Date de création : 28.02.2014
Dernière mise à jour :
06.10.2025
19833 articles
>> Toutes les rubriques <<
· JUIFS DU MONDE. HISTOIRE. PERSONNAGES. (3311)
· ROIS.PRINCES.LA COUR ROYALE DU MAROC (260)
· JUIFS. CAMPS DE LA MORT. NAZIS. SHOAH. (2370)
· CÉLÉBRITÉS. COMÉDIENS. ARTISTES. (28)
· 1-RÉCIT D'UNE ENFANCE A RABAT. (220)
· 6-TOUR DU MAROC EN 365 JOURS ET +.2013. (399)
· MELLAHS, ARTISANS ET VIE JUIVE AU MAROC. (252)
· CIMETIÈRES ET SAINTS JUIFS DU MAROC. (306)
· ANNÉES 60. ANNÉES YEYE. (303)
· ROTHSCHILD. FAMILLES. DESCENDANCES. (448)
bonjour je cherche l'avenue de l'yser. je ne la vois pas.
Par Anonyme, le 05.10.2025
1958 ou 1959 élève en cp à l école de l agdal souvenirs épouvantables de mademoiselle fourmi mon institutrice
Par Anonyme, le 05.10.2025
merci pour cette publication fort utile! retour à l enfance au maroc !
Par Anonyme, le 05.10.2025
bonjour, je voudrais utiliser l'une des photos de votre site (celle qui est placée en haut à droite) dans un o
Par barnouin, le 04.10.2025
bonjour,
je recherche la tombe de mon grand-oncle pierre jean van boecholt (belge). il était mineur aux mines
Par Anonyme, le 03.10.2025
· NABILLA BENATTIA.
· PRINCESSES ET PRINCES DU MAROC.
· LISTES DES PRÉNOMS HÉBRAÏQUES.
· PIERRES SUR LES TOMBES JUIVES ?
· LA CHANSON D'AUTREFOIS: TRABADJA LA MOUKERE.
· JEU DE NOTRE ENFANCE LA CARTE MAROCAINE: RONDA.
· ZAHIA DEHAR.
· PRINCESSE LALLA LATIFA HAMMOU DU MAROC.
· C’ÉTAIT LES DISCOTHÈQUES DE NOTRE JEUNESSE A PARIS.
· LES JUIFS CONNUS FRANCAIS.
· LA MAHIA EAU DE VIE MAROCAINE.
· LES FRERES ZEMMOUR. CRIMINELS JUIFS FRANCAIS.
· LE MARIAGE TRADITIONNEL AU MAROC.
· FEMMES INDIGÈNES POSANT NUES AU MAROC.
· LES EPOUSES DU ROI HASSAN II DU MAROC.
pouvoir prix image sur center mer base france saint obstacles photos centre air afrique
Opération Lila et sabordage de la flotte française à Toulon par les nazis.
Le 26 novembre 1942 à 23 h, les commandants de la panzerdivision sont prêts à foncer. L’opération Lila, la version définitive d’Attila, ne fixe qu’un objectif : s’emparer de la flotte française de Toulon intacte.
Le 27 novembre à 1 h du matin, deux groupements blindés allemands partent d’Aix-en-Provence et de Gémenos et font mouvement sur Toulon.
Le 1er groupement en passant par Solliès-Pont est chargé de pénétrer dans Toulon par l’est, d’occuper le fort Lamalgue, de capturer l’amiral André Marquis, le central téléphonique et le centre de transmission, puis d’envoyer des éléments blindés et des pièces d’artillerie au Mourillon, d’occuper l’arsenal et s’emparer des sous-marins. Le 2e groupement en passant par Sanary, Six Fours, Les Sablettes est chargé de pénétrer dans Toulon par l’ouest, d’occuper la base aéronavale de Saint-Mandrier et d’y mettre immédiatement en batterie un élément d’artillerie, de s’emparer du PC à la Croix des Signaux et d’occuper toute la presqu'île de Saint-Mandrier ainsi que les ouvrages de côte et les batteries.
