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Date de création : 28.02.2014
Dernière mise à jour :
22.12.2025
20065 articles
bonjour ,
je suis à la recherche du tombeau familial de la famille francis bataillard. la famille de ma grand
Par Anonyme, le 20.12.2025
l observatoire rue caumartin sydney y a mixé
Par Anonyme, le 08.12.2025
oui...au collège jean bart à grenoble....
Par Anonyme, le 06.12.2025
frequenté aussi fin des années 70 .pour info le navy club ex bal de la marinne, etait situé bd de l hopi
Par Anonyme, le 27.11.2025
très intéressant.. ..bravo pour la recherche
Par Anonyme, le 25.11.2025
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Les heures sombres de l’histoire nazie au travers des portraits d’hommes et de femmes qualifiés de « criminels de guerre ».
30 CRIMINELS DE GUERRE NAZIS AU SERVICE DE HITLER.

Else Krüger, née le 9 février 1915 à Hambourg et décédée le 24 janvier 2005, est une secrétaire Allemande qui travaille pour le parti nazi pendant la Seconde Guerre mondiale.
Secrétaire de Martin Bormann, elle reste dans le Führerbunker pendant la bataille de Berlin. Elle était avec Eva Braun, Gerda Christian, Traudl Junge et Constanze Manziarly quand Adolf Hitler a dit qu'elles devaient toutes se préparer pour aller au Berghof avec les autres occupants du bunker. Elle était présente lorsque Braun a dit à Hitler qu'elle ne le quitterait jamais et l'embrassa. Dans un geste d'amitié, Hitler donne à chacune des femmes une capsule de cyanure. L'après-midi du 30 avril 1945, Hitler et Eva Braun se suicident.
Krüger quitte Berlin le 1er mai 1945 avec un groupe dirigé par le SS-Brigadeführer Wilhelm Mohnke. Ils sont découverts se cachant dans un sous-sol le jour suivant. Après la guerre, elle fut interrogée par les Britanniques. Elle a par la suite épousé son interrogateur britannique, Leslie James (1915-1995) le 23 décembre 1947 à Wallasey, au Royaume-Uni. Elle vécut ensuite sous le nom d'Else James à Wallasey. Elle est décédée en Allemagne le 24 janvier 2005 à l'âge de 89 ans.
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Wilhelm Brückner, né le 11 décembre 1884 à Baden-Baden et mort le 18 août 1954 à Herbsdorf en Haute-Bavière, est un militaire allemand. Il fut membre du parti national-socialiste et jusqu'en 1940 l'adjudant-chef et garde du corps d'Adolf Hitler.
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Otto Max Koegel (16 October 1895 – 27 June 1946) was a Nazi officer who served as a commander at Lichtenburg, Ravensbrück, Majdanek and Flossenbürg concentration camps.
Otto Max Koegel, né le 16 octobre 1895 à Füssen, mort le 26 juin 1946 à Nuremberg, était un officier nazi, qui commanda le camp d'extermination de Majdanek d'août à octobre 1942. Puis le camp de concentration de Flossenbürg du 29 avril 1943 au 23 avril 1945. Il se suicida peu après avoir été condamné à mort.
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Otto Weidinger (27 mai 1914 - 11 janvier 1990) était un membre de la Waffen-SS et le dernier commandant du 4e régiment « Der Führer » de la 2e panzerdivision SS Das Reich, au cours de la Seconde Guerre mondiale.
SS-Obersturmbannführer, il a été récipiendaire de la Croix de fer. Issu de la moyenne bourgeoisie, il rejoint l'Allgemeine-SS en juillet 1933, puis s'inscrit au NSDAP en septembre de la même année. Après une formation à Dachau, il rejoint en novembre 1934 la SS-Verfügungstruppe, qui préfigure la Waffen-SS. Promu au grade de caporal en mars 1935, il reçoit ensuite une formation dans l'école des cadets de la SS à Brunswick. Il participe à l'Anschluss et est ensuite promu comme sergent-chef, puis comme adjudant et décoré. Weidinger prend également part à l'occupation du territoire des Sudètes, ce qui lui vaut sa seconde décoration, puis à l'invasion des Balkans, au cours de laquelle son unité se rend coupable de massacre par fusillades et pendaisons à Pancevo, avant la prise de Belgrade.
Après le déclenchement de invasion de l'Union Soviétique, il est promu capitaine, puis commandant du bataillon de reconnaissance de la division. Il fait partie des 5 000 hommes du dernier groupe de combat engagé dans la retraite d'Ukraine en avril 1944. Il est également l'auteur de plusieurs ouvrages révisionnistes dont Tulle et Oradour, une tragédie franco-allemande parlant des massacres de Tulle et d'Oradour-sur-Glane, édité à compte d'auteur, dont la circulation, la distribution et la mise en vente ont été interdites par un arrêté du ministre de l'intérieur du 10 janvier 1991 en application du décret-loi (abrogé) du 6 mai 1939.
