Date de création : 28.02.2014
Dernière mise à jour :
24.10.2025
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Situé à proximité de la plage de Rabat, le marabout «Sid Yabouri» draine toujours autant de visiteurs.
Des femmes, des jeunes filles, mais aussi des hommes viennent de différentes contrées en espérant pouvoir se libérer du sort qui leur a été jeté et redémarrer une nouvelle vie.
Les visiteurs doivent payer 6 DH pour avoir la baraka du saint patron.
Rabat bord de plage. Le marabout avec son petit mur d'enceinte entièrement peint à la chaux avec un toit vert caractéristique.
Sidi El Yabouri se vide, il est 18 heures ce jour-là.
Les femmes qui surveillent le marabout quittent le lieu pour revenir le lendemain matin de bonne heure.
Elles ramassent sucre, pain et dattes.
Des dizaines de jeunes filles viendront à leur tour solliciter la baraka de Sidi Al yabouri.
Hamza kassouf déclare que les rituels n’ont pas changé depuis des dizaines d’années.
Au vingt-et-unième siècle, les gens se tournent toujours vers les marabouts.
" Les statistiques relatives à ce phénomène n’existent pas, mais les spécialistes savent que les croyances ne peuvent pas changer du jour au lendemain.
Il faut un effort de longue haleine basée sur l’éducation pour combattre ce genre de pratiques ancestrales. ".
A chaque coin, des femmes vendent différentes sortes d’herbes et de bougies à l’intérieur du cimetière.
Les jeunes femmes espèrent que ces herbes, à Sidi Yabouri, leur apporteront enfin la bonne fortune.
Chaque mercredi, il règne une atmosphère particulière sur la tombe de Sidi Al Yabouri, un marabout (un saint), dans le cœur de la médina de Rabat.
Les jeunes femmes s'y retrouvent, espérant conjurer les mauvais sorts.
Elles pensent qu’en suivant à la lettre les consignes dictées par les voyants, leurs vœux seront certainement exaucés.
Qui veut du mal à Sid El Yabouri ?
C’est un tollé. Le marabout de Sidi Abdellah El Yabouri a été violé.
Soufiane Dinia, un des moqaddems du site est indigné : «On a essayé de profaner la tombe de ce Salih en creusant dessus un énorme trou.
Et, à quelques mètres, il y a un autre trou». La police a fait le déplacement au marabout pour dresser son constat. D’après le gardien d’un parking à une cinquantaine de mètres du site, deux hommes sont venus très tard dans la nuit et ont pénétré à l’intérieur du marabout sans grande difficulté.
Qui sont-ils ? C’est ce qu’essaie de déceler la police en ce moment même, puisqu’elle mène une enquête à ce sujet. Le ministère des Habous et des Affaires islamiques en charge de ce patrimoine en a été avisé.
Certains avancent déjà une hypothèse : deux hommes, originaires du Souss, étaient à la recherche d’un trésor et se sont fait aider par un membre de l’une des trois familles du saint homme.
On avance que cette implication est presque sûre, parce qu’un des deux trous a été couvert par du ciment. Que des suppositions qui fusent pour témoigner du choc que cela a suscité auprès des fidèles.
Abdellah El Yabouri est d’origine andalouse.
Il a vécu au temps d’Abou Inan de la dynastie des Mérinides en 1300.
Il s’est fait connaître et reconnaître par son érudition. Son savoir a fait de lui un des enseignants les plus célèbres à l’époque.
Cela fait 600 siècles qu’il est enterré face à la mer à Rabat. «Il n’était pas guérisseur comme certains le croient.
C’était un homme de bien et un érudit, c’est tout !», affirment ses descendants.
Le reste, vous l’aurez compris, n’est que légende.
Il faut dire que Sid El Yabouri requiert un grand respect.
Le mausolée.

À quelques mètres du siège du marabout, deux vieilles femmes se sont installées à côté de la carcasse d’un canon. Elles aussi vendent du henné, mais elles ont une autre mission : elles indiquent aux femmes comment se bénir par le canon.
C’est d’ailleurs la dernière étape de la visite.
L’étape où il faut aussi piétiner le citron.
Néanmoins, la visite du canon ne peut se faire que si la personne est déjà venue visiter le marabout trois après-midi en trois mercredis successifs, pour avoir le droit de toucher le canon de Sid El Yabouri.
«Le canon qui a existé depuis la nuit des temps !», explique l’une des gardiennes.
Les rituels consistent à prendre le henné et à le passer sur le canon puis laisser les empreintes des mains sur le mur d’en face et s’orienter vers la Mecque pour enfin piétiner le citron jusqu'à ce qu’il explose et le jeter ensuite derrière.
Ainsi, le citron jeté accumule toute la malchance, la malédiction et le mauvais sort.
Une fois cette étape achevée, les femmes commencent à lancer des «youyous» de joie.
Des rires se font entendre de plus en plus. Les femmes sont heureuses, elles se croient libérées ou plutôt nouvellement nées…

Le mausolée devant les plages de Rabat. Photo ancienne:
