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ECOLES D'AUTREFOIS DE NOTRE ENFANCE.

LA BLOUSE GRISE D'ÉCOLIER DE NOTRE ENFANCE.

Publié le 24/07/2015 à 11:05 par rol-benzaken Tags : blog photos background center rose
 
 
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Dans les années 50 et jusqu'à la fin des années 60, les petits écoliers devaient porter une blouse à l'école.
Les garçons portaient en général une blouse grise et les filles portaient parfois une blouse rose.
Aujourd'hui cette obligation n'existe plus, mais il est souvent bien pratique d'équiper les écoliers d'une blouse lors de travaux manuels plutôt salissants.
 
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REMISE DE PRIX DE FIN D’ANNÉE AUTREFOIS.

Remise des prix de fin d'année.

 

Petit récit, c'était la remise des prix.

Les classes de CM2 étaient invitées par fournées au centre culturel et là, l'adjointe chargée des écoles remettait aux enfants un livre qu'ils avaient préalablement choisi dans une liste. Une bonne partie du personnel dudit centre était également mobilisée pour piloter tout ce monde et animer.


Rien à voir avec les cérémonies d'antan, où les enfants habillés en dimanche assistaient à une cérémonie en grande pompe, accompagnés de leur famille. Le triomphe des plus méritants éclatait devant les notables réunis et les journaux rendaient compte de l'événement.


Ça, c'était au temps de l'école à l'ancienne, celle des tableaux d'honneur, de l'examen d'entrée en sixième, des classements et du triomphe de l'orthographe.
C'était aussi l'époque bénie où l'école française faisait des étincelles.



Cette remise des prix-là n'avait qu'un lointain rapport avec celle d'autrefois. Les parents n'étaient pas invités, tout le monde recevait un prix, cancre ou bon élève. C'était une affaire plus égalitariste. Admettons. Les temps ont changé. Les gosses étaient tout de même émus et contents.
De plus, on leur a donné un bouquin à lire, c'est toujours ça de pris sur l'empire des jeux vidéos.

Voilà longtemps que je n'avais pas eu l'honneur de les accompagner et je dois dire que ce qui nous a été servi, en fait de cérémonie de remise des prix, m'a laissée sans voix.
Même la garderie la plus cracra d'un club de vacances au rabais n'aurait pas osé.
Ce qui s'est passé hier matin témoigne, à mon sens, de la médiocrité abyssale dans laquelle est tombée l'école. Sinon, personne n'oserait envisager qualifier de "remise des prix" une bouffonnerie aussi consternante que celle où nous sommes allés nous fourvoyer hier.

De retour chez moi, j'étais complètement sur les nerfs. Car mes élèves, rendus fous furieux par leur cérémonie de remise des prix, n'avaient pas réussi à se calmer de toute la journée.
J'ai donc décidé d'écrire ma façon de penser à l'adjointe responsable des réjouissances et de faire savoir au monde ce qu'est, aujourd'hui, une remise des prix.

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                                                            "Madame,
 
 
            La séance de remise des prix à laquelle j’ai assisté ce matin me semble mériter un compte-rendu. En effet, si le principe d’un tel événement est bienvenu, la façon dont il s’est déroulé m’est apparue totalement inappropriée.
 
            Voici pourquoi.
 
            La remise des prix en elle-même s’est déroulée de la meilleure façon possible : les enfants ont été reçus dans une ambiance intimiste, avec un discours bienveillant et sobre. Ils étaient à la fois contents et impressionnés ; pour certains, soudain conscients de franchir une étape importante de leur vie.
            Malheureusement, tout le bénéfice de ce moment, sommes toutes assez court, a été gâché par ce qui a suivi.
 
            Je ne vois pas quel était le bénéfice de les faire à nouveau attendre pour leur passer un court-métrage décalé par rapport à leur âge et, à mon avis, sans le moindre intérêt cinématographique. Admettons que cet avis soit subjectif et que mon manque d’expérience en la matière m’ait trahie.
 
            Le pire était cependant à venir.
 
