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Date de création : 28.02.2014
Dernière mise à jour :
17.12.2025
20060 articles
l observatoire rue caumartin sydney y a mixé
Par Anonyme, le 08.12.2025
oui...au collège jean bart à grenoble....
Par Anonyme, le 06.12.2025
frequenté aussi fin des années 70 .pour info le navy club ex bal de la marinne, etait situé bd de l hopi
Par Anonyme, le 27.11.2025
très intéressant.. ..bravo pour la recherche
Par Anonyme, le 25.11.2025
,
Par Anonyme, le 25.11.2025
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Lalla Joumana (cousine de S.M. Mohammed VI, fille de S.A.R. Lalla Fatima Zahra).
Soeur de Moulay Youssef et de Moulay Abdallah.
Elle est l’épouse de l’homme d’affaires iranien Mohammed Reza Nouri Esfandiari, un proche de l’ex-reine d’Iran Soraya, avec qui elle a deux enfants.

Mohammed VI a nommé plusieurs ambassadeurs lors du conseil des ministres le 6 février à Laâyoune. Parmi eux, sa cousine Lalla Joumala. Cette dernière qui représentera désormais le royaume à Washington occupait déjà le poste d’ambassadeur au Royaume-uni. Février 2014.

A Londres, dans l’une des plus grandes ambassades du Maroc, le roi a placé une femme de confiance : sa cousine. Une chrifa presque inconnue au bataillon des Alaouites mais qui joue, depuis, dans la cour des grands. Les médias publics et la MAP, en parlant de ses activités, l’appellent « Son Excellence Chrifa Lalla Joumala Alaoui ». L’ambassadrice du royaume à Londres est une diplomate au sang bleu : c’est la fille de Lalla Fatima Zahra, sœur de Hassan II et de Moulay Ali, son cousin.
Elle tient son prénom peu commun de sa grand-mère paternelle, l’une des sœurs de Mohammed V. Sa nomination à la tête de la représentation diplomatique de Queens Gate Gardens, en 2009, rappelle le parcours de sa tante Lalla Aïcha qui avait occupé le même poste en 1965.
« Le Palais reprenait ainsi en main la prestigieuse représentation auprès de l’une des plus vieilles dynasties de l’Europe et du monde », analyse un connaisseur des arcanes de la diplomatie chérifienne. Mais contrairement à Lalla Aïcha qui était une figure publique, sous le règne de Mohammed V, Lalla Joumala vivait dans l’anonymat comme c’est le lot de dizaines de descendants de la dynastie régnante. Rien ne semblait la destiner à ce haut poste diplomatique.
Comme la plupart des princesses, Lalla Joumala, qui a l’âge de Mohammed VI (elle est née en 1962), a grandi dans les allées du Méchouar. Elle suit ses premiers cours au Collège royal sous l’œil attentif des hommes de confiance de Hassan II, des fkihs et des maîtres d’école en costume-cravate, comme le veut la tradition du Makhzen. Mais l’adolescente, qui a une place particulière dans le cœur du monarque, eu égard à l’estime dans laquelle il tient ses parents, commence à montrer des signes de rébellion.
Elle veut quitter l’école du Méchouar pour un autre établissement de la capitale. Hassan II refuse et ne tolère aucune discussion au moment où il est question de rejoindre une école de la Mission française. Il ne restera pas inébranlable. La jeune princesse maintient la pression, surtout que son père est rentré de France quelques années plus tôt, et obtient gain de cause. Elle intègre le lycée Descartes de Rabat.
« Elle n’était pas particulièrement brillante et d’ailleurs ne faisait rien pour se faire remarquer », se souvient une ancienne élève de sa promotion. Son Bac B en poche, décroché en 1980, la jeune princesse doit choisir un établissement universitaire. Au lieu de mettre le cap sur la France, voire les Etats-Unis comme beaucoup d’autres membres de la famille royale, elle fait des pieds et des mains pour convaincre son entourage, Hassan II en premier lieu, de l’inscrire dans une université londonienne. Ce sera alors l’Ecole des études orientales et africaines (School of Oriental and African Studies, SOAS) relevant de l’Université de Londres et classée dans le top 5 des grandes écoles publiques britanniques.
De retour au Maroc, la fille aînée de Lalla Fatima Zahra n’en fait une nouvelle fois qu’à sa tête. Au lieu de Rabat, elle choisit de s’installer à Casablanca. Elle lit beaucoup et s’intéresse particulièrement aux questions humanitaires. Après un bref passage à Bank Al-Maghrib, elle s’engage corps et âme dans le caritatif. Son cadre de travail semble avoir été taillé sur mesure pour elle : elle officie au sein de l’association « Dar Al Ihsane », présidée par Lalla Hasna, sœur de Mohammed VI, qui s’occupe encore aujourd’hui de près de 400 orphelins à Casablanca.
Elle effectue ses nouvelles missions tout en restant éloignée des projecteurs. Ce qui ne l’empêchera pas de se faire une place dans les salons huppés de Casablanca et Rabat. Elle noue de solides amitiés avec des personnalités publiques, mais aussi et surtout avec de grands mécènes. Et les dons suivent à volonté pour « Dar Al Ihsane », ONG qui peut aujourd’hui se payer le luxe de disposer de deux centres aux quartiers L’Oasis et Polo à Casablanca, en plus d’employer près de 200 personnes.
Mais Lalla Joumala peut surtout compter sur ses liens de parenté avec les locataires du Méchouar. « En plus des princesses, elle a toujours eu droit à un traitement de faveur de la part de Mohammed VI, qui apprécie son sens de l’engagement et surtout sa discrétion », commente une source associative rbatie. « Avec sa petite coupe et son éternelle peau de bébé, elle était toujours habillée comme peut l’être une jeune aristocrate britannique descendant d’une famille conservatrice », évoque une journaliste marocaine qui l’a croisée à maintes reprises. C’est-à-dire sobrement, mais non sans élégance.
En cette fin des années 1990, il se chuchote déjà dans les salons de Rabat que Lalla Joumala pourrait être nommée ambassadrice dans une capitale européenne. Il n’en sera rien. C’est finalement en 2001 que les Marocains et le monde entier découvrent vraiment cette cousine du roi. Mohammed VI lui confie la présidence de la délégation officielle lors d’une assemblée générale extraordinaire de l’ONU sur le sida, où elle donne lecture d’un message royal. Parfaite anglophone et dotée du sens du contact, elle accomplit sa mission avec brio.