Date de création : 28.02.2014
Dernière mise à jour :
30.11.2025
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frequenté aussi fin des années 70 .pour info le navy club ex bal de la marinne, etait situé bd de l hopi
Par Anonyme, le 27.11.2025
très intéressant.. ..bravo pour la recherche
Par Anonyme, le 25.11.2025
,
Par Anonyme, le 25.11.2025
bonjour
je suis né en 1957 à rabat au 50 rue marie feuillet ! j'aimerai y revenir en pèlerinage... je vais p
Par Max CAMPAYS, le 16.11.2025
croco à boucle de chez weston (je les ai encore) et costard jean raymond, centure en croco et briquet dupont d
Par Anonyme, le 14.11.2025
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Le baron Jacob Mayer, dit James de Rothschild.
(né à Francfort-sur-le-Main le 15 mai 1792 et mort à Paris le 15 novembre 1868) est un banquier français, fondateur de la branche de Paris de la famille Rothschild.
Devenu un personnage de roman, il inspira à trois grands écrivains français les figures de François Leuwen, le père du héros de Stendhal dans Lucien Leuwen, du baron de Nucingen, dans la Comédie humaine de Balzac, et enfin du banquier Gundermann, dans l'Argent de Zola.
Photographie de James de Rothschild (entre 1845 et 1861).

Jacob (James) Rothschild est le fils de Mayer Anschel Rothschild (1744-1812), fondateur de la dynastie.
Il épouse en 1824 sa nièce la baronne Betty de Rothschild (1805-1886), fille de Salomon Mayer von Rothschild, frère de James et fondateur de la branche de Vienne. Gudule, sa mère, mourut en 1849, à 96 ans.

Selon Pierre Assouline dans son livre Le portrait (2007), Betty, qui fut la protégée de la reine Marie-Amélie, était anti-révolutionnaire, antidémocrate, antirépublicaine, et nostalgique de l'Ancien Régime ; elle détestait Napoléon III (op. cit., p 45) et ouvrit à son mari les portes des salons du faubourg Saint-Germain.
Ingres, qui l'aurait appelée « Le Cygne », fit en 1848 un célèbre portrait, « sacré » pour ses descendants au point de le faire copier à plusieurs exemplaires, qui faillit être englouti dans les mines allemandes d'Alt Aussee avant d'être restitué par l'État à la famille. Jusqu'en juin 2007 il orna la bibliothèque de l'ex-hôtel Lambert à Paris, alors possédé par Guy de Rothschild (le portrait a été reproduit par Assouline avant la vente de la demeure).
Naîtront du couple une fille : Charlotte (1825–1899), puis quatre fils : Alphonse (1827–1905), Gustave (1829–1911), Salomon (1835–1864), Edmond (1845–1934).
Winston Churchill, moquant l'opportunisme de ces enfants, les surnommera « Rothschildren »

Carrière dans la banque et politique
Arrivé à Paris en mars 1811, afin de créer la filiale française de la « Maison Rothschild », James installe en 1815, après avoir spéculé sur la chute de l'Empire, l'établissement financier « MM. de Rothschild Frères ».
Il participe avec sa famille au financement de l'effort de guerre de la coalition menée par la Grande-Bretagne contre Napoléon Ier, et celle-ci terminée, parviendra à retrouver les faveurs du gouvernement français, d'abord en procurant à Louis XVIII les cinq millions de francs « nécessaires à la dignité de son retour », puis fréquentant assidûment le duc de Richelieu.
Il aidera le gouvernement de la Restauration, puis celui de la monarchie de Juillet, et gèrera la fortune personnelle du roi Louis-Philippe. Il financera l’État belge nouvellement indépendant, l’Indépendance grecque, l’Unité italienne, secourt les trésoreries de l’Espagne, de l’Autriche et des États-Unis.
Pionnier des chemins de fer, il obtient la concession de la Compagnie des chemins de fer du Nord (1843) qui sera la plus rentable des entreprises ferroviaires.
Il fut président de la Société du Canal de jonction de la Sambre à l'Oise qu'il créa avec l'aide de la Société générale de Belgique et son gouverneur, le comte Ferdinand de Meeûs ; il fut conçu pour amener de Belgique le charbon nécessaire à chauffer les Parisiens.
Il fut chargé en 1855 (Exposition universelle de Paris) de l'organisation de l'association internationale pour l'adoption du système métrique universel qui aura comme principale tâche l'uniformisation des poids, mesures et monnaies.
Sous la Monarchie de Juillet, il est avec le Roi l’homme le plus riche de France avec en 1847 l'énorme capital de 40 millions de francs.
Après avoir été anobli par l'empereur d'Autriche ainsi que ses frères en 1817 (le titre n'est pas reconnu en France contrairement à la légende), il est nommé consul général d'Autriche à Paris par Metternich en 1821. En 1829, il devient membre du Cercle de l'Union.
Son fils aîné Edmond ira plus discrètement que sa mère faire ses adieux au comte de Paris au château d'Eu partant pour l'exil (Assouline).
Toujours proche du pouvoir, vers 1851 James servit de cavalier à Eugénie de Montijo se rendant à un bal offert par le futur Napoléon III au Palais des Tuileries.