            Nous avions du travail et j’espérais être libérée de ce qui commençait à ressembler à un piège. C’est alors qu’une personne  dont la fonction tenait du clown, du chauffeur de salle et de l’animateur de centre de loisir est venue occuper la salle, proposant aux enfants des jeux étranges. Elle a commencé par les exciter en jouant à les fixer en riboulant, à leur crier dans le dos pour leur faire peur et, quand la salle toute entière a été bien agitée, elle leur a hurlé dans le brouhaha les règles d’un jeu totalement hors de propos: se passer une peluche en musique. A l’arrêt de la musique, celui qui tenait la peluche à la main devait venir faire face à l’assemblée au comble de l’énervement. Les heureux élus, plus gênés qu’autre chose, avaient ensuite pour mission de venir à leur tour se planter devant leurs camarades pour tenter de les faire rire.
 
            Comme cela ne suffisait pas, un deuxième jeu a été proposé : un groupe d’enfants est venu se placer sur la scène, obéissant aux consignes de l’animatrice-clown. Devant leurs camarades, ils sautillaient rapidement de part et d’autre d’une corde, risquant une élimination en cas de mauvaise réaction.
 
            Ce genre d’activité, très sympathique en plein air, l’est moins pour une foule d’enfants confinés, assis sur des sièges, associés à une remise des prix qu’on imagine un peu solennelle. Leur état de surexcitation était tel, qu’une autre personne est intervenue pour demander le silence … impossible à rétablir.
            J’ai essayé de lui expliquer ce que je pensais de cette animation et cette dame m’a répondu qu’il « fallait bien les occuper ». Les occuper à quoi ? Puisque après ce spectacle déprimant, à 10h30 (nous étions convoqués pour 8h30), on nous a invités à rentrer dans notre école.
            D’ailleurs, quand bien même une attente aurait été nécessaire, les livres qu’on venait de leur offrir suffisait largement à les occuper puisque les enfants n’avaient qu’une envie : les lire.
 
            Ma collègue et moi-même, parties avec une classe d’élèves raisonnablement sereins, sommes revenues après plus d’une heure de temps perdu, escortées de petits fauves impossibles à calmer. Envolée la curiosité pour le beau cadeau ! Disparue cette belle sensation un peu douce-amère de changer de monde et de grandir ! Ils étaient comme fous et la fête a été définitivement gâchée.
 
            De plus, nous avons perdu une journée de précieux travail, car cette fébrilité pénible les a poursuivis toute la journée.
 
            Ne m’en veuillez pas d’être un peu directe. J’ai conscience des efforts consentis par la mairie pour accompagner les élèves dans ce passage. Cependant, je pense très sincèrement qu’organiser les choses de cette façon gâche tout.
 
            Il faudrait réfléchir à d’autres pistes.
            Pourquoi ne pas expliquer, après la remise des livres, comment se passe la rentrée au collège ? Pourquoi ne pas faire visionner un film qui montre comment se passe la journée d’un collégien ? Ou encore  filmer les locaux et l’équipe du collège du secteur, que les enfants ne découvriront qu’à la rentrée ?
            Ainsi, cette remise des prix prendrait du sens et contribuerait à les rassurer.
 
 
            Je vous remercie de l’attention que vous aurez accordée à mon courrier et je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de mes sentiments très respectueux."

 

SOUVENEZ-VOUS DE L'ECOLE D'AUTREFOIS.

Publié le 24/07/2015 à 11:15 par rol-benzaken Tags : center coup carte blog france

Souvenez-vous, elles étaient accrochées aux murs de nos écoles près du tableau noir....

Ecole souvenirsJe je veux vous parler des magnifiques planches colorées :

Carte de la France :

carte departement france-5

D'un simple coup d'œil on pouvait découvrir la France agricole aux coloris vifs .......

Les bois et les forêts

Les arbres fruitiers

 D'autres planches qui nous faisaient découvrir la fabrication de ......

 la bière

Les confitures

le vin

On découvrait les produits d' ailleurs.......

 Le cacao

Le sucre

 thé

LE PRIX DE CAMARADERIE A L'ECOLE D'AUTREFOIS.

Publié le 24/07/2015 à 11:20 par rol-benzaken Tags : blog background center dessin centerblog amour prix sur moi france saint monde papier amis photos maison heureux texte enfant livre

Voici un texte qui reflète bien cette "époque", celle ou la fête de fin d'année scolaire avec la remise des prix avait une grande importance, et même si nous n'étions pas nominés, nous étions heureux de partager ce moment avec les heureux élus.

