Date de création : 28.02.2014
Dernière mise à jour :
06.10.2025
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bonjour je cherche l'avenue de l'yser. je ne la vois pas.
Par Anonyme, le 05.10.2025
1958 ou 1959 élève en cp à l école de l agdal souvenirs épouvantables de mademoiselle fourmi mon institutrice
Par Anonyme, le 05.10.2025
merci pour cette publication fort utile! retour à l enfance au maroc !
Par Anonyme, le 05.10.2025
bonjour, je voudrais utiliser l'une des photos de votre site (celle qui est placée en haut à droite) dans un o
Par barnouin, le 04.10.2025
bonjour,
je recherche la tombe de mon grand-oncle pierre jean van boecholt (belge). il était mineur aux mines
Par Anonyme, le 03.10.2025
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JE SUIS RETOURNE FAIRE UN TOUR A LA TOUR HASSAN DE RABAT.
Je peux vous avouer aujourd'hui que si ce mur en ruine est là c'est grâce à nous, les enfants du quartier qui traînaient dans ce champ en ruine où poussaient orties, figuiers, mauvaises herbes et figuiers de barbarie.
C'était dans les années 55 à 60. On avait 8- 12 ans.
Combien de fois on a gravi ce muret et il y a encore des traces de nos sandales d'enfants dessus.
La Tour Hassan est sans garde-fou, c'est tout simplement qu'il n'y avait pas de fous qui montaient là haut.
On aperçoit les vestiges des colonnes de marbre. Il y a 18 travées, 312 colonnes et 44 piliers. Les murs de la mosquée étaient percés de 14 portes.
Chacune des quatre faces de la tour, sculptée directement dans la pierre, porte une ornementation différente.
Cette Tour m'attirait comme un aimant, j'entendais le bruit des chevaux, glissant et hennissant pour se débarrasser le plus vite possible de cette pente de 44 mètres de hauteur !!!
Heureusement que l'endroit est surveillé depuis.
Si vous n'êtes pas de Rabat, ni anciens du Maroc, ni jamais allé à Rabat, ni au Maroc, soyez les bienvenus, un jour viendra où vous irez faire un séjour en vacances par ICI.
Prenez un petit goût d'une ballade à la Tour Hassan de Rabat.
Une Halte à la Tour Hassan:
Ah mais nous y voilà ! Médina, Méllah, Oudayas, Tour Hassan, cité marocaine, théâtre de mon enfance, c'est précisément de cela que je voulais vous parler.
Le sultan Yacoub-el-Mansour entreprit au 12° siècle de construire une gigantesque mosquée.
A sa mort, les travaux furent interrompus à jamais.
Restent de ce rêve le minaret qui aurait dû être deux fois plus grand.
J'ai dix ans. Nous sommes à Rabat dans les années 59. Je pose sur notre terrasse et derrière se trouve la Tour Hassan.
" Nous " mes parents, ma sœur et moi. Mais ça peut aussi être toi, ami lecteur (ou lectrice).
Allez je t'embarque dans le passé, dans les passés devrais-je dire, parce que je vais évoquer plusieurs après-midi qui ont toutes en commun une halte à la Tour Hassan de Rabat.
On est parti. On a pris un petit-taxi, ainsi appelé parce que ce sont de petites autos, genre Renault Clio ou Fiat pour citer une voiture actuelle. Ces taxis n'ont pas le droit de sortir de l'agglomération de rabat, contrairement aux grands-taxis habilités à circuler de ville à ville.
Le taxi a traversé la ville nouvelle. Long trajet sur les tapis de verdures, de parcs, d'avenues majestueuses et leur alignement de vitrines, d'immeubles sur pilotis, tout blancs, trois étages pas plus, ainsi l'a ordonné Lyautey.
Nous voici maintenant longeant la muraille andalouse qui entoure la médina, et déposés devant la porte Bab-el-Had. Et parce que " porte " et " Bab " ça veut dire la même chose.
On continue à pied, empruntant le boulevard Joffre, actuellement Hassan II, rectiligne comme un trait.
Sur notre droite l'enceinte almohade, perpendiculaire à la muraille andalouse et protégeant (de quoi?) la médina et le méllah.
Si j'avais le temps, lecteur, lectrice, je te raconterais volontiers l'Histoire de Rabat et ses séculaires remparts gigantesques dont la plupart n'ont renfermé que du vide jusqu'à l'époque de Lyautey. Eh oui c'est comme ça. Mais pour l'heure, je suis encore un enfant et je ne sais rien de l'histoire de ce quartier.
Face à la muraille almohade, et donc sur notre gauche, une foule intense, Appels, lamentations et cris de joie exaltée sous un soleil torride.
