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LA PLACE ET LE JARDIN TRIANGLE DE VUE A RABAT.

Publié le 28/07/2016 à 16:41 par rol-benzaken Tags : jardin amoureux hiver center place nuit background sur moi photo chez marne enfants pouvoir france

COPYRIGHT. NE PAS COPIER LE CONTENU SANS AUTORISATION DE L'AUTEUR.

Me voici en 2009 de retour aux sources à Rabat.

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L'immeuble Mondolini à Rabat se situait sur cette place.

 

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Tout autour il y a  l'avenue du Chellah, avenue de la

Marne (caserne des pompiers, etc...) existe toujours.

Dans mon enfance ce rond-point s'appelait "Place du

Triangle de Vue", (aujourd'hui Nouzhat Hassan) du nom

du grand jardin public de Rabat qui se nommait de la

sorte à cause, je suppose, de sa forme.

 

Je me rappelle  qu'il commençait à l'angle des rues

Capitaine Petit Jean, Bordeaux, Chellah, Maurice

Pascouet, de la Marne et de nouveau av. du chellah.

  Ce jardin avait au bout une sortie en face de la porte de

la médinal’entrée principale, rue Souika, Sidi Fatah,

pas loin du marché central, Bd Gallieni etc.. 

Il y avait une autre sortie du coté de la rue Maurice

Pascouet en face de ce qui est aujourd'hui le théâtre

Mohammed V .

 

Mais à cette époque en 1950 s'y trouvaient à cet endroit

des stands fermés en hiver pour les kermesses

annuelles données par l'école du Chellah et les autres.

  Il y avait aussi une foire internationale qui

se trouvait tous les ans sur cette rue Maurice Pascouet

et qui était fermée pendant plusieurs jours ainsi que la

parade militaire du 14 Juillet...

Il y avait une autre porte, du jardin, qu'on utilisait

toujours pour se rendre au cinéma Royal.

Cette sortie était notre raccourci de chez nous

(rue Henri Popp, ensuite immeuble Mondoloni)  pour

aller en ville.

Ainsi, au lieu de longer toute la rue Pascouet et

arriver aux avenues.. c’était plus rapide, 5 minutes

jusqu'aux cinémas la Renaissance, le Marignan et le Colisée.

 Vue depuis le jardin Triangle de Vue /Nouzhat Hassan. 

A gauche rue du Chellah, en face rue Capitaine Petit Jean, à

droite prolongement de la rue du Chellah et extrême droite rue

de la Marne.

Un café anciennement LE COQ D'OR, renommé JOUR ET NUIT.

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Moi et mon frère en 1950, promenade au jardin Triangle de Vue.

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Mes parents venaient en amoureux ici en 1943.

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2 jeunes se promenant dans ce jardin vers fin 1950.

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Admirez.

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Le marchand d'oublis (gaufrettes).

                 Il passait dans l’après-midi. Il parcourait les différents quartiers,  précédé de son cri «y a des oublis». Le tout ponctué par le bruit d’une crécelle de fabrication locale. Une planche dans laquelle était forées des trous pour pouvoir passer les doigts. Sur cette petite planchette de chaque côté une tige de fer courbée était fixée de façon qu’elle claque contre le bois, chaque fois que l’acteur remuait sa main. Cela donnait un claquement sec, répété que l’on entendait de très loin.

                Les «oublis» étaient une espèce de pâte très légère enroulé en corné qui allaient en s’évasant et qui ressemblaient à une corne d’abondance. Très sucré, la pâte était la gourmandise des enfants. On la mangeait seule, aucune autre friandise venant compléter ce cornet.

                 Les «oublis» étaient encastrés les uns dans les autres et formaient ainsi une sorte de grande colonne qui diminuait au fur et à mesure de la vente. On retrouve de nos jours la même composition dans différents gâteaux, deux petites plaques rectangulaires qui enserrent  soit du chocolat, soit même des glaces.

                       En parlant de glaces, il y avait aussi des marchands de glaces qui se promenaient avec leurs charrettes, qu’ils poussaient devant eux. Ils nous offraient ainsi des glaces, des sorbets dans de petits cornets qui n’étaient autres que des oublis!

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Le marchand d’oublis

C’est avec l’appel de l’espèce de crécelle (une planchette avec une poignée) au claquement sec que le marchand d’oublies rameutait les enfants. Et quelle joie si nous avions la chance de gagner un « oublie » supplémentaire en jouant à la « roulette » cette petite roue de loterie qui se trouvait sur le couvercle  et dont la flèche désignait le nombre d’oublies auxquels le client avait droit : 1, 2 ou 3 !

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Une boîte à oublies de 84 cm du XIXème siècle identique à celles de mon enfance qui étaient parfois bleues avec ou sans décors (Musée de l’Ile De France. Domaine de Sceaux.) L’« oublieur » marchand ambulant « d’oublies » est décrit dès le XIIIème siècle.
Aujourd’hui les « oublieurs » et leurs « oublies » (du grec obolies  gâteaux vendus pour une obole et du latin oblata : choses offertes,) ont disparu et sont remplacés par les gaufres chaudes cuites à la demande.

 

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