Texte de Jean-Jacques Birgé

Lorsque j'étais enfant, l'école communale distribuait des Prix en fin d'année à tous les bons élèves. S'il en est un que je n'ai jamais eu et ne pourrais jamais obtenir, malgré tout l'amour du monde que j'aurais pu offrir, c'était celui de camaraderie pour lequel mes condisciples votaient "démocratiquement".

 Pour y avoir droit, j'avais déjà remarqué qu'il ne fallait pas trop se faire remarquer. Le premier ou le dernier de la classe n'avaient donc aucune chance de se le voir attribuer, trop jalousés par le reste des petits garçons, que ce soit à cause du succès scolaire de l'un ou du vent de liberté insouciante qui soufflait sur l'autre.

 Cela peut paraître invraisemblable, comme venu d'un autre âge, mais toute ma scolarité, de l'école maternelle à la terminale, s'est exercée sans aucune mixité.

 École de garçons, en blouse grise et porte-plume, et lycée de garçons, casse ta gueule à la récré !

À l'école Théodore Deck rue Saint Lambert, ils avaient tous des noms assez marrants, je me souviens de Brisebras, Condevaux, Greilsamer, Fructus, Tempez...

 Sur toutes les photos de classe que j'ai pieusement conservées, je constate un truc étrange, Paul était absent.

 

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En 9ème (l'équivalent du CE2), isolés par nos résultats extrêmes, Paul et moi devinrent amis. Sa maman était concierge et son père d'origine antillaise le faisait assimiler à un "sale bougnoule". Issu d'une famille où la politique était l'une des principales préoccupations, je pris illico sa défense tant sur le plan social que racial.

De son côté, Paul, qui était haut comme trois pommes, était nettement plus costaud que moi et, ne tolérant aucune agression verbale ou physique à mon égard, assumait le rôle de garde du corps. Ensemble, nous avons rêver de chasse au trésor, d'histoires de détectives et nous sommes allés aux louveteaux, dépendant des Éclaireurs de France, organisation scout laïque, où nous avons appris des milliards de choses pendant trois ans et bien rigolé. C'était mon meilleur copain.

 Lorsque je suis entré au lycée, je l'ai perdu de vue. Paul s'était engagé pour cinq ans dans l'armée, il avait ensuite été gardien de prison, vigile, légionnaire, pompier, il avait changé de nom, l'avait retrouvé, et lorsque j'entends sa voix au téléphone je nous revois faisant voguer des bateaux en papier dans le caniveau de la rue de la Croix Nivert.

 Aujourd'hui il est gardien dans un grand ensemble en province. Je ne l'ai pas revu depuis des décennies, mais je sais que j'aurai encore de ses nouvelles lorsqu'arrivera le mois de nos anniversaires, cette année ou une autre...


Si je devais voter un jour pour le meilleur camarade, Paul est certainement celui qui le mériterait.

lire.gif

J'ai retrouvé dans un coin de la maison, un livre que j'avais eu comme prix en classe de CP-CE1  ça ne me rajeunit pas tout ça) mais je n'ai jamais voulu m'en séparer, peut-être parce que pour moi, il a une grande valeur sentimentale .....

 

Je ne vous cache pas que ce que je préférais en primaire c'était la

récréation, la marelle marelle.gif   , la corde à sauter tout seul corde-a-sauter.gif , ou en

 

groupe sautcorde.gif , le holahoop hulahoop.gif , j'en passe et des meilleurs (vous

 

comprendrez que je ne pouvais pas être attentif en classe ensuite, trop

 

fatigant la récréation dormir.gif !!!!),

 

 

 schoolcool.gif  .

 

Il y avait 2 matières que j'adorais, c'étaient le dessin

ecole-dessin.gif

et les travaux manuels (la maîtresse faisait toujours appel à moi quand il fallait faire du découpage).

 

 C'était quand même bien l'école, j'en ai de bons souvenirs et vous ?.

 

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A L'ECOLE DE MES PARENTS.

A l'époque de mes parents, l'école fonctionnait très différemment.

Il y avait surtout de la discipline et les enfants respectaient leurs instituteurs.

Les garçons et les filles n'étaient pas mélangés.

Ils arrivaient le matin, il fallait absolument être en rang par deux pour avoir le droit d'entrer en classe.

Après cela, ils restaient debout jusqu'à ce que l'instituteur leur dise de se mettre assis.

La journée commençait par une leçon d'instruction civique et de politesse.

L'instituteur regardait si tous les enfants avaient les mains propres.

