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KAPOS ET PROMINENTEN. DETENUS-GARDIENS DES CAMPS NAZIS.

Publié le 03/05/2023 à 16:52 par rol-benzaken Tags : merci travail mort center sur vie chez photo divers pouvoir

Kapos et Prominenten.

Kapo était un terme utilisé pour certains prisonniers qui ont collaboré avec les nazis dans les ghettos et les camps de concentration à divers postes administratifs inférieurs. Le mot nazi officiel était Funktionshäftling, ou « prisonnier officiel ».

Le mot allemand Kameraden Polizei peut également signifier « contremaître / contremaître » et « officier inférieur », et est dérivé du français pour « caporal » (caporal) ou du mot italien capo. L’émergence du terme fait encore l’objet d’une certaine controverse.

Les kapos avaient plus de privilèges que les prisonniers normaux, pour lesquels ils étaient souvent brutaux. Les kapos étaient souvent des détenus qui avaient offert de faire ce travail, en échange d’une réduction de peine ou d’une libération surveillée avant la fin de leur peine.

Selon le camp, les privilèges changeaient, ils recevaient généralement une meilleure nourriture, de meilleurs vêtements et un meilleur endroit pour dormir. Étant donné que la nourriture était l’un des points fondamentaux pour la survie dans les camps, mais même en ayant la ration supplémentaire, beaucoup volaient encore aux prisonniers ou ne livraient pas toute la ration qui leur était destinée.

Pour la plupart, les Kapos étaient en charge de groupes de travailleurs, mais il y avait aussi des Kapos pour les hôpitaux ou les cuisines. Certains camps avaient encore une hiérarchie : Oberkapo, Kapo, Unterkapo.

Dans les camps de la mort, ils étaient généralement assassinés et remplacés par un nouveau groupe de prisonniers à intervalles réguliers. Beaucoup de ces Kapos étaient des criminels de droit commun, qui arboraient le triangle vert sur leur poitrine. Ils étaient n°1 dans la priorité des Allemands dans la nomination à ce service, parce qu’aux yeux des Allemands, il valait mieux qu’un criminel allemand de droit commun profite de cet avantage que d’autres groupes, tels que les juifs, les communistes, les homosexuels...

Mais cela n’a pas empêché de nombreux Kapos d’être d’une autre race, ethnie, parti politique et religion. Habituellement, les prisonniers politiques étaient en mesure de renverser les Kapos et de nommer des personnes de leurs propres rangs, au profit d’une grande partie des prisonniers.

Le sadisme et la brutalité de beaucoup de ces hommes, qui volaient souvent de la nourriture aux prisonniers, étaient évidents dans les camps, qui . il s’est même comparé aux SS eux-mêmes. Mais certains Kapos ont exercé leur pouvoir avec humanité et sensibilité et ont travaillé pour aider leurs codétenus.

Deux Kapos juifs rendent hommage à un officier allemand.

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Brassard d'un Oberkapo (kapo en chef).

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De par cette délégation, les nazis exacerbent les rivalités entre les détenus (verts contre rouges, communistes contre socialistes, Allemands contre Français…).

Le mot kapo désigne les personnes qui étaient chargées d'encadrer les prisonniers dans les camps de concentration nazis. Les kapos étaient souvent recrutés parmi les prisonniers de droit commun les plus violents1 ou parmi ceux dont la ruse ou la servilité avait permis de figurer parmi les anciens, en échappant provisoirement aux « charrettes » menant à l'extermination.

Dès 1945 un responsable du secours aux déportés dans la région de Brême et retenu par ailleurs par les historiens d'Auschwitz, y voit la contraction de Kameradschaftspolizei soit « policier de la compagnie », le mot Kamerad signifiant « compagnon » avec une pointe d'ironie : Sessi indique à ce propos que « cette étymologie suggère que le mot a été créé par les détenus eux-mêmes et probablement ceux du triangle rouge (les communistes) face aux premiers collaborateurs qui étaient des Allemands opposés au régime »

Un chef kapo au camp de concentration de Salaspils en Lettonie, portant un badge jaune et un brassard Lagerpolizist (officier de police du camp).

Bundesarchiv Bild 101III-Duerr-054-17, Lettland, KZ Salaspils, jüdischer Lagerpolizist.jpg

Les gardiens

Les SS-Totenkopfverbände sont responsables des camps de concentration nazis assistés par des prisonniers, les Kapos.

Les Kapos, des détenus assistés par des contremaîtres, ont un rôle de surveillance sur les kommandos de travail. Recrutés la plupart du temps chez les criminels de droit commun ou des légionnaires, certains, lorsque le type de travail du kommando l'exige, sont choisis parmi des ouvriers spécialisés. Les kapos qui portent au bras gauche des brassards noirs avec une inscription blanche se distinguent par leur grande violence physique à l'encontre des déportés dont certains témoignent après-guerre qu'ils avaient droit de vie et de mort sur eux

Des prisonniers aux travaux forcés construisent le canal Dove-Elbe.

Les Kapos portent des brassards blancs et noirs.

Sur la photo de face, à gauche face à la caméra et creusant avec une pelle, Salo Blechner.

Des prisonniers aux travaux forcés construisent le canal Dove-Elbe. Les Kapos portent des brassards blancs et noirs. Sur la photo de face, à gauche face à la caméra et creusant avec une pelle, Salo Blechner.