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C'ETAIT LE CINÉMA AUTREFOIS A L'AGDAL DE RABAT.

Publié le 01/03/2014 à 10:57 par rol-benzaken Tags : photos blog cinema centerblog background france place voyage homme histoire centre film image

COPYRIGHT. NE PAS COPIER LE CONTENU SANS AUTORISATION DE L'AUTEUR.

C'ETAIT LE CINÉMA A L'AGDAL DE RABAT.

Il se situait 7 rue d'Aunis à Rabat, prés de l'église, au quartier Agdal de Rabat.

Un jeune homme jouant de la guitare qui pose devant le cinéma de notre jeunesse.

A cette époque j'avais le même âge que lui.

15 ans en 1964.

Juste à droite, un gars en moto, c'est Madani Said avec une Flandria, j'en possédais une à cette époque et je démontais le pot d'échapement pour embéter les gens du quartier.

  Devant avec sa guitare c'est Jean Michel Perfetini ! Il habitait juste en face du cinéma. 

image

Très beau souvenir d'enfance. Malheureusement on détruit des lieux de culture pour les remplacer par des immeubles.

image

Le plus chic de tous, le cinéma théâtre de l'Agdal, qui a baissé rideau depuis longtemps.

Une année de ma jeunesse, un souvenir d'enfance avec ce ticket .

image

Plan de l'AGDAL vers 1960.

J'ai habité avec ma famille la rue de L'Angoumois de 1964 à 1966.

Depuis c'est la rue Jabal Oukaïmeden.

Je me souviens où se situait le Cinéma, au 7 rue d'Aunis à coté de

l'église.

Remarquez que c'est beaucoup de noms de villes et régions françaises.

 

C'est bien triste, j'ai découvert qu'on a changé tous les noms des rues de mon quartier, de ma ville vers les années 1970. 
Pourquoi ? 
J'ai quitté ma ville de Rabat en 1967. 
Plus tard en voyage, j'ai cherché ma rue, mon quartier, mes coins, mes repaires. 
J'ai tout retrouvé, sauf le nom des rues. 

La rue qui m'a vu naitre s'appelait : 
autrefois la rue Henri Popp, 
aujourd'hui c'est l'avenue Moulay Ismail. 

 

Ensuite j'ai découvert qu'on a aussi changé tous les noms des rues du quartier de l'Agdal à Rabat à partir des années 1970.

J'ai habité avec ma famille la rue de L'angoumois de 1964 à 1966.

Depuis c'est la rue Jabal Oukaïmeden.

 

 Voici d'autres noms de rues changés... de ce quartier de l'Agdal à Rabat:

 

rue de Limagne.....rue Zalagh

rue de Sologne.....rue Jbel Moussa

rue du Roussillon.....rue Jabal Bouiblane

rue d'Armagnac.....rue Jabal El Ayachi

rue de l'Angoumois.....rue Jabal Oukaïmeden

avenue de Vesoul.....avenue Al Atlas

avenue de France.....avenue de France (inchangé)

boulevard Aristide Briand.....avenue Ibn Sina

place de la Madeleine.....place Abou Bakr Saddik

avenue Jeanne d'Arc.....avenue Dadés

place Jeanne d'Arc (église détruite).....centre commercial

avenue des Héros.....avenue Bin Al Ouidane

rue du Lyonnais.....rue Oued Ziz

avenue Mangin.....avenue Omar Ibn Khattab

avenue de Champagne.....avenue Michlifen

place de la Meuse...place Talhah

boulevard d'Argonne.....avenue Moustapha Assayeh

place de Mulhouse.....Parc Agdal

boulevard Maréchal de Lattre de Tassigny.....avenue Moustapha Assayeh

avenue de Metz.....avenue des Nations Unies

avenue de Strasbourg.....avenue des Nations Unies (prolongement)

rue du Commandant Toussaint.....rue Abou Derr

avenue de la Victoire.....avenue Annasr 

Etc......

