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SAINTS JUIFS ET LIEUX SACRES AU MAROC. AÏT BAYOUD.

Publié le 17/07/2015 à 17:38 par rol-benzaken Tags : éléments maroc danse image background gif sur center blog vie saint animaux soi chez femme mort histoire femmes divers cadre

Selon Le rabbinat marocain, le Maroc renferme plus de 600 lieux sacrés qui varient selon leur importance locale, régionale, nationale ou mondiale, des centaines de lieux étendus partout dans la royaume qui reflètent une particularité chez le juif marocain le  Tsadiqisme version israélite du maraboutisme musulman. 

Les juifs marocains comme le reste de leurs coreligionnaires, s’attachent beaucoup aux traditions héritées du passé, des traditions qui peuvent être à la fois inspirées des Écritures sacrées, de l’histoire mythique des ancêtres, ou d’un croisement avec des coutumes des Goyims (personnes non juives). Et la Hiloula en fait parti.

 La hiloula est une coutume juive consistant à se rendre sur les tombeaux de Tsaddikim (Justes) le jour anniversaire de leur mort, et de commémorer cette mort au moyen d'une cérémonie festive au cours de laquelle les pèlerins lisent des psaumes et autres textes sacrés.

Aït Bayoud (près d’Essaouira Ex Mogador)

Rabbi Nessim Ben Nessim

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L'entrée du sanctuaire.

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Le village du sanctuaire.

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Tombe du Rabbin.

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saints juifs du maroc

La communauté juive s’est réduite en peau de chagrin au fil du temps : les départs massifs ont eu lieu en 1948, 1961, 1967. Des milliers de membres de la diaspora juive reviennent chaque année pour les moussems et les fêtes religieuses. Le Conseil des communautés israélites travaille d’arrache-pied pour sauver de l’oubli le patrimoine judéo-marocain.

Il n’est de pire injure, pour les 5 000 juifs qui refusent de quitter le Maroc, leur patrie, que de s’entendre dire qu’ils sont « eux aussi » Marocains. Ce « eux aussi » signifie implicitement, qu’ils sont une population « de plus », ou de second rang. Or, eux considèrent que leurs racines plongent si profondément dans le terroir marocain que le judaïsme est bien, historiquement, la première religion monothéiste qu’ont embrassée les premiers habitants de ce pays, les berbères. Une histoire riche de 2 000 ans, bien avant l’apparition du christianisme et, de loin, avant la conquête islamique.

 

PÈLERINAGE à la hiloula: 

Quand le sanctuaire n’est pas loin, les fidèles le visitent une fois par semaine et allument des cierges. Mais si la sépulture du saint se trouve éloigné, on choisit le pèlerinage des sanctuaires locaux ou voisins. L’un des éléments culminants de la vie spirituelle des Juifs du Maroc est sans doute la Hillula, qui illustre la concrétisation du bien intense qui rattache le fidèle à son saint et attire toujours de grandes foules de fidèles. La figure de Saint est un signe distinctif, vertu, piété, une vision onirique, peu après le décès, une colonne de feu ou de lumière sur la tombe, et autres phénomènes…… 



Le pèlerinage d’un saint en dehors du cadre général de la Hillula est motivé par des raisons personnelles. Si la première visite a pour but la sollicitation d’un secours urgent, on revient une seconde fois pour exprimer sa gratitude. Chaque famille a son rabbin protecteur dont le nom est inscrit sur le mur intérieur du logis et à qui est dédiée la lampe qui brûle dans tout intérieur israélite. Le Juif trépolitain jure souvent par la formule suivante : « Par le père, par la lampe, je dis la vérité ».

Les vœux des fidèles concernent tous les domaines de la vie. On s’installe donc dans le sanctuaire même, que l’on ne quitte qu’après l’exaucement du vœu. Une femme malade séjourna une année entière au sanctuaire de Rabbi David Ha-Levis. 

Quelques règles à respecter avant le pèlerinage ou la « Ziara » : 

- Se purifier avant le départ, se couper les ongles et parfois on s’impose le jeûne. 


- L’allumage des cierges, apporter avec soi un repas « mârouf » 
- La femme impure ne peut guère être présente, ou quand elle a ses règles, le maquillage est déconseillé, aussi elle est tenue à s’habiller chastement. 


- Appliquer les rites et coutumes multiples aux alentours de la sépulture sainte : on prie, on chante, on danse, on abat des animaux, on participe à des séoudat. On dépose sur la tombe des bouteilles d’eau ou d’huile, des bijoux, des pièces de monnaie et divers objets personnels. Les femmes stériles déposent leurs ceintures. Sur les branches de l’arbre qui ombrage la sépulture, on accroche des lambeaux de vêtements, des chiffons, des rubans ou des foulards. 


- Les dévotions et les prières ou invocations subliment l’âme du pèlerin qui rentre chez lui renforcé dans sa foi en la grandeur et en la bienveillance du grand nombre de coreligionnaires qui partagent ses croyances. 

Nos Juifs marocains visitent les sanctuaires tout le long de l’année surtout de grandes célébrités, tels Amram Ben Diwan, Moulay Ighi, Rabbi David U-Mosheh, Rabbi Ben Barukh ou Rabbi Daniel Hashomer Ashkenazi.

Au terme du pèlerinage préparé minutieusement à l’avance dans les moindres détails, le fidèle déjà moralement prédisposé à cette rencontre avec la sainteté, se trouve enrichi d’une nouvelle expérience émotionnelle.

 

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