Fin de vie
Succombant à une "attaque de jaunisse", à Paris le 15 novembre 1868, il meurt en laissant une fortune de 150 millions de francs-or et une collection de 65 tableaux de maîtres anciens (Rembrandt, Fragonard), et 40 toiles des écoles hollandaise et flamande ; son premier achat en 1821 avait été La Laitière de Greuze (Paris, musée du Louvre), et au début du XIXe siècle il acquit à Londres Le porte-enseigne de Rembrandt (1636) qui passa dans la collection de son arrière-petit-fils Élie de Rothschild (reproduit par Douglas Cooper dans Les Grandes collections privées éditions du Pont-Royal, 1963, p.175).
Sa famille reçut les condoléances de 4 000 personnes, dont le duc de Cambacérès et le prince de Metternich, sur les 6 000 qui se présentèrent chez lui.
Les Parisiens occupèrent en masse trottoirs et chaussées de la rue Laffitte jusqu'à la porte Saint-Denis pour voir passer le convoi funèbre très simple, selon la tradition israélite.
Immédiatement suivi par ses trois valets de chambre, sans les honneurs militaires auxquels sa grand'croix de la Légion d'honneur lui donnait droit mais qui furent déclinés par les siens, sans discours officiels, James fut inhumé, comme son père, « à l'ombre de la synagogue, de sa maison et de sa famille ».
Il repose, avec sa famille, dans le carré juif du cimetière du Père-Lachaise (division 7).
Sépulture de la famille Rothschild comportant entre autres :
James de Rothschild (1792-1868),
Betty de Rothschild (1805-1886),
Charlotte de Rothschild (1825-1899),
Arthur de Rothschild (1851-1903),
Alphonse de Rothschild (1827-1905),
Béatrice de Rothschild (1864-1934),
Édouard de Rothschild (1868-1949),
Alain de Rothschild (1910-1982).
Edmond de Rothschild (1845-1934) y a été enterré de 1934 à 1954 avant d'être transféré à Ramat HaNadiv (Israel).
À l'origine, monument en forme de chapelle cubique, toit à quatre pans, porte en bronze de style grec, lettre R gravée sur le fronton. Le monument a depuis été agrandi pour rejoindre l'avenue Rachel.


Résidences
Déménageant deux fois en deux ans, il passa de la rue Le Peletier à la rue de Provence, puis acheta le 10 décembre 1818 l'hôtel particulier de la rue d'Artois (actuelle rue Laffitte) construit pour le banquier Laborde (guillotiné en 1794), occupé ensuite par la reine Hortense, qui le vendit au banquier viennois Fries et au commerçant praguois Lamel ; James y installa ses appartements dans le corps de logis central et ses bureaux dans les ailes latérales, et cette adresse prestigieuse resta celle de sa famille.
La demeure avait été reconstruite en 1836 en style gothique et Renaissance par Bellenger et Duponchel; ensuite, à la mort de Talleyrand, James acquit en juillet 1838 pour 1,2 million de francs l'hôtel de Saint-Florentin, 2, rue Saint-Florentin surnommé par Henri Heine : « le Versailles de la ploutocratie parisienne ». De là data sa véritable ascension mondaine.
« Rue Lafitte, les lambris sont cachés sous des étoffes merveilleuses, brodées, brochées, lamées et si épaisses, si fermes qu'elles tiennent debout elles-mêmes. Les rideaux sont fabuleusement beaux ; on les met doubles, on les met triples, et on met partout. Les meubles sont tous dorés, les murs aussi. » Vicomte de Launay (cité par Muhlstein).
James y loua un appartement à la princesse de Lieven et avec son épouse ouvrit cette « usine à réceptions » quatre soirs par semaine et le samedi soir pour un bal où l'on croisait Delacroix, Balzac – à qui il aurait inspiré le personnage du banquier Nucingen – Berlioz, Rossini, Chopin, qui dédia à leur fille unique Charlotte sa quatrième ballade en fa mineur, et qui fut portraiturée par Ary Scheffer (œuvre reproduite par Muhlstein).
Le Château de Ferrières (Seine-et-Marne) (Ferrières-en-Brie).
Château de Ferrières (Ferrières-en-Brie).

Château Rothschild (Boulogne-Billancourt).
Château Lafite Rothschild en 2008, en ruine.
Château Rothschild (Boulogne-Billancourt).

Château Lafite Rothschild.