 

A aucun moment ils n'avaient le droit de parler sans avoir auparavant levé le doigt et avoir l'ordre de l'instituteur.

Les punitions, c'était le coin (il arrivait parfois d'y rester plus d'une demi-heure), l'instituteur tapait sur le bout des doigts avec sa règle et pouvait aussi donner des pages entières d'écritures.

Le maître enseignait la grammaire, la conjugaison, le calcul mental, le calcul, l'histoire, la géographie.

La classe était composée de pupitres en bois de deux places.

Il y avait un encrier pour chaque élève et on écrivait avec un porte plume.

La trousse s'appelait un plumier en bois.

Les enfants devaient obligatoirement avoir une blouse. Les enfants jouaient aux billes, à la marelle, au ballon.

Les règles de vie
Le tablier était obligatoire. Il fallait être poli et propre.

Les punitions, les récompenses
Les récompenses étaient des bons points et les punitions : des lignes à copier, le bonnet d'âne, faire le tour de la cour et le maître pouvait les enfermer dans un placard.

A la récréation
La corde à sauter, la marelle, la balle , le chat , la ronde et la chandelle.

Les matières
Il y avait : la leçon de morale, le français, la dictée, la conjugaison, l'analyse, le calcul mental, le calcul, les problèmes, la musique, l'histoire, géographie, les sciences et la gymnastique.

Les cahiers
Ils avaient : un cahier du jour, un cahier pour les devoirs et un cahier mensuel. Ils avaient même un classement tous les mois sur un livret.

Les punitions
A chaque fois qu'un élève faisait une bêtise, il copiait 50 à 100 lignes suivant la faute.

Les récompenses
Les enfants n'avaient pas de récompense mais ils montaient au niveau des notes dans le classement.

Les matières
Ils faisaient de l'histoire, de la géographie, de la géométrie, de l'arithmétique, du sport, de l'éducation civique et des mathématiques mais ils ne faisaient pas de sciences.

La tenue vestimentaire
Ils s'habillaient comme ils voulaient.

Les jours de repos
Les jours de repos étaient le jeudi et le dimanche et il y avait 1 mois et demi de
vacances.

Les jeux des filles
Elles jouaient à la corde à sauter, la ronde, la marelle, cache-cache.

Les jeux des garçons
Ils jouaient aux billes, au ballon et discutaient. (si le ballon cassait une vitre, les parents étaient avertis.)

Les règles de vie étaient plus sévères.

Les matières enseignées étaient : la géographie, l'histoire, l'éducation civique, l'arithmétique, la morale, la lecture, le chant, la récitation.

La classe était meublée de plusieurs bureaux à deux places où étaient posés dessus deux encriers. Contre le mur se trouvait un tableau noir.

Les filles travaillaient sur la couture une heure par semaine suivi d'une interrogation écrite.

Les garçons faisaient ainsi, sauf, qu'ils travaillaient sur le jardinage.

Les maîtres s'occupaient d'abord des plus grands, ils leur donnaient leur emploi du temps puis aux moyens et ensuite aux petits.

Les punitions étaient 25 lignes à copier et à faire signer par les parents. Les récompenses étaient des bons points.

Dans la cour de récréation, les filles jouaient à la chandelle, à l'aiguille, au chat perché et les garçons jouaient aux billes et à chat perché.

Les maîtres étaient plus strictes.

Il fallait les vouvoyer.

En 1938, les écoliers n'étaient pas séparés en classe mais en récréation .

Leur jour de repos était le jeudi et dimanche.

Les filles étaient habillées avec des sabots, des chaussettes en laine, jupes avec un pull et un gilet et par dessus elles mettaient des blouses à carreaux.

Les garçons étaient habillés avec des galoches ou des sabots et une blouse noire.

J'ai connu ce type d'urinoir en plein air.

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Au début du siècle, les enfants qui allaient à l'école, devaient dire bonjour et au revoir.


Les punitions : on tapait sur les doigts des enfants, on les envoyait dans le bûcher (où on met le bois) ou on leur disait de faire le tour de la classe et le tour de la cour.

On pouvait leur demander aussi d'écrire de 0 à 100 lignes.

