des tombes musulmanes.

Quand on passe le cimetière de Salé, on longe encore un vieux rempart en bord mer. Dans son ombre, un immense terrain vague, terrain de jeux, terrain de fêtes... Une foule se rassemble au son des "riatas", des cris fusent, une femme échevelée danse, se contorsionne, parfois l'angoisse se lit sur les visages, mon voisin me parle du diable, j'ose à peine prendre des photos...

C'est elle qui mène la danse avec son foulard jaune, elle jubile, elle invective, elle commande, elle jure... Le diable se contorsionne...

Le foulard jaune m'a vu, on me brandit une zarroueta d'eucalyptus en me demandant si je suis étranger, je prends une dernière photo et je m'éloigne vers la paix des vieux remparts...

Je suis un Pirate, j'ai volé quelques secrets d'une croyance chamanique...

Le long de la route qui mène au centre de la ville, la tranchée a mis à nu les fondations de la muraille du Ribat de Moulay Abdallah ainsi que des puits, assez profonds, datant sans doute de quelques siècles.

Des matmoras, qui devaient servir de silos à grains. Ils sont légion dans la région, nous ont dit des villageois. Il serait intéressant d’y descendre à la recherche d’éventuels bouts de passé.

Près de la plage de Moulay Abdallah, à quelques enjambées du vieux bordj qui surplombe l’océan, à la limite du rivage, des fosses ont été creusées sur le plateau rocheux : 35 cuves rectangulaires presque alignées, de dimensions variables, 1,20m à 1,60 de longueur, pour une largeur moyenne de 0,70m, et une profondeur de 0,25 m à 0,75...

A quoi ont-elles servi ?

Quand ont-elles été creusées ?

Diverses interprétations ont été émises depuis qu’entre 1927 et 1950, des sommités de l’Histoire du Maroc, comme Henri Terrasse, Henri Basset, Pierre Cintas ou Armand Luquet en ont déduit qu’il s’agissait de " tombes phéniciennes ".

" Ce que sont ces fosses, écrit Pierre Cintas, qui fut directeur de mission archéologique au Maghreb, dans son " étude de l’expansion carthaginoise au Maroc ", publiée en 1954, nul ne saurait le dire avec une certitude absolue, à présent. Elles sont vides de leur contenu, si elles en ont eu un. Certains y ont vu des cuves à tanneries, des cuves à presser les vendanges "…Mais Pierre Cintas émet l’hypothèse qu’elles " ressemblent plutôt à des compartiments funéraires néo puniques ".

Armand Luquet confirme, dans " Le Maroc punique "qu’il s’agit bien de tombes phéniciennes. Mais son argumentation ne convainc plus aujourd’hui. D’autre part, comment expliquer qu’après une visite qu’il fit sur place lorsqu’il était Gouverneur de Mazagan ( entre 1624 et 1627), Gonçalo Coutinho dans son Discurso da jornada publié en 1629,décrit avec minutie les murailles de Tît, la couleur des poutres de bois de cèdre, les graffitis crayonnés sur les murs, et le Bordj de la mer, et signale " la présence d’un ancien môle ou éperon " et " au bout de cet éperon, une petite tour construite, semble-t-il, pour la défense du port ou pour la réception des marchandises " sans faire état de ces " cuves "…

Seraient-elles donc postérieures à sa visite ?

 Le métier en question est celui de guérisseur .

Ce sont donc des adeptes de la médecine traditionnelle qui effectivement posent des ventouses, pratiqent des saignées et pratiqueaient aussi les circoncisions...

Les saignées ont perdurées jusque récemment, mais les hajjamas (nos anciens barbiers en fait qui rasaient saignaient et guerissaient) eux ne se rencontrent quasiment plus...

Sidi Ahmed Essyeh.

Sidi Abou Al Barakat

C'est au Chellah de Rabat.

Les restes visibles des ruines du Chellah proviennent essentiellement de la nécropole mérinide. Ce site se situe en périphérie de Rabat et est entouré de murailles.

La dynastie mérinide remonte au XIVème siècle.

La nécropole a été construite sur les restes d’une cité antique romaine. En se baladant dans les ruines du Chellah, on peut d’ailleurs apercevoir des restes de la cité romaine avec des notamment des piliers ou des pierres avec des inscriptions en latin.

Même s’il n’en reste plus aucune trace, les historiens considèrent que l’emplacement actuelle de la nécropole du Chellah était déjà occupé par les Phéniciens et les Carthaginois.

Un site qui possède un riche passé! A l’heure actuelle, le mélange de ruines arabes (nécropole mérinide) et de ruines romaines possède un charme particulier et font des ruines du Chellah un site historique majeur de Rabat.

La porte de la nécropole est une porte majestueuse et guerrière. Puissante, elle est flanquée de deux bastions semi-octogonaux avec des encorbellements surmontés de merlons pointus. Cette porte de forteresse ouvre sur une petite oasis, un havre de paix d'une dizaine d'hectares où la tranquillité des lieux est interrompue de temps à autre par le claquement de bec des cigognes. Paysage clos et enchanteur, jardin à l'atmosphère magique où le sanctuaire du fondateur est au creux d'un vallon dans lequel serpente la source d'Aïn Mdafa.

La nécropole du Chellah est d’ailleurs considéré comme l’un des sites les plus romantiques du Maroc. Vous y verrez de nombreux couples s’y balader et profiter du calme du site historique.

Au cours de votre découverte et balade dans le site des ruines du Chellah, vous aurez surement l’occasion de voir quelques cigognes qui survolent le site et qui ont décidés de poser leur nid sur les restes du minaret de la mosquée de la nécropole!

Comptez environ 1h à 1h30 pour prendre le temps de découvrir les ruines du Chellah sans se presser. C’est la seule et unique façon de s’imprégner de ce site magnifique. Nous vous recommandons de vous y rendre en fin d’après-midi, les couleurs sont alors magnifiques!