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Calesson-Kulessa Otto né le 04 septembre 1892 à Rastenburg. Scharführer.
Dit qu’il a été forcé de joindre la SS et a été envoyé à Belsen (après Strutthof et Mittelbau puis Nordhausen) où il serait arrivé le 10 avril 1945 avec un train d’environ 35 wagons de prisonniers où il était avec 124 autres membres de la SS durant 5 jours. Il dit avoir été responsable à Belsen du Block 88 où étaient 600 prisonniers. Condamné à 15 ans de prison, il a été libéré en 1955.
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Irmgard Huber (1901-1983) était l’infirmière en chef de la clinique Hadamar en Allemagne, un établissement psychiatrique. À partir de la fin de 1939, il a été exploité comme l’un des six principaux centres pour Action T4, un programme secret de stérilisation et d’euthanasie dans l’Allemagne nazie. Près de 15 000 citoyens allemands ont été tués ici, dont des milliers d’enfants.
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Félix-Victor-Henri Martin, dit le « Docteur Martin », était un médecin et militant nationaliste français, né en 1895, décédé en 1969.
Ancien interne des hôpitaux, le docteur Martin avait combattu volontairement au front pendant la Grande Guerre. À la fin du conflit, il devient médecin spécialiste des voies respiratoires à la Salpetrière et aux enfants malades à Paris, puis ouvre son propre cabinet. Dans les années 1920, il est membre de l'Action française de Charles Maurras, et est le secrétaire général adjoint de la Ligue d'AF dans la région parisienne. Il en fut exclu en 1929 pour avoir soupçonné Pierre Lecœur, rédacteur au journal monarchiste, d'être un indicateur de la police. Ce départ coïncida de peu avec celui des frères Claude et Gabriel Jeantet. Après avoir été le conseiller de Henri Dorgères, le dirigeant du mouvement paysan des « chemises vertes », il est en 1935 l'un des fondateurs de CSAR, organisation nationaliste clandestine plus communément appelée La Cagoule, dirigée par Eugène Deloncle. Celui-ci le charge du 2ème Bureau, c'est-à-dire les services de renseignements de l'organisation, et son surnom est alors « le Bib ». Son travail consistait à mener des filatures, répertorier des information personnelles et établir des fiches sur les adversaires politiques de la Cagoule.
En 1937, tandis qu'une rafle frappe les membres de la Cagoule, il réussit à s'enfuir avec Jean Filliol, et s'exile à San Remo en Italie, accompagné de sa femme et de ses enfants. Suite à une grâce d'Édouard Daladier, il revient en France pour devenir capitaine médecin à l'hôpital de Bicêtre. Après la défaite de 1940, il participe aux Groupes de Protection (GP), une organisation dépendant du Centre d'informations et d'études (CEI) de François Métenier et du colonel Groussard. Saluant l'arrivée au pouvoir du maréchal Pétain, mais hostile à toute forme de collaboration (elle épiait notamment les agissements de la Gestapo et des autorités militaires allemandes), elle regroupait majoritairement d'anciens cagoulards.
En décembre 1940, dans le fil de son antigermanisme, il monte l'opération visant à enlever Pierre Laval, jugé trop proche des Allemands. Laval est libéré peu après par Otto Abetz, tandis que le CEI et les GP sont dissous peu après (même s'ils continuaient à fonctionner officieusement). Arrêté en mars 1942, il est transféré à Castres, Vals, puis Évaux-les-Bains, où il rencontra notamment Roger Stéphane, dont il fut l'ami malgré leurs divergences politiques. Après s'être évadé, il rejoint le maquis et le « réseau Roy », participe à la libération de Lyon, et s'engage dans la Septième Armée du général Alexander Patch, où il accomplit plusieurs missions spéciales et dangereuses en Alsace et sur le Rhin.
Lors du procès de La Cagoule en 1948, le docteur Martin est condamné à une peine de déportation, qu'il n'accomplira pas, étant de nouveau en cavale. Il reprendre ses activités clandestines, désormais contre La IVème République pour le maintien de l'Algérie française. Il participe dans les années 1950, avec les généraux Lionel-Max Chassin et Paul Cherrière, à l'organisation appelée « Grand O », active de 1954 à 58. En juin 1957 à la gare Saint-Lazare de Paris, il est arrêté par la police. Considérant qu'il ne constitue pas une menace pour le régime, il est mis en liberté provisoire en novembre. Après le premier putsch d'Alger, dont il est l'un des instigateurs, il rejoint le Mouvement populaire du 13 mai, dit MP-13. Collaborateur au journal Salut public de l'Algérie française), organe du MP-13, il est le conseiller de Robert Martel, avec lequel il finit par se brouiller.
