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RECIT DE MES SOUVENIRS DE VIE. J'AI 11 ANS EN 1960. CIRQUE.

Publié le 18/02/2024 à 10:04 par rol-benzaken Tags : center vie centerblog sur chevaux moi place animaux enfants femme travail fille nature

RECIT DE MES SOUVENIRS DE VIE. J'AI 11 ANS EN 1960.

Je me souviens et je raconte.

LE CIRQUE DE NOTRE ENFANCE.
 
On attendait tous les ans dans les années 50 et début 60 le cirque AMAR qui s’étendait sur un champ dans le quartier prés de la tour Hassan .
Le cirque Antonio avec ses chevaux nains, les clowns Bobo et Cricri, les dompteurs de lions de l’Atlas, les trapézistes et les acrobates.
On allait voir les animaux en presque liberté dans la nature.

Le cirque était une distraction prisée dans notre jeunesse.

AMAR, MEDRANO, BOUGLIONE, ANTONIO etc.....tous les ans .... 

POP CORN...BARBE A PAPA....

et une larme de bonheur dans nos yeux d'enfants émerveillés...fascinés... 

Maman me criait car j'allais les voir avec mes copains.

Alors que nous avions une douzaine d’années vers 1962, nous allions vers le quartier de la Tour Hassan à Rabat assister à l’arrivée du CIRQUE AMAR, avec roulottes et autres cages à fauves décorées de clowns, chevaux, lions, etc…
 
Mais le spectacle qui nous plaisait, c’était de voir des éléphants poussant des roulottes ou défilant, la trompe de l’un attrapant la queue de celui qui le précédait.
 
Tous ces animaux étaient caparaçonnés de couleurs vives et le premier avait sur son cou un cornac. 
 
Le cirque s’installait sur ce terrain et pour y accéder, il fallait démolir le grillage qui donnait sur la route qui menait au fleuve du Bou Regreg.  
 
C’est à cet endroit que stationnait l’énorme groupe électrogène qui alimentait le cirque et ses dépendances en électricité. Les artistes avaient leurs loges dans des roulottes. On ne les appelait pas encore caravanes.
 
Comme c’est l’usage, quelques dégourdis, qui n’étaient plus des gamins, obtenaient des places gratuites moyennant leur participation à l’édification du chapiteau ou en trimbalant des seaux d’eau ou des bottes de paille pour les animaux.
 
Quand nous allions visiter la ménagerie, on frémissait devant les lions et les tigres, on rigolait devant la girafe avec son énorme langue qui se déroulait comme un serpent. 
 
Devant les éléphants, on se racontait l’histoire de l’éléphant qui avait peur de la souris, on nous avait dit qu’elle rentrait dans sa trompe.

image

Quand tout était en place, c’était la grande parade avec les animaux et les artistes en tenue de travail qui défilaient dans la ville et les avenues.

On peut dire que l’arrivée du CIRQUE AMAR était un événement.
On en parlait bien avant son arrivée et longtemps après son départ. Lorsque le cirque repartait, le terrain était remis en état.

image Le clown Grock du cirque.

Quand j'étais petit, les clowns ne me faisaient pas rire.

La première fois que j'en ai vu sur scène, je devais avoir 11 ans. C'était à Rabat et j'ai eu la sensation étrange qu'ils étaient tristes, voir désespérés.

Fier, et face aux rires alentours et à mes parents qui guettaient nos réactions, j'ai caché cette quasi angoisse. Je me souviens aussi qu'une petite fille s'était mise à pleurer à tel point que ses parents avaient dû l'emmener hors de la salle de spectacle.

Les clowns étaient pour moi des personnages qui tentaient de nous inviter à rire d'une situation plutôt que de nous laisser aller à être triste et tachaient de faire de même.

En fait, je découvrais que le comique prend souvent sa source dans ce qui pourrait être tragique et que le rire est une réaction salvatrice face au chagrin ou la colère ou la crainte qui peuvent nous envahir face à un problème.

Quelques années plus tard vers 1964, alors que nos parents avaient enfin acheté une télévision en noir et blanc, je découvris les Bario. Je fus immédiatement à la fois séduit par leur talent et leur complicité et emporté par le rire.

La particularité des Bario était qu'ils formaient un trio et que c'était une femme qui menait le jeu, ce qui n'existait pas encore à l'époque dans les numéros de fantaisistes. Les partenaires féminines des artistes avaient souvent le rôle de l'élément de charme et, par la même occasion, se rendaient utiles en passant les accessoires aux magiciens ou transformistes.