Statistiques

Date de création : 28.02.2014
Dernière mise à jour : 02.12.2025
19967 articles


Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· JUIFS DU MONDE. HISTOIRE. PERSONNAGES. (3325)
· ROIS.PRINCES.LA COUR ROYALE DU MAROC (261)
· JUIFS. CAMPS DE LA MORT. NAZIS. SHOAH. (2401)
· CÉLÉBRITÉS. COMÉDIENS. ARTISTES. (28)
· 1-RÉCIT D'UNE ENFANCE A RABAT. (219)
· TOUR DU MAROC EN 365 JOURS ET +.2013. (399)
· MELLAHS, ARTISANS ET VIE JUIVE AU MAROC. (252)
· CIMETIÈRES ET SAINTS JUIFS DU MAROC. (283)
· ROTHSCHILD. FAMILLES. DESCENDANCES. (448)
· ANNÉES 60. ANNÉES YEYE. (303)

Derniers commentaires Articles les plus lus

· NABILLA BENATTIA.
· PRINCESSES ET PRINCES DU MAROC.
· LISTES DES PRÉNOMS HÉBRAÏQUES.
· PIERRES SUR LES TOMBES JUIVES ?
· LA CHANSON D'AUTREFOIS: TRABADJA LA MOUKERE.

· JEU DE NOTRE ENFANCE LA CARTE MAROCAINE: RONDA.
· ZAHIA DEHAR.
· PRINCESSE LALLA LATIFA HAMMOU DU MAROC.
· C’ÉTAIT LES DISCOTHÈQUES DE NOTRE JEUNESSE A PARIS.
· LES JUIFS CONNUS FRANCAIS.
· LA MAHIA EAU DE VIE MAROCAINE.
· LES FRERES ZEMMOUR. CRIMINELS JUIFS FRANCAIS.
· LE MARIAGE TRADITIONNEL AU MAROC.
· FEMMES INDIGÈNES POSANT NUES AU MAROC.
· LES EPOUSES DU ROI HASSAN II DU MAROC.

Voir plus 

Rechercher
Thèmes

carte center merci histoire centerblog image sur vie monde afrique saint enfants presse photo place photos

LE PHOTOGRAPHE BRESILIEN ALECIO DE ANDRADE.

Publié le 11/11/2019 à 17:54 par rol-benzaken Tags : center merci histoire centerblog image sur vie monde afrique saint enfants presse photo place

Le photographe Alécio de Andrade, né en 1938 au Brésil, est arrivé à Paris en 1964 où il vécut jusqu’à sa disparition en 2003.

Poète, pianiste et ami des écrivains et des musiciens, il réalise de nombreuses images dans le Marais en 1974 et 1975, avant de s’installer rue des Rosiers en 1982.

Son témoignage sur le Pletzl – « petite place » en yiddish –, le quartier traditionnel des juifs ashkénazes depuis la fin du XIXe siècle, et sur la vie quotidienne des habitants est un regard spontané sur le petit peuple de la rue empreint de tendresse et de poésie.

Le photographe sait saisir des regards, des sourires d’enfants ou d’adultes ; il sait capter le détail qui fait l’humanité du moment, et son évocation d’un temps aujourd’hui révolu nous révèle la vie de cet emblématique quartier, alors encore authentique et populaire.

Alécio de Andrade a effectué entre 1965 et 2002, en tant que reporter de presse, correspondant à Paris de l’hebdomadaire Manchete et membre associé de l’agence Magnum, de nombreux reportages photo dans le monde entier. Ses images ont paru dans NewsweekFortuneAmerican PhotographerGéo, Le Nouvel Observateur, Le FigaroSternIl Tempo et dans son pays dans le Jornal do BrasilFatos e Fotos.

L’exposition s'est composée de soixante-cinq photographies originales présentées au rez-de-chaussée du musée ; elle est complétée par des images anciennes du Pletzl au début du XXe siècle.

Lors de la préparation de l’exposition, nous avons cherché à identifier les personnes figurant sur les images. Même si, grâce à la complicité des résidents du Marais, nous avons pu retrouver quelques noms, il reste encore beaucoup à faire !

Aussi, si vous vous reconnaissez – ou si vous reconnaissez un proche – nous vous invitons à nous contacter par un commentaire.

En 1974 et 1975, le quartier juif du Marais à Paris est transformé par l'arrivée récente de juifs d'Afrique du Nord (séfarades), chassés des pays maghrébins à la suite de leurs indépendances politiques.

Les fêtes communautaires rythment également le quotidien de ces familles d'immigrés. Le photographe saisit le portrait d'un jeune couple coiffé d'un voile lors d'un mariage traditionnel dans la synagogue de la place des Vosges. Une cérémonie célébrée sous l'œil du photographe, par le rabbin Charles Liché portant l'habit traditionnel, un ancien déporté très respecté dans la communauté juive. Cette petite synagogue avait été construite selon le rite ashkénaze dans un ancien oratoire place des Vosges, alors qu'elle abritait une forte population séfarade. Certains clichés montrent des moments de la prière ou d'étude religieuse, telle cette photographie d'un fidèle à la synagogue dite le « temple nord-africain », rue des Écouffes, ou encore celle du fils de M. Melloul récitant un extrait de la Torah à la synagogue des Tournelles.

Ces images retracent également les souffrances subies par les juifs au XXe siècle. C'est le cas de la photographie d'une dame âgée, Madame Rosa Tzewick, rescapée d’Auschwitz, sur le pas de sa porte entrouverte au 2e étage du 19, rue des Rosiers. Handicapée, elle attend que ses voisins lui rapportent ses courses. Une histoire également présente dans cet autre cliché du restaurant Jo-Goldenberg à l'angle du 7, rue des Rosiers, qui fut la cible d'un attentat antisémite en 1982, provoquant six morts et vingt-deux blessés. Le magasin de vêtement qui l'a aujourd'hui remplacé n'a gardé en souvenir que les mosaïques de la devanture.

L'objectif du musée est de redonner ainsi vie à l'histoire de ce quartier, en identifiant notamment les personnes immortalisées par le photographe : il a, pour ce faire, lancé un appel afin de recueillir des témoignages de l'époque. Une autre manière de rendre hommage au photographe lusophone attaché aux habitants du Pletz.

image

12 rue Pavée Paris. 1975.

image

Devant le restaurant Jo Goldenberg. Angle du 7, rue des Rosiers et du 18, rue Ferdinand Duval, 1975

image

Paris.  Boucherie Saada, 17 rue des Rosiers. photo 1975. 

Image d'autrefois.

Deux enfants se tiennent debout à l'entrée d'un commerce juif rue des Rosiers.

Les saucisses qui pendent dans la vitrine peuvent laisser penser qu'il s'agit d'une charcuterie ou une boucherie.

De chaque côté de l'entrée des étoiles de David ornent la vitrine.

La rue des Hospitalières-Saint-Gervais vers 1950, quand le Marais était encore un quartier populaire et les rues pleines de vie (Paris 4ème).

Devant les 44 et 46 rue des Rosiers, 1975.

image

Boucherie Emouna. 25 rue des Rosiers. Paris. 1975.

 

Pendant l'occupation.

image

image

image