Proche de l'Organisation armée secrète (OAS), il est à nouveau recherché pour sa participation à la « Semaine des barricades » à Alger en janvier 1960, puis, encore une fois, pour son rôle dans le Putsch des Généraux du 23 avril 1961. Cette fois, son anti-gaullisme ne lui est pas pardonné : arrêté pour de bon, il est condamné à 10 ans de travaux forcés en octobre 1963 par la Cour de sûreté de l'État. Il est décédé le 6 juin 1969 à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre, où il avait été mobilisé en 1939 comme médecin. Il est le père de Danièle Martin, journaliste au bimensuel nationaliste Monde & Vie et veuve de Pierre de Villemarest. Le parcours d'Henri Martin reste un symbole de l'activisme politique, ayant passé la totalité de sa vie dans une semi-clandestinité, et étant l'une des rares personnes à avoir été traquées par la police sous quatre régimes différents.
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Aleksandras Lileikis was born on June 10, 1907, in Lithuania. He joined the *34 Saugumas, the Lithuanian plainclothes "security police," in 1927.
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Georg-Henning Graf von Bassewitz-Behr, (Georg-Henning, Comte de Bassewitz-Behr), né le 21 mars 1900 dans un comté de Lützow, mort en janvier 1949 à Magadan, était un SS-Gruppenführer, un Generalleutnant de la Waffen-SS et de la Police durant la Seconde Guerre mondiale.
Du 22 novembre 1942 jusqu'au 24 mars 1943, il fut Höherer der SS und Polizeiführer (HSSPF) de la Russie centrale à Moguilev. Du 16 février 1943 au 8 mai 1945, il fut HSSPF du Wehrkreis X (HSSPF de la mer du Nord) à Hambourg. Le 1er juillet 1944, il est promu Generalleutnant de la Waffen-SS, après être déjà devenu le 20 avril 1943 SS-Gruppenführer et Generalleutnant de la Police.
Il fut acquitté en août 1947 au procès du Curiohaus de Hambourg où il comparaissait comme criminel de guerre puis il fut livré le 16 septembre 1947 à l'administration soviétique. Pour la mort de 45 000 civils, il fut condamné à 25 années de travaux forcés à effectuer dans la Région de Dnipropetrovsk. Il mourut deux ans plus tard dans un camp de travail en Sibérie orientale.
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Anton Wintersteiger (30 avril 1900 à Salzbourg ; 8 août 1990 ibid.) était à partir de 1934 sur le premier – jusqu’à l’Anschluss » illégal – Gauleiter de Salzbourg.
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Josef Wagner (12 Janvier 1899 - 22 avril ou 2 mai 1945) est un homme politique du NSDAP. Il fut Gauleiter de Sud-Westphalie, et de Silésie.
Bormann, Himmler et Goebbels se défient de Wagner, jugé trop proche des catholiques. Son adjoint en Silésie, Fritz Bracht, et le chef de la police local, Udo von Woyrsch intriguent contre lui. Le 9 novembre 1941, Hitler le relève de ses fonctions. Le 12 octobre 1942, Wagner est exclu du Parti national-socialiste des travailleurs allemands. Son adjoint, Fritz Bracht, le remplace immédiatement. A partir de l'automne 1943, Josef Wagner est surveillé par la Gestapo d'Himmler. Il se retire à Bochum. Après l'attentat du 20 juillet 1944, Josef Wagner est arrêté par la Gestapo et emprisonné au siège de la Gestapo à Berlin. Les circonstances de sa mort sont incertaines. Le 22 avril 1945, Wagner aurait été exécuté par la Gestapo à Berlin. Mais une autre source le fait exécuter par les Soviétiques, le 2 mai 1945.
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Bernhard Rust, né le 30 septembre 1883 à Hanovre, mort le 8 mai 1945 à Berne, Basse-Saxe, a été de 1934 à 1945, pendant le Troisième Reich, ministre (Reichsminister) de la Science et de l'Éducation.
Professeur dans un lycée de Hanovre, il rentre au parti national-socialiste en 1922 ; parallèlement à son activité d'enseignement il est Gauleiter pour le parti nazi de 1925 à 1930 dans la région de Hanovre. Il est élu au Reichstag en 1930. Nommé en février 1933 (après l'arrivée au pouvoir d'Hitler) commissaire à l'éducation pour la Prusse, il accède le 1er juin 1934 à l'importante fonction de ministre de la Science et de l'Éducation et à la Formation du peuple (Reichsminister für Wissenschaft, Erziehung und Volksbildung). Il avait défini sa politique d'éducation par la phrase suivante: « Nous avons besoin d'une nouvelle race aryenne dans nos universités, car sinon nous perdrons la bataille du futur (...) la tâche principale de l'éducation est de former des nationaux-socialistes. »
Un des quelques dignitaires nazis à être resté au pouvoir pendant toute la durée du régime, il y a joué un rôle important, notamment pour l'application des lois raciales de 1933 dans l'Université. Toutefois, il n'était pas prisé par les plus hauts dignitaires du régime, comme Goebbels, Himmler ou Rosenberg, qui interféraient fréquemment dans son domaine de responsabilité et le considéraient comme quantité négligeable. Il fut constamment sous la pression et la direction de Goebbels. En 1945, il fait un plan pour essayer de simplifier l'orthographe allemande. Apprenant la capitulation allemande le 8 mai 1945, il se suicide.
