>> Toutes les rubriques <<
· JUIFS DU MONDE. HISTOIRE. PERSONNAGES. (3333)
· ROIS.PRINCES.LA COUR ROYALE DU MAROC (261)
· JUIFS. CAMPS DE LA MORT. NAZIS. SHOAH. (2403)
· CÉLÉBRITÉS. COMÉDIENS. ARTISTES. (28)
· 1-RÉCIT D'UNE ENFANCE A RABAT. (219)
· TOUR DU MAROC EN 365 JOURS ET +.2013. (399)
· MELLAHS, ARTISANS ET VIE JUIVE AU MAROC. (253)
· CIMETIÈRES ET SAINTS JUIFS DU MAROC. (283)
· ROTHSCHILD. FAMILLES. DESCENDANCES. (448)
· ANNÉES 60. ANNÉES YEYE. (303)
Date de création : 28.02.2014
Dernière mise à jour :
18.12.2025
20061 articles
l observatoire rue caumartin sydney y a mixé
Par Anonyme, le 08.12.2025
oui...au collège jean bart à grenoble....
Par Anonyme, le 06.12.2025
frequenté aussi fin des années 70 .pour info le navy club ex bal de la marinne, etait situé bd de l hopi
Par Anonyme, le 27.11.2025
très intéressant.. ..bravo pour la recherche
Par Anonyme, le 25.11.2025
,
Par Anonyme, le 25.11.2025
· NABILLA BENATTIA.
· PRINCESSES ET PRINCES DU MAROC.
· LISTES DES PRÉNOMS HÉBRAÏQUES.
· PIERRES SUR LES TOMBES JUIVES ?
· LA CHANSON D'AUTREFOIS: TRABADJA LA MOUKERE.
· JEU DE NOTRE ENFANCE LA CARTE MAROCAINE: RONDA.
· ZAHIA DEHAR.
· PRINCESSE LALLA LATIFA HAMMOU DU MAROC.
· C’ÉTAIT LES DISCOTHÈQUES DE NOTRE JEUNESSE A PARIS.
· LES JUIFS CONNUS FRANCAIS.
· LA MAHIA EAU DE VIE MAROCAINE.
· LES FRERES ZEMMOUR. CRIMINELS JUIFS FRANCAIS.
· LE MARIAGE TRADITIONNEL AU MAROC.
· FEMMES INDIGÈNES POSANT NUES AU MAROC.
· LES EPOUSES DU ROI HASSAN II DU MAROC.
center centerblog image sur vie moi place amour monde enfants rose sourire pouvoir place
J'ECRIS SUR MON PERE HENRI BENZAKEN.
C'était un dimanche, je me trouvais à nouveau devant la tombe de mon père. C'était la date anniversaire de sa disparation et la coutume veut que l'on retourne chaque année au lieu du repos éternel de la personne aimée.

Tandis que nous nous recueillions, ma mère, ma sœur et moi-même, une pluie glaciale s’est mise à tomber. De très grosses gouttes ont commencé à nous « bombarder ». Mais nous sommes restés à notre place. Les mots dans nos livres de prière sont devenus humides jusqu'à en être flous, mais nous n'avons pas bougé. C'était comme si le Ciel pleurait une fois de plus avec nous et partageait nos sentiments face à cette douloureuse perte.
Comment se peut-il que la douleur reste toujours aussi vive malgré le passage du temps ?
Et pourtant, en dépit de la peine, le lien privilégié qui m’unissait à lui demeure inchangé. Toute sa vie durant, papa Henri m’avait toujours voué un amour inconditionnel. Peu importe comment s'était déroulée sa journée, il avait toujours du temps et de la patience pour moi. Je ne me souviens pas avoir jamais entendu sa voix emportée par une colère forte ou un accès de rage. Il parlait toujours de façon posée. Quand j'étais un petit garçon, je le sentais toujours attentif à mes paroles. Il m'appelait tendrement « mon petit chéri » – et apaisait tous mes chagrins d'enfant.
Comme je grandissais, son beau sourire radieux m'a porté tout au long de mes années d'adolescence, et au-delà. Quand il n'y avait plus rien à dire, son regard brillant et chaleureux prenait le relais : « Tout ira bien – tu es aimé, le reste importe peu. »
Aucun fardeau n'était trop lourd pour Papa Henri, aucune heure trop tardive, quand il s'agissait pour lui d'être présent pour l'un de nous, pour ses enfants. Les années ont passé, et ce furent ses petits-enfants qui découvrirent le monde magique de l'amour absolu d'un grand-père.
Notre vie ensemble était rythmée de moments délicieux auxquels je pense toujours et que je chéris toujours autant. Comme je voudrais rire avec lui de nouveau, partager des rêves avec lui de nouveau, lui parler encore une fois et voir mes enfants profiter de sa sagesse.
Je regrette que mes enfants et petits-enfants, avant de s'endormir, ne puissent pas entendre son apaisante voix à l'heure du coucher. Je regrette qu'ils ne connaissent pas les moments simples qu'il nous avait appris à savourer : aller au cinéma, distribuer du pain dur aux canards, colorier des arcs-en-ciel colorés avec des feutres parfumés et rire aux éclats devant les miracles de la vie familiale.
Je regrette de ne plus pouvoir lui tenir la main et l'accompagner au cinéma, à la synagogue, à la plage, ni lui préparer un délicieux repas, ou encore l'aider à mettre son manteau. J'aimerais avoir la chance d'honorer mon père ne serait-ce qu'un seul instant.
Quand j'entends les mots des enfants devenus grands, pleins de colère et de ressentiment à cause des erreurs terribles de leurs parents, Papa me manque encore davantage.
Si l'on a été béni de l'amour d'un parent et qu'ensuite celui-ci disparaît de cette Terre, est-il encore possible de maintenir le rapport privilégié qui nous liait à lui ?
Bien sûr nous sommes tous obligés de respecter et d'honorer nos parents, c'est l'un des Dix Commandements.
Mais comment honorer mon papa s'il n'est plus de ce monde ?
Comment honorer un proche disparu ?
Allumer une bougie commémorative en l'honneur de l'âme de vos parents : On peut allumer cette bougie quatre fois par an, en plus du jour du yahrzeit lui-même : lors du jour solennel de Yom Kippour et des fêtes de Pessah, Chavouoth et Souccoth lors desquelles est récité le Yizkor, la prière du souvenir.
Nous allumons cette flamme au coucher du soleil et elle doit brûler pendant 24 heures. La flamme de la bougie symbolise l'âme humaine qui ne s'éteint jamais.
Au moment d'allumer cette bougie, pensez à l'être aimé disparu et dites : « Que le mérite de cette allumage revienne à l'âme de mon parent/ami, afin qu'il trouve trouver la paix et atteigne les sommets les plus élevés dans les Cieux. »