Date de création : 28.02.2014
Dernière mise à jour :
29.09.2025
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j y étais en 80/82 , c était johnny qui recevait à l époque, smain y passait c était avant le petit théâtre d
Par Anonyme, le 28.09.2025
je te cherche depuis des années et j’espère que tu vas bien. tu as changé ton nom sur facebook, c’est pour
Par Anonyme, le 14.09.2025
merci pour votre blog. j'ai enfin trouvé des photos anciennes de rabat, où je suis née, alors que vous étiez d
Par Anonyme, le 11.09.2025
néné et les ombres ça vous parle ?????
Par Anonyme, le 01.09.2025
moi aussi connu mon premier wimpy en 1961 avec les parents, le restaurant du dimanche midi. élève à l'école bi
Par Anonyme, le 31.08.2025
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La procession des cierges, remonte au règne du Sultan saâdien Ahmed El Mansour Addahbi (1578-1603), qui avait décidé d’introduire cette tradition ottomane au Maroc.
La première célébration de cette procession dans plusieurs villes marocaines remonte à l’an 986 de l’hégire.
En effet, la ville de Fès fit des oriflammes peintes, Marrakech en papier et Salé en cire et c’est dans cette dernière cité que cette tradition perdure faisant naître sur la rive droite de Bouregreg, ce prestigieux et pittoresque Moussem des cierges de Sidi Abdellah Benhassoun, que les générations se sont relayées pour le faire revivre tous les ans.
Le Sultan Ahmed El Mansour Addahbi chargera le soufi Sidi Abdellah Benhassoun (1515-1604) de veiller au bon déroulement de ce moussem, devenu par la suite l’apanage de sa descendance.
Né à Fès en 920 h/1515, Sidi Abdellah Benhassoun Abou Mohamed Abdellah Ben Hassan Alkhaldi Al Hassani Al Idrissi, plus connu sous le nom de Benhassoun fut une sommité de son temps. Il avait puisé et affiné son savoir auprès de grands ouléma de Fès, tels Abdelouhad Al Ouencharissi et Abderrahmane Doukkali, deux imams et prédicateurs de la Qaraouyine, ou Abdallah Habti, cheikh de la Zaouia du Jbel Lach’hab, dans les environs de Chefchaouen.
La célébration du Moussem des cierges de Moulay Abdallah
Benhassoun, en commémoration de l'Aid
Al Mawlid Annabaoui Acharif à Salé.
A la veille de l’aïd al Mawlid, la fête de commémoration de la naissance du Prophète. Cette procession trouve son origine en Turquie, d’où elle fut importée au Maroc après qu’un sultan saâdien du XVIième siècle, en voyage à Istambul, fut impressionné par une cérémonie similaire. C’est au saint patron de la ville, Sidi Abdellah ben Hassoun, que le sultan confia la mission d’être le premier ordonnateur de ce cortège inédit à Salé. Aujourd’hui l’organisation de cette procession est l’apanage des descendants de ce saint.
Après la prière de l’âsr, les barcassiers de Salé, habillés en costumes traditionnels, commencent le défilé des cierges. Selon les sources historiques, l’origine de cette fête est turque. C’est le roi Saâdien Al Mansour Addahbi qui introduit cette coutume au Maroc quand il fut en visite en Turquie et assista à plusieurs fêtes à l’occasion du mouloud parmi elles celle du défilé des cierges. Il demanda alors aux artisans de Fès, Marrakech et Salé de fabriquer des cierges à chaque mouloud.
Actuellement, Salé est l’unique ville à conserver ce moussem qui reste une des particularités culturelles de cette médina.
De là, nous avons vu se dérouler l’ensemble du cortège composé comme suit : notables, musiciens, porteurs de drapeaux, les cierges eux-mêmes, cavaliers munis du précieux fusil pour le baroud, petites filles déguisées en mariées assises dans des calèches ou portées dans des aânmaria (chaise à mariée qui ressemble à un palanquin),
imposants ouvrages de dinanderie coniques destinés à recevoir les cadeaux des mariées, chars évoquant différents aspects du Maroc (avec la photo de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, celle de son père, un autre évoquant la marche verte, représentant une colombe de la paix, al Qods (Jérusalem), les pirates de Salé…).
Dans une atmosphère de piété et de vénération, des milliers d’habitants, hommes, femmes et enfants de tout âge, vêtus de leurs plus beaux habits , participent à la cérémonie. Un long défilé d’hommes portant de grandes lampes en cire, de grandes bougies allumées, des encensoirs… part du quartier des « Chorfas Hassounyines » en passant par les principales rues de la ville pour arriver enfin au Marabout où toutes les offrandes sont accueillies avec solennité.
Quelle ambiance ! Quelle splendeur ! Lumières éblouissantes des cierges colorées, odeurs parfumées ,des« you you » de femmes émerveillées, mélodie des prières et des ravissantes chansons religieuses chantées, depuis le départ, par des voix imprimées de ferveur et de joie … tout cela est d’une beauté fantastique !
Dans un premier temps, des hommes en jabador sont passés devant nous avec les cierges, dès ce moment en sérieux péril de désagrégation, en les tenant horizontaux et en les protégeant de l’insouciance des spectateurs.
Ils se sont rapidement rendus jusqu’à l’esplanade du souk el Kebir, où, par dessus les têtes, les cierges se sont, les uns après les autres, dressés, un peu chancelants au début puis droits comme des i. Toutes les terrasses autour de la place étaient remplies de monde. On agitait même des drapeaux.