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Fritz Bracht, né le 18 janvier 1899 à Heiden (Allemagne), mort le 9 mai 1945 à Kudowa Zdrój (Pologne), homme politique allemand, membre du parti nazi et de la SA. Proche collaborateur de Josef Wagner, il fut notamment Gauleiter de Haute-Silésie.
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Paul Wilhelm Georg Hoffmann (3 juin 1879 à Berlin ; (né le 18 avril 1949 à Essen-Werden) était un entrepreneur allemand, homme politique du NSDAP, membre du Reichstag, NSDAP Gauwirtschaftsberater.
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Fritz Wächtler ( 7 janvier 1891 à Triebes ; (né le 19 avril 1945 à Waldmünchen) était NSDAP-Gauleiter de l’Ostmark bavarois et SS-Obergruppenführer (1944).
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Adolf Zutter (10 février 1889 à Zweibrücken ; (né le 27 mai 1947 à Landsberg) était un SS-Hauptsturmführer allemand et adjudant du commandant du camp de concentration de Mauthausen.
Zutter, membre du NSDAP (numéro de membre 3 543 330) et de la SS (membre n° 226 911), fut membre de l’équipage du camp de concentration de Mauthausen du 27 septembre 1939 au début mai 1945. Du 27 septembre 1939 au printemps 1942, il est d’abord actif comme chef de commando dans le Graben de Vienne, puis comme commandant de la garde jusqu’en juin 1942. De juin 1942 à début mai 1945, il est adjudant sous le commandement du commandant du camp Franz Ziereis dans le camp de concentration de Mauthausen.
Après la fin de la guerre, Zutter a été jugé par un tribunal militaire américain au procès de Mauthausen dans le cadre du procès de Dachau et condamné à mort par pendaison le 13 mai 1946. Dans le verdict, les excès individuels de Zutter comprenaient l’ordre et l’exécution d’exécutions ainsi que la participation à des gazages. La sentence fut exécutée le 27 mai 1947 à la prison pour criminels de guerre de Landsberg.
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Paul Moder (1er octobre 1896 à Neheim ; (né le 8 février 1942 près de Maly Kalinets, oblast de Novgorod) était un homme politique allemand (NSDAP), Freikorps et chef SS.
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Stark Hans. Untersturmführer. Né le 14 juin 1921 à Darmstadt.
Il participe alors à des cours de formation d’officier. Il est Untersturmführer. En janvier 1945 il demande à repartir au front. Il est capturé par les Russes en mai 1945 et réussit à s’enfuir deux jours après. Il travaille chez un agriculteur jusqu’à l’automne 1946. Ensuite il suit des études d’agriculture de l’automne 1946 à l’été 1948, puis en 1950 et 1951. Il est ensuite (jusqu’à son arrestation) soit professeur dans une école d’agriculture, soit employé par la chambre d’agriculture de Francfort. Il se marie en 1953 et aura deux enfants. En préventive d’avril 1959 à octobre 1963. Libéré en 1968. Il meurt le 21 mars 1991 à Darmstadt à 70 ans.
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Johann Schoberth (17 décembre 1922 à Aufseß ; (né le 8 août 1988 à Hollfeld) était un SS-Unterscharführer allemand et un membre du département politique du camp de concentration d’Auschwitz.
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Neubert Gerhard, Unterscharführer né le 12 juin 1909 à Johanngeorgenstadt (Allemagne). Formation de facteur de pianos.
Il se marie en 1934, il a trois enfants. En mai 1940 il entre dans le régiment SS de l’Est à Prague et quatre semaines après il va en Hollande où il reste un an. Après le début de la guerre avec l’Union Soviétique, il est envoyé sur le front de l’est. Son unité ayant subi des pertes considérables, elle est rapatriée à Cracovie. Au début de 1943 il est envoyé à Auschwitz. Il travaille au service de désinfection des vêtements puis est formé à Oranienburg. Lors de son retour, il est affecté au SDG service de santé (Sanitätsdienstgrad) du HKB (Häftlingskrankenbau) d’Auschwitz III Monowitz. Il y sélectionnera les prisonniers qui seront amenés au gazage à Birkenau avec le médecin SS et aussi de façon indépendante.