 

Avant les enfants allaient à l'école à pied même s'il y avait deux ou dix kilomètres à parcourir. Les garçons s'habillaient avec une culotte courte et des grandes chaussettes. Les filles mettaient une robe et une veste en laine.
Quand ils avaient les mains ou les oreilles sales, ils ne rentraient pas à l'école.
Comme punition, le maître pouvait les envoyer dans une pièce sombre ou leur faire recopier 10 ou 100 lignes.
Comme récompense, les enfants avaient des images.

Au début du siècle, les maîtres et maîtresses étaient beaucoup plus sévères que maintenant.

Exemple : quand l'heure de la dictée arrivait, le maître la lisait pour que les élèves la copie mais le maître ne répétait pas deux fois la même chose. Il la dictait une seule et unique fois.

En français
En français, il y avait deux activités principales : La dictée et les rédactions.

Les règles de vie
Autrefois, les élèves n'avaient pratiquement pas de droit. Ils avaient beaucoup plus de devoirs que nous comme par exemple " aime ton maître ", " travaille bien " etc...

Les vêtements
Le port des blouses était obligatoire pour tout le monde et si les enfants ne la mettaient pas, ils avaient 100 lignes à faire signer par les parents.

Les devoirs
Les enfants avaient souvent comme devoirs à la maison : de la science - des mathématiques - de la géographie - de l'éducation civique... Ils étaient obligés de les faire.

La remise des prix 
A la fin de l'année, les trois premiers élèves avaient une récompense. Le premier avait un dictionnaire et le deuxième et le troisième avaient des livres.

La politesse était de rigueur
Quand les enfants rentraient à l'école, il fallait dire bonjour au maître avant d'entrer en classe, autrement, ils n'entraient pas.

Autrefois les enfants étaient habillés de la même manière. Pour les garçons c'était : culottes courtes, grandes chaussettes, blouses grises.
Pour les filles c'était : jupes, grandes chaussettes, pulls en laine.
Les enfants portaient des sabots, les filles était coiffées avec des macarons et les garçons avec une raie sur le côté.
Avant de rentrer en classe il fallait avoir les oreilles, les ongles et les mains propres.

Quand ils rentraient en classe ils devaient rester debout à côté de leur bureau jusqu'à ce que le maître leur demande de s'asseoir.

Les matières enseignées étaient : les mathématiques, l'arithmétique, le français, la science, l'histoire.
Ils étaient récompensés par des bons points et punis par des humiliations (bonnet d'âne…).

Autrefois, le matin, les élèves devaient dire bonjour en arrivant à l'école.

Comme punition le maître leur donnait parfois 100 lignes à copier et à faire signer par les parents ou le tour de la cour.

Si les élèves travaillaient bien, ils avaient des récompenses. Les élèves allaient à pied avec 10km aller et 10km retour.

Le maître regardait les oreilles et les mains si elles étaient propres. Le maître enfermait les élèves dans le bûcher ou il tapait avec la règle en fer selon leurs bêtises.

Les enfants devaient se rendre à l'école à pied ; il n'y avait pas de transport scolaire . A la campagne, en général, les parents n'accompagnaient pas leurs enfants à l'école. Ce n'était pas dangereux parce qu'il y avait peu de circulation. L'école des filles était séparée de celle des garçons.

Chaque enfant devait avoir une blouse. Le maître ou la maîtresse vérifiait tous les matins la propreté des mains. Les matières enseignées étaient l'arithmétique, le français, la géographie, l'histoire, le dessin…

A la récréation, les filles sautaient à la corde ou jouaient à la balle ou au mouchoir ; les garçons jouaient au foot ou aux billes.

A la récréation, les enfants jouaient aux billes, à la marelle, au loup. En récompense il y avait des bons points et en punition il y avait des lignes .

Il fallait dire bonjour au maître ou à la maîtresse à chaque fois qu'on rentrait en classe, autrement on avait une punition.

Les enfants allaient à l'école à 7 ans. Il y avait très peu d'écoles maternelles.

Vers douze et treize ans, les enfants passaient un examen qui s'appelait le " certificat d'étude ".

Les élèves allaient à l'école en sabots, remplis de paille et aussi avec des galoches en cuir avec des semelles en bois.

Les élèves jouaient au " jeu de grâce " : c'était un anneau qu'il fallait rattraper avec un bâton.

Les tables étaient avec des bancs accrochés, et des tables qui avaient des chaises soudées. Les enfants avaient comme matériel des encriers, une plume et un tableau noir.

Les enfants travaillaient 8 heures par jour d'école.

