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C’ÉTAIT LE MELLAH DE MEKNÈS AUTREFOIS.

Publié le 28/02/2018 à 10:57 par rol-benzaken Tags : blog fond belle femme argent texte sur livre maison maroc

Le mellah de Meknes.

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Une entrée de l'ancien mellah.

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Les quartiers Juifs de Meknès 

Les Juifs de Meknès savaient que l'ancien quartier juif - celui du Moyen-Age - se situait de l'autre cote de la médina, à un endroit dénommé At-Tawra, qui est probablement une abréviation pour Harat Ahl at-tawrat (quartier des adeptes de la Torah). D'autres Juifs, probablement les exiles d'Espagne habitaient en pleine ville musulmane, dans la rue du Qnot (rue du Fuseau), située derrière la mosquée de Lalla Aouda, prés du mausolée de Moulay Ismail. 

Moulay Israil fit raser d'anciens quartiers mérinides, édifia de grands monuments et palais et ordonna aux Juifs de se regrouper dans un nouveau quartier qu'il leur fit acheter. La construction en fut confiées à ses esclaves chrétiens. C'est l'ancien mellah. 

Les représentants diplomatiques de l'époque décrivent ce mellah comme souriant et propre l'été lorsque les rues étaient sèches, mais rebutant, avec ses rues boueuses et puantes, par temps de pluie. Les rues y étaient étroites et les maisons très simples, serrées, sans décoration. 
Elles étaient ouvertes sur un patio et les familles occupaient chacune une pièce. On y comptait 261 maisons à la fin du XIXe siècle, pour 1152 familles, soit quatre à cing familles par maison

Cet ancien mellah ne put faire face à l'explosion démographique u XXe siècle. Quelques Juifs s'installèrent ans le quartier voisin, Berrima. Mais entre 1926 et 1930, le nouveau mellah fut édifié. Les rues y étaient plus larges, les maisons moins entassées, plus spacieuses et plus modernes. 

Il y avait 19 synagogues dans l'ancien mellah et 17 dans le nouveau. Elles n'avaient rien de luxueux : murs blancs et sols paves, parfois carrelé, rarement du marbre (dans le nouveau mellah), des bancs de bois couverts de nattes, des arches saintes aux panneaux de bois sculpté ou peint, des verres commémoratifs suspendus au plafond avec des chaines de cuivre ou d'argent. 

De même, il y eut 2 mellah par manque de place dans le premier, il y eut aussi deux cimetières, l'ancien situé entre les deux quartier et le nouveau qui se trouve au delà du nouveau mellah. On se souvient encore de l'emplacement des sépultures de rabbins célèbre et l'on signale, au fond, une zone surélevée avec trois niveaux de tombes, emplacement probable des morts d'épidémies. 

Ce texte est repris du livre "Les Juifs du Maroc" - éditions du Scribe.

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Femme juive de Meknes

Rien ne permettait vraiment de différencier ces Marocaines juives de leurs concitoyennes musulmanes, si ce n'est quelques détails vestimentaires: les longues nattes décoratives (dites soualefs), et la forme particulière des coiffes, caractéristique du costume juif du Maroc.

Anciennes rues de Meknes:

- Rue Tob (pierres) 
- Derb El Gourna (abattoires) 
- Rue Elbab Msouda (porte fermée) 
- Rue Rebbi Shalom Lazimi 
- Rue Guezarine (bouchers) 
- Derb El Attarine (marchands d’épices) 
- Derb Skaya (la fontaine) 
- Derb El Meâra (cimetière) 
- Derb Rebbi Elisha 
- Derb Edkakine (marchands de farines) 
- Derb El Ghandor (le héros) 
- Deb El Hacham (le rabbin) 
- Derb Elm’adi ( bains) 
- Derb El Berza 
- La ruelle de la porte du mellah. 

Vue de la ville de Meknes.

Vue Panoramique de Meknès : de la ville nouvelle on découvre une très belle vue d'ensemble sur la médina avec ses nombreux minarets, ses remparts et sa cité impériale, qui garde et maintient le souvenir du prestigieux passé de la ville.
La partie ancienne de la ville est ceinturée sur près de 40 km par des remparts constitués de trois enceintes. La première, basse, était destinée à arrêter les cavaliers. La seconde, plus haute, empêchait les fantassins de pénétrer dans la ville. La troisième, plus élevée encore, arrêtait tous ceux qui étaient parvenus à passer les deux premiers obstacles. Cette imposante muraille édifiée sous le règne de Moulay Ismaïl pour défendre l'entrée de la cité fut percée de portes monumentales, de tours et de bastions.


Les portes Bab el Khémis et Bab el Mansour el Aleuj : un certain nombre de portes particulièrement mises en valeur sur le plan décoratif donnent accès à un palais ou à un sous-ensemble ou même à la Kasbah dans son ensemble. Ce sont essentiellement ces portes qui justifient l'appellation de « Meknès, Capitale aux belles portes ».

Bab el Khemis constituait l'entrée principale de la ville des jardins et de l'ancien mellah (le quartier juif). Elle fut bâti au XVIIe siècle, sur un terrain offert par Moulay Ismail à un médecin juif qui avait guéri l'une de ses princesses. La porte, encadrée de deux bastions ornés d'écoinçons à cartouches verts, arbore une riche décoration où se mêlent ornements curvilignes très colorés et caractères coufiques.

Une inscription gravée sur le fronton de la porte traduit l'ambition du sultan qui la commanda :

« Je suis la porte ouverte à tous les peuples, qu'ils soient d'Occident ou d'Orient ».

 



Commentaires (1)

Anonyme le 06/07/2019
derbe el hakhamme


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