Les prisonniers malades n’osant pas se déclarer, sachant que du HKB ils partiraient pour la chambre à gaz, tout le camp de Monowitz a dû défiler nu et Neubert s’est chargé de la présélection dont il a présenté le résultat au médecin SS pour décision définitive. Des documents d’époque montrent que lors de la présence de Neubert, les statistiques de « transferts » (signées de sa main) augmentent. Est indiqué comme motif de ces transferts du HKB vers Birkenau « faiblesse physique » (Körperschwäche). Neubert dit qu’il avait reçu l’ordre de ne pas garder de prisonniers au-delà de 5 à 6 semaines au HKB, mais que, bien qu’il avait entendu parler de gazage de prisonniers, il ignorait que ceux qu’il sélectionnait partaient pour les chambres à gaz.
En janvier 1945, il s’occupe de la marche d’évacuation du camp annexe de Gleiwitz vers Buchenwald. Il passe ensuite un court laps de temps à Nordhausen et Neuengamme. Il est ensuite emprisonné dix semaines. Au moment du procès, il travaille comme administratif dans un aérodrome. Il sera finalement jugé incapable de participer aux débats pour cause de maladie rénale (en juillet 1964, soit treize mois avant la fin du procès). Il sera condamné à trois ans et demie de détention lors d’un autre procès.
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Franz Lucas (né le 15 septembre 1911 à Osnabrück, mort le 7 décembre 1994) fut, durant la Seconde Guerre mondiale, nazi et membre du personnel médical du camp de concentration d'Auschwitz.
Il était médecin et SS-Obersturmführer et a servi durant la même période que Josef Mengele. Lucas a exprimé sa réticence à effectuer des sélections à Auschwitz, et a été jugée trop compatissant envers les détenus des camps de concentration. En 1964, il a accompagné 16 avocats d'Allemagne de l'Ouest et un juge de crimes de guerre lors du Procès de Francfort (1963-1964). Ils avaient fait ensemble un voyage d'information en Pologne pour vérifier la véracité des témoignages au procès de 21 anciens membres du personnel des camps de concentration d'Auschwitz. Selon Lucas « C'était mon devoir d'y aller. Tout ceux qui en ont la possibilité devraient venir et voir à quoi le racisme peut conduire ».
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L' Obersharführer Oswald Kaduk est né le 26 août 1906 à Königshütte (Haute Silésie).
Fils de forgeron, cinq frères tous morts durant la Première guerre mondiale. Après l’école primaire, devient boucher en 1924. Il travaille aux abattoirs de la ville puis comme pompier. Il se marie en 1931. Il a un fils. Il entre à la SS fin 1939. Il est appelé en 1940. Formation militaire à Oranienburg, près de Berlin puis près de Varsovie. Membre de la Wachsturmbann. Au printemps 1941 il est Sturmmann. Il est blessé en Finlande. Il est ensuite envoyé à Auschwitz en 1942. En février 1943 il est Unterscharführer. Il est Block- puis Rapportführer. En tant que tel il a été associé à des sélections et a pris seul des décisions de sélections pour le gazage, notamment au Krankenbau d’Auschwitz I . En automne 1944 il est promu Oberscharführer. Il reste à Auschwitz jusqu’à l’évacuation.
De lui, le commandant de camp Rudolf Hoess a écrit : « C’est sans doute lui qui a exécuté le plus de détenus d’une balle dans la nuque. Je l’ai beaucoup observé, mais je n’ai jamais pu apercevoir la moindre émotion chez lui. ». Après guerre il a travaillé dans une sucrerie. En 1946 il est arrêté par les Soviétiques parce qu’un ancien prisonnier d’Auschwitz le reconnaît. Il est condamné à 25 ans de prison en mars 1947. Il est libéré en avril 1956. Pour le procès de Francfort, il entre en préventive en juillet 1959 et sera libéré en 1989. Il meurt en 1997 à 91 ans.
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Hantl Emil. Unterscharführer. Né le 14 décembre 1902 à Mährisch-Lotschnau.
Fils d’ouvrier d’usine. Quatre frères et sœurs. Il apprend la boulangerie à la sortie de l’école primaire puis travaille comme ouvrier non spécialisé dans une usine textile jusqu’en 1924, puis comme ouvrier agricole en Bohème durant un an et en 1935 il revient en Allemagne où il travaille comme tisserand. En janvier 1940 il est appelé dans la Waffen SS à Breslau. Après l’invasion des Sudètes, il s’inscrit au parti NS et à la SS. Il est formé comme SS tête-de-mort et muté à Auschwitz en août 1940 comme garde du camp puis comme surveillant d’un Kommando, comme fourrier et à la cuisine (à la distribution des repas). En 1942 il est affecté au HKB auprès de Wirths (médecin) puis de Klehr et de Scherpe, d’après lui au Block 21.