Deux autres colonnes doivent entrer dans Toulon avec pour mission de s’emparer de tous les quais, appontements, postes d’amarrages et bâtiments français en s’opposant au besoin par la force à toute tentative de destruction.
À 4 h 25, à Châteldon, Pierre Laval reçoit le consul général Roland Krug von Nidda qui lui porte une copie d’une lettre du Führer au maréchal Pétain :
« J’ai dû me résoudre, le 11 novembre 1942 […] à occuper la côte méridionale de France […] vous savez Monsieur le Maréchal que toutes les assertions […] comme quoi l’Allemagne voulait s’emparer de la Flotte Française […] ne sont que pures inventions ou des mensonges délibérés […] C’est pourquoi après avoir eu connaissance de nombreuses violations de leur parole d’honneur commises par des officiers, des généraux et des amiraux français […] j’ai donné l’ordre d’occuper immédiatement Toulon, d’empêcher le départ des navires ou de les détruire […]. »
À 4 h 25, le premier char allemand prend sous ses canons les factionnaires du fort Lamalgue. À 4 h 57, le central téléphonique est totalement isolé. Toutefois pendant 32 minutes les officiers français ont eu le temps de donner l’alerte. Les consignes sont données et les mêmes ordres sont aussitôt donnés aux autres chefs de secteurs. Le navire amiral, le Strasbourg, lance le branle-bas général à l’escadre. La surprise totale du départ est désormais éventée.
À partir de 5 h 10 les détachements de pionniers allemands escaladent les murs et ouvrent les portes puis mettent en batterie les pièces de 77, les mortiers et les projecteurs. Ailleurs ce sont des chars et des pièces d’artillerie. La Luftwaffe entre également en action avec pour mission d’illuminer le port pour permettre la surveillance du mouvement des navires. À 5 h 15, commence la seconde partie de l’opération Lila dont dépend le succès ou l’échec du plan : la mainmise sur cette flotte que Hitler convoite.
À 5 h 15 les tanks et les chenillettes de la seconde vague pénètrent dans le port. Des camions et un train ont été envoyés aux alentours de l’arsenal, ils sont destinés à obstruer les voies et à retarder l’arrivée des Allemands aux abords de l’arsenal. À 5 h 20 les chars allemands ont contourné les obstacles et menacent l’arsenal du Mourillon. Les amiraux Arnaud Dornon et Jean de Laborde donnent, par radio et téléphone principalement, les instructions pour le sabordage.
Panzer IV de la 7e panzerdivision dans le port de Toulon.
À 5 h 25, la porte de l'arsenal principal est enfoncée par les blindés allemands. À 5 h 30, une seconde colonne de chars allemands menace les appontements Milhaud. Au même moment, le vice-amiral Maurice Le Luc et Pierre Laval, de Vichy, appellent Toulon et donnent l’ordre d'éviter tout incident[réf. nécessaire]. La communication étant mauvaise, puis soudainement coupée, par l’irruption des Allemands, l’ordre ne sera jamais transmis.
À 5 h 35, l’ordre de sabordage, par radio, est donné. Les sous-marins Casabianca, Vénus, Marsouin, Iris et Le Glorieux parviennent alors à franchir les passes du port militaire, à la sortie de la rade, au prix des pires difficultés : champs de mines magnétiques, bombardements et tirs allemands, filet métallique fermant la passe. À 5 h 40 la plupart des bâtiments ont reçu l’ordre de sabordage. Cependant le chevauchement de ces ordres provoque un certain flottement. Certains, tel le vice-amiral d'escadre Émile Lacroix, décident de surseoir à l’exécution sans ordre écrit, estimant qu'il y a contradiction entre l'ordre d'allumer les feux (assimilé à un appareillage) et l'ordre de prendre les dispositions finales.
