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Date de création : 28.02.2014
Dernière mise à jour :
22.12.2025
20065 articles
bonjour ,
je suis à la recherche du tombeau familial de la famille francis bataillard. la famille de ma grand
Par Anonyme, le 20.12.2025
l observatoire rue caumartin sydney y a mixé
Par Anonyme, le 08.12.2025
oui...au collège jean bart à grenoble....
Par Anonyme, le 06.12.2025
frequenté aussi fin des années 70 .pour info le navy club ex bal de la marinne, etait situé bd de l hopi
Par Anonyme, le 27.11.2025
très intéressant.. ..bravo pour la recherche
Par Anonyme, le 25.11.2025
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Selon Le rabbinat marocain, le Maroc renferme plus de 600 lieux sacrés qui varient selon leur importance locale, régionale, nationale ou mondiale, des centaines de lieux étendus partout dans la royaume qui reflètent une particularité chez le juif marocain le Tsadiqisme version israélite du maraboutisme musulman.
Les juifs marocains comme le reste de leurs coreligionnaires, s’attachent beaucoup aux traditions héritées du passé, des traditions qui peuvent être à la fois inspirées des Écritures sacrées, de l’histoire mythique des ancêtres, ou d’un croisement avec des coutumes des Goyims (personnes non juives). Et la Hiloula en fait parti.
La hiloula est une coutume juive consistant à se rendre sur les tombeaux de Tsaddikim (Justes) le jour anniversaire de leur mort, et de commémorer cette mort au moyen d'une cérémonie festive au cours de laquelle les pèlerins lisent des psaumes et autres textes sacrés.
Achbarou (près de Tinghir) :
1.Rabbi Raphaël HaCohen
Rabbi Raphael Hacohen, un rabbin légendaire qui, selon la tradition orale, est enterré dans le village d’Achbarou.

2.Rabbi Shlomo Bel Hench de Tinghir
Le rabbin défunt était respecté et vénéré aussi bien par les juifs que par les musulmans et il le reste à ce jour.
Je n’oublierai jamais l’attention avec laquelle la famille musulmane, qui résidait près de la sépulture, s’occupait du nettoyage de la chambre mortuaire et la soignait. Avec un brin de nostalgie, je me souviens de leur égard envers les visiteurs et surtout leur connaissance de la légende du Rabbin, qu’ils me débitèrent d’un trait. En tant que juive j’eus honte de mes lacunes.
Je restais sidérée devant leur jeune fils lorsqu’il parlait des miracles que le rabbin faisait durant sa vie et même plus tard dans l’au-delà. Il connaissait les prières de façon parfaite et les rites. Il me conseilla d’allumer des bougies qu’il m’aida à positionner et tout cela, sous la voûte de l’amour et du respect.
Je crois avoir quitté la magnifique vallée verdoyante avec sa cascade d’eau glacée et pure de l’Ourika, les yeux pleins de larmes.
Comme c’est bon de se rappeler de ces instants uniques et magiques.
« C’était un saint homme pour tous les êtres humains, juifs et musulmans ensemble, » me dirent-ils en me regardant droit dans les yeux. « Les berbères aussi viennent le visiter pour lui demander de les guérir de leurs maladies, » m’assurèrent-ils.
Ce sentiment, cette candeur, cette croyance et cette force qui nous unissaient au-delà de nos barrières religieuses ne sont ni à vendre et ni à acheter.
J’aime à croire que cette initiative ne fut pas lancée par des natifs marocains. Les connaissant très bien, il m’est difficile de concevoir qu’ils aient changé de peau.
Depuis mon départ du Maroc en 1967 et à ce jour, tous ceux qui ont eu l’opportunité de voyager au Maroc m’ont certifié que les synagogues et les cimetières juifs sont gardés, soignés et entretenus par les musulmans locaux.
Le patrimoine juif du Maroc ne doit jamais disparaître, ne peut jamais disparaître, non seulement pour les générations à venir, mais surtout pour l’histoire du Maroc, dont il a fait, des siècles durant, partie intégrante.
Je rends hommage à tous ces êtres simples qui ont placé leur foi dans l’amour du prochain et j’ose espérer que cette foi ne permettra à personne de piétiner les restes des juifs du Maroc.
Thérèse Zrihen-Dvir
Ecrivain
Le gardien des lieux. Mr Hanania El Fassi.

La lieu de prières du Saint.

Tombe du Saint.

La communauté juive s’est réduite en peau de chagrin au fil du temps : les départs massifs ont eu lieu en 1948, 1961, 1967. Des milliers de membres de la diaspora juive reviennent chaque année pour les moussems et les fêtes religieuses. Le Conseil des communautés israélites travaille d’arrache-pied pour sauver de l’oubli le patrimoine judéo-marocain.
Il n’est de pire injure, pour les 5 000 juifs qui refusent de quitter le Maroc, leur patrie, que de s’entendre dire qu’ils sont « eux aussi » Marocains. Ce « eux aussi » signifie implicitement, qu’ils sont une population « de plus », ou de second rang. Or, eux considèrent que leurs racines plongent si profondément dans le terroir marocain que le judaïsme est bien, historiquement, la première religion monothéiste qu’ont embrassée les premiers habitants de ce pays, les berbères. Une histoire riche de 2 000 ans, bien avant l’apparition du christianisme et, de loin, avant la conquête islamique.

Que dieu le beniEcrire un commentaire