En tant que membre du service de santé (Sanitätsdienstgrad) il a participé à des sélections au HKB. Il est également accusé d’avoir administré des piqûres de phénol. Au printemps 1944, il est déplacé à Auschwitz III Monowitz puis dans le camp annexe de Jaworzno dont il s’occupa de la marche d’évacuation. Craignant ensuite d’être accusé de désertion, il a rejoint l’évacuation de Nordhausen. Capturé par les troupes Américaines, il a été relâché 3 semaines après parce qu’il a pu taire son appartenance à la SS et son activité à Auschwitz. Il a alors travaillé quatre ans en agriculture puis comme tisserand. Il nie l’ensemble des faits qui lui sont reprochés (piqûres de phénol, sélections, accompagnement aux gazages). En détention préventive depuis mai 1961, libéré le jour de la proclamation du jugement (19 août 1965). Il meurt en 1984 à 82 ans.
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Broad Pery est Unterscharführer il est né le 25 avril 1921 à Rio. Son père était Brésilien et commerçant, sa mère Allemande.
Il naît à Rio de Janeiro, mais vient seul avec sa mère en Allemagne peu après sa naissance. En 1926 il vit à Berlin. De 1931 à 1936 il était membre des Jeunesses hitlériennes. Il poursuit ses études jusqu’en 1941 (école technique). En 1942 il devient membre de la SS. Son bataillon est envoyé au front, lui à Auschwitz pour cause de myopie . Il est affecté à la surveillance mais demande à changer de service et faire partie de l’administration. Maximilian Grabner (chef du service politique "Politische Abteilung") l’y fait venir en juin 1942. À l’exception des mois de juin et juillet 1944 où il est allé en formation, il est resté au service politique jusqu’à l’évacuation du camp en janvier 1945. Il est décrit comme musicien, cultivé et insaisissable.
Il prenait régulièrement part aux exécutions au bunker ou au mur noir. En tant que membre du service politique, il participait donc aux sélections des Juifs arrivant par les divers convois sur la rampe de Birkenau. Il encadrait aussi des transports en camions de prisonniers sélectionnés vers les chambres à gaz. Il est parti d’Auschwitz dans un camion chargé des dossiers du service politique avec d’autres membres de la SS. En mai 1945 il a été capturé par les Anglais qui l’ont relâché en 1947. Il se marie en 1948, divorce en 1955 et se remarie en 1958. Il n’a pas eu d’enfant. Il a alors travaillé comme employé commercial dans une scierie jusqu’en 1953. Cette entreprise ayant fait faillite, il reprit ce même emploi à Brunswick. En détention préventive d’avril 1959 à décembre 1960 puis de novembre 1964 à février 1966. Il meurt en février 1994.
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Wilhelm Boger est né le 19 Décembre 1906 à Stuttgart-Zuffenhausen, il est le fils d'un marchand local qui n'avait pas la meilleure des réputations.
Il quitte les études en 1922, il a 16 ans, et entre aux Jeunesses hitlériennes, alors à peine connues, où il reste jusqu’en 1929, il entre alors au NSDAP et à la SS en 1930 (n°2 779), il est alors Hauptsturmführer. En 1931 il se marie, il aura 2 fils et sa femme obtient le divorce pour faute en 1941. Il se remarie deux mois après et aura trois filles. Dans le dossier constitué lors de ce mariage, il est écrit qu’il « vient d’une famille héréditairement chargée », information complétée par les formules suivantes : « son père est présenté comme un obsédé sexuel et son frère comme un psychopathe instable, fréquemment condamné » .
En 1933 il est appelé, en tant que membre de la SS, au service de police (Hilfspolizei) puis au service de la police politique. De l’automne 1936 au printemps 1937 il prépare l’école professionnelle de police et réussit l’examen. De 1937 à 1940 il occupe différents postes en rapport avec cette formation. Il passera un court laps de temps en prison à Berlin à cette époque pour aide à l’avortement (jusqu’en décembre 1940).
En novembre 41 il part au front dont il revient blessé à la mi-mars 1942. D’après ses indications, c’est en décembre 1942 qu’il arrive à Auschwitz en tant que SS Totenkopf, au grade de Sturmbann. Etant donné sa formation, il est versé au service politique du camp. Son activité concerne donc les faits criminels ayant eu lieu dans le camp. Plus tard y sera ajouté le service d’information. Il reste de décembre 1942 à janvier 1945. Il est alors Oberscharführer. Il était surnommé « le diable de Birkenau » pour sa cruauté, le savait et en concevait de l’orgueil. Un moyen de torture était nommé « la balançoire de Boger ». « Il était particulièrement anti Polonais et volait beaucoup, comme Grabner » écrit H. Langbein.