À 5 h 45, les Allemands franchissent le mur d’enceinte de Milhaud, et tentent de prendre d’assaut le navire amiral, le cuirassé Strasbourg. Celui-ci étant écarté du quai, les fantassins sont impuissants, ils lâchent alors des rafales d’armes automatiques et les chars tirent au canon. Le Strasbourg riposte, les Allemands battent en retraite. C'est alors qu’un nouvel ordre téléphonique de Pierre Laval ordonne : « évitez tout incident, annulez l’opération ordonnée ». L’ordre d’arrêter le sabordage est donc lancé[réf. nécessaire], mais il n’arrivera jamais au cuirassé Strasbourg. À 5 h 55, les Allemands franchissent à nouveau le mur d’enceinte et reparaissent sur le quai.
Ces 10 minutes permettent aux autres navires amarrés à Milhaud de terminer leur sabotage. À 6 h l’ordre de hisser les couleurs est donné. À 6 h 10, les Allemands pénètrent sur le Provence. À 6 h 20, le Provence est sabordé, sans explosif, avec les Allemands à bord.
Entre 6 h 10 et 6 h 30 les équipes de sabordage allument les mèches, ouvrent les vannes, noient les soutes… quelquefois malgré la menace des soldats allemands. À 6 h 30, on entend de nombreuses détonations, les explosions se succèdent. Certains navires, comme les croiseurs Algérie, Marseillaise ou Dupleix, brûleront pendant plusieurs jours.
Entre 6 h 45 et 7 h, les Toulonnais tirés de leurs lits vers 5 h par le vrombissement des avions, le roulement des chars, le fracas des explosions, descendent dans la rue, une fois le silence revenu.
Bilan
Pour les Allemands, l'opération Lila se solda donc par un échec.
Il s'explique par le retard du second groupe allemand (celui venant de l'Ouest) et surtout par la parfaite mise au point des consignes de sabordage par la marine française.
Le bilan au soir du 27 novembre fait état de 90 % de la flotte de Toulon sabordée, dont la totalité des forces de haute mer qui y étaient basées. Tous les grands bâtiments de combat sont coulés et irrécupérables. Certains seront par la suite renfloués, mais seront démantelés.
Ce sont au total 235 000 tonnes sabordées dont :
2 croiseurs de bataille,
1 cuirassé,
7 croiseurs,
1 transport d’aviation
15 contre-torpilleurs,
13 torpilleurs,
6 avisos,
12 sous-marins,
9 patrouilleurs et dragueurs,
19 bâtiments de servitude,
1 bâtiment-école,
28 remorqueurs,
4 docks flottants.
Disposition des bâtiments de la flotte française dans le port militaire de Toulon, avant son sabordage.
Vue générale.
Destroyer Tartu.
Destroyer Lansequenet.
Destroyers Foudroyant et Le Hardi.
Photographie aérienne de la RAF.
La Flotte française sabordée. De gauche à droite : le Strasbourg, le Colbert, l'Algérie et la Marseillaise.
Le croiseur Marseillaise sabordé.
Seuls 39 bâtiments seront capturés, tous de petit tonnage sans grande valeur militaire, car sabotés, endommagés ou, pour certains, désarmés.
Plusieurs sous-marins ont ignoré l'ordre de se saborder et certains d'entre eux ont choisi de rallier l'Afrique du Nord pour reprendre le combat (sauf la Vénus qui se saborde à l'entrée du port de Toulon conformément aux ordres de sabordage en eaux profondes), avec les Alliés, aux côtés du reste de la flotte française, alors à l'abri en Afrique du Nord ou dans les colonies :
les sous-marins Casabianca et le Marsouin atteignent Alger ;
le sous-marin Le Glorieux atteint Oran ;
le sous-marin Iris à court de gazole se réfugie à Barcelone, où il restera interné pendant la durée de la guerre.
Outre les sous-marins, un petit baliseur, le Léonor Fresnel, réussit à s'échapper et à rejoindre Alger.