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LE CIMETIERE JUIF AU KSAR LAMAIZE AU MAROC.

Publié le 17/04/2014 à 15:18 par rol-benzaken Tags : maroc blog center moi background sur vie amis photos création texte

Ksar Lamaïz est un village fortifié dans la province de Figuig région de l'oriental  à l'est du Maroc.

Pierre tombale du cimetière juif de Figuig, Maroc.

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À l’intérieur des murs du cimetière, des rangées d’arbres fruitiers biologiques se dressent à proximité des tombes rénovées des défunts de l’ancienne communauté juive.

Abdulrahman retire les mauvaises herbes près des arbres récemment plantés.

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Cet arrangement relève d’une initiative intercommunautaire conçue pour préserver le patrimoine juif du Maroc et réduire la pauvreté dans la région.

Le terrain utilisé pour la pépinière a été donné par le Conseil des communautés juives du Maroc pour apporter à la communauté principalement agraire une source durable de revenus. En retour, les habitants protègent et entretiennent la propriété – espérant aussi que le cimetière restauré attirera davantage de visiteurs.

Les jeunes arbres sont régulièrement inspectés pour vérifier leur santé et leur croissance.

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Après cinq ans consacrés à coordonner les discussions entre les habitants, les représentants du gouvernement et les leaders de la communauté juive, un accord a été conclu entre les parties, mais non sans hésitation. Ce sont les membres de la communauté juive du Maroc qui ont dû se faire convaincre au début.

« Identifier les chefs de la communauté juive locale susceptibles d’accepter l’initiative a été un défi parce qu’il s’agit de quelque chose de nouveau et d’atypique, et ça a pris du temps pour que les gens comprennent toutes les implications », explique Yossef Ben-Meir, président de la Fondation du Haut Atlas.

Yossef Ben-Meir, ancien volontaire des Peace Corps qui travaille au Maroc depuis 1993, affirme qu’une part de la réticence initiale peut s’expliquer par l’urbano-centrisme de la population juive actuelle du Maroc, qui vit essentiellement dans des villes comme Casablanca et Rabat.

Les arbres et les tombes se côtoient.

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Comme la plupart des juifs ayant fui le Maroc, la communauté juive d’Akrich est partie entre 1948 et 1970, après la création de l’État d’Israël et les guerres israélo-arabes qui ont fait suite en 1956 et 1967.

Selon Ben-Meir, le nouvel État juif est parvenu à exploiter l’agitation régionale au bénéfice de son projet étatique. « Ils ont été efficaces lors qu’ils ont cherché à convaincre les juifs marocains qu’Israël était la meilleure option pour eux. »

Les efforts du Maroc de construction d’un État suite à son indépendance en 1956 ont été moins efficaces dans l’implication de ses citoyens juifs, contribuant à leur émigration de masse vers Israël, l’Europe et les États-Unis. Les 3 000 juifs qui vivent dans le pays aujourd’hui sont seulement un fragment du quart de million qu’il comptait il y a un demi-siècle.

Leur absence est regrettée par les villageois, en particulier les aînés, insiste Abdulrahman. « La génération plus âgée, celle des septuagénaires ou octogénaires, a des souvenirs positifs de ses anciens voisins et parle d’eux uniquement en bien. Ils ont vécu côte-à-côte sans aucune haine ni problème. »

Yossef Ben-Meir lit un texte en hébreu gravé près de la tombe de Raphaël Ha Cohen.

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