Dans les derniers jours de janvier 1945, il emporte, avec l’aide de l’Untersturmführer Schurz (son adjoint), l’Oberscharführer Kirschner et Pery Broad, un camion chargé de dossiers vers Buchenwald. Il rejoint ensuite Dora avec eux, puis Nordhausen où il reprend son activité au service politique. Il encadre 5 000 prisonniers de ce camp dans la marche d’évacuation jusqu’à Ravensbrück puis part à Ludwigsburg (où vivent ses parents). Il y est arrêté en juin 1945 par la police militaire Américaine. En novembre 1946 il doit être livré à la Pologne et réussit à s’enfuir. Durant 3 ans, il va travailler chez des agriculteurs. En juillet 1949 il est arrêté et emprisonné à Lüneburg jusqu’en août (pour violences lors d’un interrogatoire en 1936). En détention préventive depuis octobre 1958. Meurt le 3 avril 1977.
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Bischoff Heinrich Unterscharführer. Né le 16 juillet 1904 à Überruhr (Allemagne).
Fils de mineur. Son père est mort d’un accident en 1926 et sa mère en 1931. Il ne peut poursuivre d’études au-delà de 17 ans pour situation de guerre. À 13 ans il travaillait aux mines de charbon jusqu’à ce qu’il soit au chômage (de 1931 à 1933). Il se marie en 1929. Il entre au parti NS en 1931 et dit en avoir été exclu en 1934. Il est ensuite chauffeur à l’hôpital de la mine. En juillet 1942 il entre aux SS Totenkopf et arrive à Auschwitz quelques jours plus tard. Il est d’abord affecté au service de surveillance. Il est ensuite muté à Golleschau, camp annexe. Il est ensuite Blockführer à Birkenau. Il s’occupait parfois de la surveillance de la rampe. En septembre 1943 il est de nouveau muté dans un camp annexe comme chef de bloc, à Schwientochlowitz.
Fin 44 il change à nouveau de camp extérieur. À la mi-janvier 1945 c’est l’évacuation vers Gross-Rosen, qu’il accompagne. Il part alors au front où il est blessé. En mai 1945 il est capturé par les Américains qui le relâchent en août de la même année. Il retourne travailler à la mine. Victime d’un sévère accident en 1948 il reste invalide. Un infarctus du myocarde entraîne son invalidité complète en mai 1957. Son accusation ne sera finalement pas mené à terme pour raisons de santé.
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Edmund Heines, (Munich 21 juillet 1897) – (Munich) 30 juin 1934), était un membre du parti nazi, SA -Obergruppenführer et député au Reichstag. Il a été assassiné lors de la nuit des Longs Couteaux.
Heines participe à la Première Guerre mondiale qu’il termine, en 1918, avec le grade de lieutenant. En 1925, il s’affilie au parti nazi et à la SA. En 1929, il est condamné pour meurtre par une cour martiale d’exception, mais rapidement amnistié. Cette même année, il est nommé Gauleiter dans le Palatinat. En 1930, il est élu représentant du district de Liegnitz au Reichstag. De 1931à 1934, il est SA-Führer de Silésie et suppléant d’Ernst Röhm, chef d’état-major de la SA, devenant ainsi le deuxième personnage le plus important de cette organisation.
En mai 1933, il est en outre nommé chef de la police de Breslau. Il est l’un des amis proches et sans doute l’un des amants d’Ernst Röhm. Lors de la nuit des Longs Couteaux, il est arrêté par Adolf Hitler lui-même, qui ouvre les portes des chambres de la pension Hanselbauer, pistolet au poing : il est surpris dans sa chambre avec un SA de 18 ans avec qui il a vraisemblablement passé la nuit. Emmené à Munich, il est assassiné par un peloton d’exécution commandé par Sepp Dietrich.
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Richard Wendler, né le 22 janvier 1898 à Oberndorf bei Salzbourg et mort le 24 août 1972 à Prien am Chiemsee, est un officier politique nazi de la Seconde Guerre mondiale.
En mai 1945, il tomba en captivité américaine et prit le faux nom de Kummermehr pendant son séjour. Pour cette raison, Wendler n’a pas été transféré en Pologne, mais plutôt libéré de l’internement allié en septembre 1945. Par la suite, il a travaillé comme ouvrier du bâtiment. Le 3 août 1948, il est arrêté et emprisonné par un tribunal de dénazification. Le 22 décembre 1948, en tant que « Hauptschuldige » (Groupe I - Major Offender), il a été condamné à quatre ans dans un camp de travail. En avril 1949, la peine est réduite à trois ans de prison. Au cours du processus, Wendler a nié toute connaissance des déportations de Juifs. Le 12 septembre 1952, il a été classé « Belastete » (Groupe 2 - Délinquant). Il a été classé comme « Mitläufer » (Groupe 4 - Suiveur) par grâce du ministre-président bavarois Wilhelm Hoegner le 28 octobre 1955, et a ainsi pu obtenir à nouveau l’admission au barreau de Munich en 1955. Il meurt en août 1972.