Helene E. Hagan dit:

1. Le cinéma de l'Agdal montrait les derniers films américains a six heures du soir journellement, en co-opération avec les forces armées des Etats-Unis des bases de Rabat et Sale. J'y allais régulièrement en 1957-1959. 2. Les noms de rues se rapportant a l'histoire ou la géographie de France avaient été donnes par le Protectorat Français et n'avaient rien a voir avec le patrimoine marocain: c'est donc tout a fait normal que ces noms aient été changés a l'Independence du Maroc . Pas du tout triste, mais au contraire légitime et très compréhensible.

Claude Frete dity:

Le cinéma de mon enfance ! j'y allais presque tous les samedi à 18h avec ma cousine ; avec courts métrages et dessins animés suivis du film . Comme la dernière séance d' Eddy Mitchell.

 



Commentaires (5)

Michel Ouaknine le 05/05/2016
J'ai habité au 58 rue d'Aunis
J'ai revisité , c'est triste, il n'y a plus rien...
Michel Ouaknine


Anonyme le 05/01/2017
J'ai habité au 32 rue d'Aunis une maison avec jardin.
Je n'y suis plus retourné c'était en 1961 ....


Anonyme le 23/06/2021
LE CINÉMA DES PÈRES

Le jeudi, à l’Agdal, il y avait le cinéma des pères. Une salle près de l’église avait été aménagée par les prêtres pour les enfants de Rabat, chrétiens ou pas, pour y projeter nos films préférés. Les Tarzan (notre préféré était « Tarzan trouve un fils » dont nous avions modifié le titre par « Tarzan trouve un os »), les Western, les Walt Disney, les Charlots (« Le kid » nous avait fait tous pleurer), les Zorro (dont « Le signe de Zorro » était notre chef-d’œuvre), les films du grand Nord (« Crin blanc », « Barry chien loup »), ceux de cape et d'épée.
Dans la salle longue et étroite, peinte à la chaux, l’écran légèrement gondolé, on y avait aligné des rangées de bancs en bois. Le local de projection était situé derrière le mur opposé à l'écran et une paroi était percée de petites ouvertures destinées à laisser passer le faisceau lumineux émanant du projecteur.
Nous aimions bien cette lumière qui s'évanouissait lentement pour laisser place au faisceau poussiéreux du projecteur.
Sagement assis côte à côte, silencieux, dans le clair-obscur de la salle, il nous arrivait pourtant, quand la séance tardait, de lancer notre chant de guerre :
Itendi la limière i coumencez la sounima,
Itendi la limière i coumencez la sounima,
Itendi…
On délaissait tous nos jeux pour ce cinéma des pères. Le tir au lance-pierres sur les isolateurs en verre du quartier, les pêches et notre émerveillement de l’explosion des vagues sur les rochers noirs en plaques le long de la route de Casa, les trajets interdits sur l’essieu des calèches et la montée en souplesse sur la barre de suspension pour ne pas alerter le cocher et éviter son fouet. Mais à la sortie, nous reproduisions certaines scènes, en se partageant les rôles de cow-boys et de bandits, ou en se lançant dans des assauts à l’épée, armés de tiges de roseau.
A la fin de chaque film, il nous aurait été impensable de quitter la salle sans applaudir.
Il m’arrive encore, aujourd’hui, de m’étonner que les spectateurs se lèvent, indolents, de leur siège, pressés de sortir, sans le moindre applaudissement, alors qu’ils acclament les pilotes au moment de l‘atterrissage…

Emile Eymard (auteur de "Le bois vert et la cendre")


Anonyme le 23/11/2022
Y a-t-il encore des gens qui habitaient au lieu dit “la source” dans l’Eglise de l’Agdal, près du cinéma du même nom?


Anonyme le 23/01/2024
J'ai connu le cinéma Agdal de 1960 a 1964. J'habitais avenue de la Résistance, et j'étais scolarisé à l'école Lamartine.


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