Les horaires étaient de 8 heures à midi et de 13 h 30 jusqu'à 16 h 30.
Ensuite les punitions : 100 lignes à copier.
Et puis les garçons s'amusaient aux billes, à saute mouton et aux osselets et puis les filles à la corde à sauter, aux osselets, à la marelle.

Autrefois les enfants jouaient au béret, à la barre et aux quatre coins.

A la fin de l'année, ils avaient des livres.

Les filles faisaient de la couture pendant une heure et les garçons, eux, faisaient du jardinage pendant une heure. Les punitions étaient 25 lignes à copier et à faire signer par les parents. Les jours de repos étaient le jeudi et le dimanche.

Quand les élèves entraient en classe, le maître leur demandait de lui montrer leurs mains et leurs oreilles. Les fenêtres étaient très hautes pour que les enfants ne regardent pas dehors.

Dans la classe il y avait un tableau noir et des pupitres avec des bancs accrochés. Pour les punitions : ils copiaient quelque chose, ils allaient au coin et se faisaient taper sur les doigts.

Dans la cour des filles, on jouait à la ronde, à la corde à sauter, à la marelle et au ballon.

Chez les garçons, on jouait aux billes et au ballon(foot). Pendant la guerre, on chantait des chansons patriotiques . Chevroux, l'école est devenue mixte en octobre 1956.

Le matin, les enfants devaient dire bonjour sinon le maître ne les laissait pas entrer. Les enfants étudiaient beaucoup de matière : la leçon de morale, l'arithmétique, la couture, le jardinage, les chants patriotiques, le calcul…
Comme punition, leur maître leur mettait le bonnet d'âne pour les humilier.

Le maître donnait des coups aux enfants et ils devaient aller au coin.
Comme récompense, les enfants avaient un prix d'excellence, des bons points ou le droit de faire le jardin du maître.

Les enfants devaient se mettre en rang pas deux , les maîtres regardaient les mains et les oreilles.

Les filles et les garçons étaient séparés dans la classe, dans la cour, et dans la cantine.

Leurs punitions étaient 100 lignes à copier et à faire signer par les parents.

Leurs jeux étaient le chat perché, la chandelle, la marelle. Les filles faisaient de la couture.

Les garçons faisaient du jardinage. Les garçons avaient des galoches, des blouses grises et des grandes chaussettes.

Les filles avaient des jupes courtes et des gilets noirs. Leurs récompenses étaient des bons points et même des livres à la fin de l'année.

A l'époque de mes grands parents, l'école fonctionnait très différemment. Il y avait surtout de la discipline et les enfants respectaient leurs instituteurs. Les garçons et les filles n'étaient pas mélangés.

Ils arrivaient le matin, il fallait absolument être en rang par deux pour avoir le droit d'entrer en classe. Après cela, ils restaient debout jusqu'à ce que l'instituteur leur dise de se mettre assis. La journée commençait par une leçon d'instruction civique et de politesse.

L'instituteur regardait si tous les enfants avaient les mains propres. A aucun moment ils n'avaient le droit de parler sans avoir auparavant levé le doigt et avoir l'ordre de l'instituteur.

Les punitions, c'était le coin (il arrivait parfois d'y rester plus d'une demi-heure), l'instituteur tapait sur le bout des doigts avec sa règle et pouvait aussi donner des pages entières d'écritures.

Le maître enseignait la grammaire, la conjugaison, le calcul mental, le calcul, l'histoire, la géographie.

La classe était composée de pupitres en bois de deux places.

Il y avait un encrier pour chaque élève et on écrivait avec un porte plume.

La trousse s'appelait un plumier en bois. Les enfants devaient obligatoirement avoir une blouse. Les enfants jouaient aux billes, à la marelle, au ballon.

 

 

AUX ELEVES DES ECOLES D'AUTREFOIS.

Publié le 24/07/2015 à 11:30 par rol-benzaken Tags : livres center sur monde chez enfants

C'était avant bien sûr.

Souvent les filles et les garçons étaient séparés. Il y avait l'école des filles et l'école des garçons ou tout du moins une classe pour les filles et une pour les garçons dans les plus petites villes.

Dans les villages tout le monde était dans la même classe, il arrivait que dans des villages comme le notre on séparait les filles et les garçons à l'intérieur de la classe mais ici les gens qui sont allés à l'école avant toi m'ont dit que les classes étaient mixtes...