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Kurt Asche, né à Hambourg, le 11 octobre 1909 et, peut-être décédé en 1998 était l'obersturmbannführer-SS et le Judenreferent ayant en charge la déportation des juifs et des tsiganes durant la Seconde Guerre mondiale en Belgique.
Sous sa direction, du 2 août 1942 à octobre 1943, 25 000 juifs et tsiganes furent déportés via la Caserne Dossin à Malines vers Auschwitz.
Engagé dans la SA (section d'assaut) en 1931, il était membre du NSDAP. Dès 1935, il fait partie du SD. De 1939 à 1940, il est affecté au bureau local du SD à Lublin chargé de la section juive. Il assiste, comme il le reconnaitra plus tard, aux fusillades en masse perpétrées par les Einsatzgruppen de la Sicherheitspolizei et des SD. Au début de l'année 1941, il est muté à Bruxelles où il est le représentant du chef du service de la sécurité pour la Belgique et le Nord de la France. Il fut le premier judenreferent (expert de la question juive) désigné par les Nazis. Quelques mois plus tard, Kurt Asche prend la direction du "département juif" jusqu'à sa retraite forcée qui surviendra en octobre 1943 à la suite de ses malversations.
À Bruxelles, Asche prit en charge l'organisation des déportations vers Auschwitz. Il était en contact étroit avec Adolf Eichmann, le chef du RSHA à Berlin qui mit au point la Solution finale à l'échelle du Reich. Le responsable direct d'Asche était Ernst Ehlers. Kurt Asche mit sur pied l'Association des Juifs en Belgique (AJB) qui regroupait des représentants juifs dont les missions étaient directement confiées par l'occupant. L'AJB s'occupera ainsi de la distribution des étoiles juives auprès de ses ressortissants. Par la suite, l'AJB transmettra les "convocations à Malines" pour le "travail obligatoire" qui étaient en fait des allers-simples" pour le camp d'extermination d'Auschwitz. Sur les trois premiers mois des déportations, 17 000 juifs se présentèrent donc spontanément sans qu'Assche n'ait à organiser de rafle ou d'arrestation. Après la guerre de nombreux témoins décrirent Kurt Asche comme un "diable sur la terre" qui s'était par ailleurs largement enrichi en détournant les biens de ceux qu'il conduisait à la mort. Il sera, en raison de ces faits, muté à Gand. Il sera ensuite condamné par un tribunal militaire allemand à 16 mois de prison. Il purgera sa peine au camp de punition de Mauthausen.
Kurt Asche disparut en Allemagne sous une fausse identité (Kurt Klein) jusqu'en 1962, année durant laquelle, le Service central d’enquêtes sur les crimes nationaux-socialistes lui demandera des précisions quant à son identité. En 1975, Beate Klarsfeld, à sa recherche, retrouva sa trace à Hambourg. Le procès de Kurt Asche se déroulera à Kiel, en Allemagne, le 26 novembre 1980. Kurt Asche devait comparaître en même temps que son supérieur direct: Ernst Ehlers. Ce dernier s'étant suicidé le 4 octobre 1980, Asche comparaîtra seul. Maxime Steinberg était l'expert belge de la partie civile. Face aux accusations de complicité de meurtre, il n'aura de cesse de "charger" son supérieur arguant qu'il ne faisait qu'obéir aux ordres et qu'en outre, il ignorait tout du sort réservé aux juifs. Le verdict sera prononcé le 8 juillet 1981. Kurt Asche est condamné à sept année de réclusion. Le tribunal commentera sa "clémente" décision en expliquant qu'ils tinrent compte de l'âge avancé de l'inculpé qui ne connaîtra probablement plus la liberté, la priorité étant que "justice ait été rendue".
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Herbert Otto Gille (8 mars 1897 à Gandersheim - 26 décembre 1966 à Stemmen) était un officier allemand de l'armée de terre; il fut Général de division de la division SS Wiking. Officier d'artillerie en 1914-1918, il s'engage dès 1934 dans les formations armées de la SS.
Il commande le 1er Régiment d'artillerie SS en Pologne et en France, avant de prendre la tête de celui de la nouvelle division Wiking à sa formation. Il mène ses canons en Ukraine, lors de la terrible campagne hivernale en 1941, durant l'offensive de 1942 et la contre-attaque soviétique. Il succède à Steiner et parvient à sauver sa division de l'anéantissement à Tcherkassy. Il entre dans la légende de la SS et reçoit le 20 avril 1944, des mains d'Hitler, une des plus hautes décorations militaires allemandes: la croix de chevalier de la croix de fer avec des feuilles de chênes, glaives et brillants.
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A suivre pages suivantes.