Est-ce les Mille et Une Nuits?
Est-ce un souk?
Un relais de voyageurs?
Un marché?
C'est tout cela à la fois. L'exubérance orientale qui, malgré la misère qu'elle peut cacher, désoriente l'Européen, le charme, lui enlève tout repère et " l'amnésie " de tous ses soucis.
Arrêt à Bab-el-Alou et bifurcation à droite et à angle droit, pour déambuler sur le boulevard du même nom. Aujourd'hui nous contournons la médina. On la devine seulement, à travers ses échappées de ruelles se déversant sur le boulevard.
Notre périple s'achève. Nous voici débarqués à " l'estuaire ", l'esplanade devant la casbah des Oudayas.
On a laissé sur notre droite une belle fontaine en mosaïque, une des plus anciennes, je crois, de Rabat. Traversée des remparts. Flânerie dans le jardin intérieur, d'un raffinement extrême.
Les cigognes sont présentes sur les créneaux.
Mais ici les températures sont tout de même supérieures par rapport à la France de quinze à vingt degrés... et les oiseaux en profitent pour émigrer...
C'était presque le paradis et je ne le savais pas...
Les Oudayas c'est une église musulmane. Le clocher c'est le donjon du musée d'art marocain.
Les uns et les autres, on n'a pas beaucoup conversé durant notre balade. Parce qu'il n'y avait rien à dire. Parce qu'il y avait tout à observer. Et c'est ce qu'on a fait sur un accord tacite et involontaire. La pensée s'engourdit quand la vue s'emballe. L'on a beau y retourner aux Oudayas, c'est toujours la première fois...
On remonte à pieds vers la place Sidi Makhlouf.
De là on observe au loin la Tour Hassan élevée comme une majesté.
Avec ses quatre façades sculptées dans la pierre, chacune avec une ornementation différente, la Tour Hassan ressemble beaucoup au minaret de la Koutoubia, à Marrakech, ou à la Giralda de Séville, en Espagne.
VUE DES 4 FACES.
Ces pierres sont empreintes de noblesse et chargées d'histoire, comme le sont d'ailleurs les monuments et autres vestiges de par le monde...
Franchissement d'un deuxième rempart, nous sortons de la casbah.
Où va-t-on? Mais où va-t-on?
Au-delà c'est la vallée du Bou-Regreg précédée d'un à-pic de trente mètres.
A ma gauche, je vous présente l'embouchure du fleuve accompagnée de ses deux acolytes, les jetées de Salé et de Rabat enserrant leur plage de sable fin respective.
A ma droite et lui faisant face (de loin) l'esplanade de la Tour Hassan, colossal et antique minaret de 44 mètres, entourée de sa cohorte de colonnades.
Et devant moi, mesdames et messieurs, je vous demande une minute de silence pour vous imprégner de cette peinture vivante du lit langoureux et bleuté du Bou-Regreg parsemé çà et là de barcasses de pêcheurs ou de passeurs.
Au fond un grand coup de pinceau tout blanc, la ville de Salé qui donne l'impression de flotter entre ciel et mer.
Dominée par ses minarets, éclatante de luminosité, elle ressemble à un fabuleux navire s'apprêtant à appareiller.
Retour vers le passé... Il y a quelques siècles Salé et Rabat furent des repaires de pirates. La mer, la mer omniprésente. Mais ici aujourd'hui une eau fluviale remontée par un placide mascaret, loin des violences du grand-large. Mariage de l'océan et de la rivière. Apaisement. Contemplation.
On ne dit toujours rien. C'est beau.
Retour sur terre.
Je n'ai rien oublié. Je ne peux pas oublier.
Voila je suis retourné à la Tour Hassan de Rabat.
Un jour j'y retournerai avec ceux des miens qui voudront bien m'accompagner. Je sais que rien, dans ce petit enclos protégé, n'a changé.
C'est ici............C'est ici mon endroit préféré.
Rien à voir avec les autres endroits de Rabat.
J'adore me mettre au soleil assis sur un banc de l'esplanade, des chats tout autour et regarder le ciel bleu.
Aujourd'hui le site est gardé en permanence par des cavaliers qui supportent avec patience les touristes qui les mitraillent à longueur de journée.
Voici les fameux gardes à cheval, la tour Hassan et les remparts.
C'EST FINI ON NE MONTERA PLUS JAMAIS AU SOMMET DE LA TOUR HASSAN A RABAT.
Récit Roland Benzaken.
RABAT….j’y suis né, j’y ai passé toute mon enfance et ma jeunesse….1949-1966.