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Date de création : 28.02.2014
Dernière mise à jour :
19.12.2025
20063 articles
bonjour ,
je suis à la recherche du tombeau familial de la famille francis bataillard. la famille de ma grand
Par Anonyme, le 20.12.2025
l observatoire rue caumartin sydney y a mixé
Par Anonyme, le 08.12.2025
oui...au collège jean bart à grenoble....
Par Anonyme, le 06.12.2025
frequenté aussi fin des années 70 .pour info le navy club ex bal de la marinne, etait situé bd de l hopi
Par Anonyme, le 27.11.2025
très intéressant.. ..bravo pour la recherche
Par Anonyme, le 25.11.2025
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JE ME PERDS DANS CE LABYRINTHE DES OUDAYAS DE RABAT.

DECOUVERTE ET PROMENADE DANS LES OUDAYAS DE RABAT.

Un jour d'octobre du début de ce centenaire.
J'arrive par cette grande porte des Oudayas à Rabat.
Je monte les marches et je redécouvre cet endroit magique.
Construite au XIIe siècle par les Almohades, cette jolie « petite ville dans la ville » occupe, face à la mer, l’emplacement du ribat d’origine, un couvent fortifié où s’installèrent les moines-soldats qui partaient en guerre sainte en Espagne contre les chrétiens.
Ce ribat est à l’origine du nom de la capitale. Avec le temps, Ribat est devenu Ribat El Fath, Ribat de la victoire, puis Rabat.
Petite histoire au sujet de la Kasbah des Oudayas:
Cette citadelle est ainsi appelée parce qu'un contingent de la tribu des Oudayas y fut installé par les sultans alaouites pour y tenir garnison et surveiller la ville. Mais sa création remonte au 10e s. Longeant la muraille crénelée, monter jusqu 'à la grande porte monumentale.
Porte des Oudayas - Bâtie à la fin du 12e s. par Yacoub el-Mansour sur le plus haut lieu de Rabat, c'est un bel exemple de l'habileté des architectes almohades à faire d'un ouvrage défensif une authentique oeuvre d'art. Massive mais de proportions harmonieuses, entièrement taillée dans une belle pierre rousse, c'est une véritable forteresse comportant une enfilade de 3 salles pouvant loger une petite garnison. L'entrée est protégée par deux robustes saillants dont la seule décoration est faite de l'alternance d'assises épaisses et minces de la pierre. Entre eux s'ouvre deux arcs concentriques en fer à cheval outrepassés et brisés; le plus grand s'orne de lobes pointus entourés d'entrelacs façonnés en relief profond. Aux écoinçons s'épanouissent deux grandes palmettes. Une inscription en caractères coufiques court le long du bandeau et retombe de part et d'autre des arcs. Une large frise c'arcatures aveugles couronne le tout, prolongée par deux consoles en saillie que supportent des colonnettes. La porte est en chicane pour rendre plus difficiles les assauts. À l'intérieur, des expositions temporaires sont organisées dans la galerie Bab el Kebir. Tourner à droite pour pénétrer dans la kasbah. En jetant un coup d'oeil en arrière on appréciera l'autre face de la porte. Sans atteindre la majesté de la première, elle ne manque pas de caractère. L'absence de saillants, inutiles du côté intérieur, donne plus d'espace et de liberté au décor sculpté.