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L'école était obligatoire à partir de 6 ans et jusque 12 ans. 

L'école maternelle s'appelait l'asile.

Dans la classe il y avait une bibliothèque car les livres coûtaient très chers et les enfants en avaient très peu chez eux. Ils y faisaient d'ailleurs très attention car ils savaient qu'ils étaient rares et coûteux. Ils étaient très fiers lorsqu'ils en possédaient un.

Autrefois, les tables et les bancs étaient attachés : c'étaient des pupitres, on écrivait à l'encre avec un porte-plume que l'on trempait dans l'encrier se trouvant sur le pupitre (celui ci était en verre ou en porcelaine), on rangeait ensuite son porte-plume dans un plumier.

Pour réchauffer la classe, il y avait un poêle. Il fonctionnait avec des bûches. Parfois, pendant la récréation, les élèves devaient aller chercher du bois à la mairie pour chauffer la classe. 

La récréation durait 30 minutes, les enfants jouaient alors aux billes, aux gendarmes et aux voleurs, aux castagnettes. Ils jouaient aussi au piou-piou (une sorte de pétanque avec des cailloux). Ils faisaient également des rondes et bien évidemment ils jouaient à la marelle comme toi !

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Les garçons portaient un béret, un pantalon court, une blouse noire ou grise, des galoches avec une semelle en bois et des clous en dessous des chaussures ; une pèlerine à capuche.

En 1900, les filles portaient une longue robe avec un tablier. Après la guerre, elles portaient une blouse et des galoches.

Le maître avait une blouse blanche ou noire, boutonnée devant, une chemise de couleur et une cravate noire.

 

LES PUNITIONS PAR L'ECRITURE.

Publié le 24/07/2015 à 11:35 par rol-benzaken Tags : fille enfants jeux image centerblog background sur
LES PUNITIONS PAR L'ECRITURE.
 

Vers 1959 un soir, en entrant brusquement dans ma chambre, j'avais 10 ans, ma mère Alice m'a  trouvé en train d’effectuer une punition.

Je devait copier 100 fois " Je ne dois pas cracher sur mes camarades quand ils m’ont énervé ".

Vous allez dire à ma mère bien sûr il n’a pas l’habitude de cracher pas sur ses camarades, vous ne l’avez pas élevé ainsi !

Si elle me demandait avec des yeux exorbités :  " Tu as craché sur tes camarades ? ". Elle risque de se sentir obligée de nier pour ne pas vous décevoir et ensuite elle se trouvera prisonnière de son mensonge.

Je ne lui ai pas parlé de ma punition, peut-être je n'étais pas très à l’aise.

Peut-être a-t-il été provoqué comme ce garçon qu'on a réprimandé pour un fait semblable en passant dans une cour de récréation et qu'on rétorqua : " Oui, mais lui, il m’a craché d’abord ! ".

Ensuite elle m'a répondu: " tu ne dois pas cracher, ou frapper, ou te montrer insolent…

100 lignes cela fait beaucoupun peu plus d’un recto-verso de cahier d’écolier ; une page simple suffirait amplement  pour un rappel à l’ordre.

Il se peut que le prof ne soit pas encore habitué à ce niveau de classe ou qu’il ait prononcé la sanction dans un moment d’exaspération comme il nous arrive à tous, quand nous sommes très fatigués, d’annoncer une privation de dessert, de jeux, de ballon… pour un mois alors qu’à froid nous savons bien qu’un week-end c’est déjà très long quand on n’a que 10 ans.

 

Ou bien 100 fois " je ne dois pas rire" pendant les cours.

 

 

Punir un élève en l'affublant d'un bonnet d'âne n'est plus autorisé depuis les années 1960. 

 

Finis non seulement le bonnet d'âne, le piquet aussi: aujourd'hui, le règlement imposé à toutes les écoles interdit aux enseignants de mettre leurs élèves au coin, sans surveillance.

Les châtiments corporels sont également interdits, et un élève ne peut être privé de la totalité de la récréation à titre de punition

Dans les collèges et les lycées, donner des lignes à copier ou attribuer un zéro à un élève pour sanctionner son comportement est proscrit.

 

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Et oui, j'ai eu droit au bonnet d'âne pour cette rentrée.

 

 

LES GOMMES DE NOTRE ENFANCE.

Publié le 24/07/2015 à 13:01 par rol-benzaken Tags : pouvoir sur center papier

Une gomme, gomme à effacer, est, dans le domaine du dessin et de l'écriture, un objet mou, en caoutchouc ou en matière plastique, qui sert à effacer les traits faits par le crayon, le fusain ou dans certains cas l’encre.

Lorsque l’on écrit avec un crayon, la surface du papier enlève de fines particules de graphite de quelques microns de la mine. Ces particules se logent dans les interstices du maillage de fibres qui forme le papier, visible sous un fort grossissement.

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En passant une matière molle sur la surface à effacer ou en la tamponnant, les particules de graphite y adhèrent. On peut la malaxer pour ramener en surface des parties moins noircies. C'est ainsi qu'efface la mie de pain, aujourd'hui gomme mie de pain fabriquée en caoutchouc. Elle a l'avantage de pouvoir se modeler pour des effaçages fins et nettoyer les interstices et les rainures d'un objet à restaurer. Elle a l'inconvénient de graisser légèrement le papier, ce qui gêne par la suite l'application d'un procédé à l'eau comme le lavis, la gouache, l'aquarelle. 

Les gommes plus dures tirent les fibres du papier pour déloger les particules de graphite. Du fait de la plus forte pression, les particules de graphite adhèrent aussi. On peut en débarrasser la gomme en la lavant. La gomme humide efface d'ailleurs mieux, mais c'est en abîmant les fibres de papier les moins prises dans la masse.

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Utilisation d'une gomme abrasive.
Pour améliorer l'effaçage, la gomme peut aussi contenir un abrasif, généralement de la pierre ponce incorporée au caoutchouc. Elle arrache alors une partie superficielle des fibres du papier. Le graphite qui n’avait pas été enlevé en écartant les mailles, se trouve alors retiré et mélangé aux débris de papier et de gomme qui forment les pelures que l’on observe quand on gomme une feuille. Ces gommes abrasives parviennent à effacer l'encre, pour peu que le papier ne soit pas trop absorbant.

Gommes et plumier

Les gommes en matière plastique donnent de moins bons résultats que celles en caoutchouc, et aucun sur l'encre, mais se salissent moins, parce qu'elles s'émiettent.

Ce processus très simple (d'effacement) modifie sur quelques microns la structure du papier et lors d'un repentir, le graphite ne se déposera plus sur cette surface remaniée de la même façon que sur une surface qui aurait conservé les mêmes qualités d'accroche que celles de la surface d'origine.

La gomme dépose un peu de sa substance dans les fibres du papier, avec une incidence sur la conservation du document. Elle est faible en général et ce, d'autant plus que le gommage est suivi d'un nettoyage soigneux des résidus.

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Le premier brevet de gomme sertie dans une virole à l’extrémité d’un crayon est déposé en 1858 par Hymen Lipman aux États-Unis.

 

LES PLUMIERS DE NOTRE ENFANCE.

Publié le 24/07/2015 à 13:30 par rol-benzaken Tags : center cadeau

Le fameux plumier en bois de l'école.

LES BONS POINTS A L'ECOLE DE NOTRE ENFANCE.

Publié le 23/01/2023 à 12:56 par rol-benzaken Tags : france image livre center cadeau

Le bon point (parfois abrégé BP) est un système de récompense utilisé principalement dans le système scolaire, et généralement matérialisé par la distribution de petits coupons.

C'est une forme (ou un système proche) de système d'économie de jetons.

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Dans les écoles
Ce système est utilisé pour récompenser les élèves dans le système scolaire dans certaines classes élémentaires.

Des bons points sont ainsi distribués par l'enseignant aux élèves méritants. Un bon point est souvent matérialisé sous forme d'un petit coupon de carton tamponné, conservé par l'élève dans une « boîte à bons points ». Dix bons points peuvent être échangés contre une image.

L'obtention de quelques images étant souvent récompensée par un cadeau offert par l'enseignant.

« Les classes fonctionnent avec le système des bons points.

Dix bons points sont échangés contre une petite image. Cinq petites images donnent droit à une grande image, et trois grandes images donnent droit à un livre.

Les bons points sont distribués par l’enseignante, pour une réussite et/ou un effort.
Il peut arriver que certaines classes appliquent encore aujourd'hui le système du bon point, qui n'a cependant plus la vogue qu'il eut autrefois.

Pédagogiquement le système des bons points est très critiqué.

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