J'entre par cette porte énorme et vais visiter le musée.
Je prend la rue Bazzo (il y a plusieurs rues et impasses Bazzo).
A gauche Oulad Mataa, puis la rue Jamaâ qui mène à droite et
à gauche si on veut aller à la médina.
Je file à gauche rue Drabka et ensuite rue Zirara.
Je tombe sur la Mosquée Al Atika.
Je continue à la Place du Sémaphore,
il y a là une plateforme et un atelier de tapis.
Je continue mon chemin vers les rues et impasses Bazzo,
et ici la Tour des Pirates.
Petite histoire sur la Mosquée Al Atika:
La mosquée Al-Atika, la plus vieille de Rabat, fut construite au XIIe siècle et restaurée au XVIIe, époque des Alaouites.
Puis, la galerie d’art Nouiga, propriété de l’éditeur de bandes dessinées et artiste-peintre reconnu au Maroc pour ses aquarelles, Miloudi Nouiga.
Petite histoire au sujet du Jardin des Andalous:
De surprise en surprise dans la casbah.
Changement de décor en pénétrant dans le Jardin andalou. Il faut s’arrêter et regarder. Pour le plaisir des yeux et de l’esprit. Un jardin créé sur plusieurs niveaux. Calme et paisible. De grands parterres verts et une fontaine au croisement des allées principales. Rosiers, bougainvilliers, tamaris, orangers, citronniers et oliviers composent un superbe mélange végétal. Des bancs sont disposés à des endroits stratégiques, il y a des chats qui passent.
Ce jardin est une création, en 1920, de Tranchant de Lunel, architecte favori de Lyautey.
Bonne promenade, dans la Kasbah des Oudayas !
Petite histoire au sujet de la Place du Sémaphore:
La plateforme du Sémaphore offre un point de vue spectaculaire sur l’océan Atlantique et la plage de Rabat, prise d’assaut par les joueurs de foot et les pêcheurs, ainsi que sur le port, l’oued Bouregreg, la ville de Salé et son cimetière musulman qui s’étend entre mer et muraille.
Petite histoire au sujet de la Tour des Pirates:
La tour des pirates : reposant sur un rocher, elle domine l’oued à une hauteur de 22,50m. Elle est de plan carré et mesure à l’intérieur 5.40m de côté. Ses murs en moellons avec un parement en pierres de taille, ont une épaisseur de 0.95m. Trapue et massive, au ras de l’eau, la base de cette tour est pleine, alors que l’étage est aménagé en pièce carrée au dessus de laquelle s’étend une terrasse dotée d’un parapet où sont aménagées des embrasures pour quatre canons braqués sur l’oued et Salé. Dissimulée à l’entrée du port, au tournant de l’oued, cette tour servait à attaquer les bateaux ayant franchis la barre et pénétré dans le port.
Petite histoire au sujet du musée des Oudayas:
On pénètre d'abord dans un édifice, à cour centrale, dominé par une tour massive de quatre étages. Construit à la fin du 17e s. sous le règne de Moulay lsmaïl, ce palais fut sans doute un pied-à-terre pour le sultan ou la résidence du caid de la kasbah, avant d'être converti en médersa. Le vaste patio s'orne d'une vasque de marbre blanc il est cerné de sobres colonnes, jumelées à angles, qui supportent les arcs outrepassés de la galerie. Dans l'ancien oratoire à droite de l'entrée on admire une collection de tapis de dif férentes régions du Maroc ainsi que du mobilier. De part et d'autre de la cour, dans des loggias surélevées, est exposée une belle collection de céramiques de Fès céramique bleue et céramique polychrome. Dans un réduit d'angle, broderies de Fès, Salé, Meknès. Dans une grande salle, on a reconstitué l'intérieur d'une riche demeure divans couverts de brocarts (Fès. 19e s.), lits de parade aux lourdes draperies brodées, tapis anciens de Rabat. Un grande baie vitrée garnie de très beaux fers forgés offre une agréable perspective du jardin des Oudaïas. Dans le salon face à la grande salle, bijoux anciens de collection, en or et on argent. Dans un bâtiment adossé au rempart Moulay Rachid, une salle abrite des instruments de musique traditionnelle citadine et rurale. Un autre bâtiment tout proche réunit dans une grande salle une intéressante collection consacrée à la vie berbère. On y verra des armes, de somptueux harnachements, des bijoux du Sud, ainsi que des mannequins costumés représentant toutes les régions marocaines.
En descendant il y a le Café Maure des Oudayas.


Depuis ici une superbe vue sur le Bou regreg.
Visite au Jardin des Andalous, magnifique.
La visite se termine en prenant l'avenue Al Marsa,
anciennement Sidi Makhlouf.
Je rencontre ces zouaves de trois musiciens.
Au sujet de ceux-ci:
Trois musiciens gnaouas, des descendants d’anciens esclaves d’Afrique subsaharienne, debout, nous invitent à écouter leur musique. Vêtus de robes brodées et têtes coiffées d’une tiare ornée de cauris — petits coquillages qui jadis servaient de monnaie avant d’être utilisés à des fins divinatoires —, l’un joue du guembri, sorte de luth à trois cordes, l’autre du quaquabou, des castagnettes de métal en forme de huit.

Des ruelles sympa décorées avec goût.
Déambulez dans les ruelles où les maisons sont peintes à la chaux blanche et bleue. Les trottoirs peints en blanc avec des bordures bleues, les vases en terre cuites, semblent appartenir à une petite île grecque des Cyclades plus qu'à une ville d'Afrique du nord.


Ici on n’a qu’une envie : s’arrêter ici ou là pour contempler la mer et les dernières lueurs de cette belle journée de début d'automne à proximité du phare ; boire un thé à la menthe en terrasse, flâner, discuter ou simplement s’extasier devant un vol de cigognes indolentes qui claquent du bec. Et attendre que la lune s’allume derrière les remparts de la casbah.
Ne restera qu'en soirée à décider entre le tajine de confit de canard aux pommes caramélisées, la pastilla de poulet fermier aux amandes et oignons, la mrozia d’agneau confit aux amandes, oignons et raisins secs, ou le couscous aux sept légumes.
Pour le plaisir des papilles gustatives !
En vous remerçiant je vous offre un verre de thé à la menthe.

Nous sommes venus ici avec nos parents, nos grands-parents dans l'autre millénaire. 1964.

Petite note à préciser sur ce quartier des Oudayas:
« Je ne changerais pas ma chambre contre tout l’or du monde », a tranché, déterminé Mr Al Hussen un habitant. Parfait.
Seulement voilà, jusqu’à quand pourrait-il le rester ?
Autant que les 15 familles, issues des tribus Guich originaires du Sahara qui continuent de se suspendre à leurs demeures, comme à un espoir de survie : Drabka, Aoulad M’tah, Aoulad Jerrar, Chbanat et Aoulad Dlim, entre autres.
« Nous sommes aujourd’hui cernés de toutes sortes de spéculateurs, sans compter les étrangers qui sont à l’affût de la moindre hésitation pour nous exproprier », a-t-il averti, lucide.
Une chose, cela étant, reste sûre : Cette détermination risque d’être mise à rude épreuve avec la flambée des prix de l’immobilier, suscitée par le projet d’aménagement de l’Oued Bouregreg.