Date de création : 28.02.2014
Dernière mise à jour :
06.10.2025
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bonjour je cherche l'avenue de l'yser. je ne la vois pas.
Par Anonyme, le 05.10.2025
1958 ou 1959 élève en cp à l école de l agdal souvenirs épouvantables de mademoiselle fourmi mon institutrice
Par Anonyme, le 05.10.2025
merci pour cette publication fort utile! retour à l enfance au maroc !
Par Anonyme, le 05.10.2025
bonjour, je voudrais utiliser l'une des photos de votre site (celle qui est placée en haut à droite) dans un o
Par barnouin, le 04.10.2025
bonjour,
je recherche la tombe de mon grand-oncle pierre jean van boecholt (belge). il était mineur aux mines
Par Anonyme, le 03.10.2025
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Les petits taxis de Rabat étaient de couleur rouge comme ceux de Fès.
Je ne me souviens pas d’avoir jamais pris l’autobus au Maroc, tellement le petit taxi remplissait parfaitement son rôle. Pour les volontaires qui servaient et vivaient ailleurs qu’à Rabat, on circulait surtout dans la médina, ce qui voulait dire à pied. Les Marocains l’appelaient « nemra ḥdaš », c’est-à-dire le numéro 11 ! Je ne sais pas si cette expression est d’origine arabe, berbère ou française. En français, il existe l’expression « prendre le train onze » qui veut dire effectivement aller à pied. Cette expression date du dernier quart du 19e siècle, mais la comparaison entre le nombre 11 et une paire de jambes remonte au temps du roi François 1er. Qui sait? En tout cas, je trouve l’expression parfaitement descriptive.
Pour le transport interurbain à partir de Rabat, on choisissait de préférence le train ou l’autocar. Une visite à Salé constituait la seule exception à cette règle, car de petites embarcations sur le fleuve Bouregreg desservaient les villes jumelles de Rabat et Salé.
Des petits taxis autrefois villes au Maroc.
Pour nous déplacer entre les villes et les villages du Maroc, on utilisait les autocars de la CTM, le train, ou les grands taxis. Ces derniers s’avéraient très pratiques pour les courtes distances. On les prenait souvent pour aller de Sefrou, d’où ils partaient de la place devant le Bab Mkam, jusqu’à Fès.
Les grands taxis étaient en grande majorité de vieilles voitures américaines ou de vieilles Mercedes. Les chauffeurs variaient beaucoup quant à leur prouesse et quant à la propreté et salubrité de leurs véhicules, et en les utilisant j’avais souvent l’impression de mettre mon âme entre les mains de Dieu. Comme les grands taxis partaient dès qu’ils avaient fait le plein de passagers, des petites foules se formaient aux stations de taxis, et les gens se précipitaient dans les véhicules pour arracher leur place, parfois après une lutte acharnée lorsqu’ils étaient pressés ou les taxis peu nombreux. Une fois où une vieille citadine n’avait pas réussi à obtenir une place. Abandonnée dans le stationnement, elle menaçait le chauffeur de taxi, qui disparaissait au loin, le poing serré, en lançant une série de malédictions qui se terminaient par une dernière : « Llah ´ataik ksida », que Dieu vous donne un accident !
Si on n’était pas pressé, les cars de la CTM coûtaient moins cher, mais affichaient souvent complets. Un jour, descendu à Fès, voici le car pour Rabat complet. Alors acheté un billet pour le suivant, confié la valise à la CTM, et allé passer l’attente en rendant visiter la ville. Or, passé trop de temps, et raté le départ. Pire encore, la valise n’était même pas fermée à clé, et le passeport était dedans (c’est un signe de la confiance que j’avais en la CTM, mais ce n’était tout de même pas très intelligent.) Alors, quoi faire ? Décidé de faire de l’auto-stop dans l’espoir d’arriver avant le car raté. J’ai été vraiment chanceux, car une Peugeot 504 blanche est arrivée tout de suite. Le chauffeur parlait parfaitement français , et je lui ai expliqué ce qui m’était arrivé, et pourquoi j’étais au Maroc.
Au cours de la conversation, le chauffeur a précisé qu’il était militaire américain, basé à Sidi Yahia. Bien sûr, là-dessus, on continuait la conversation en anglais. Il m’a expliqué qu’il devait passer par la base. En dépit de cet arrêt, sommes arrivés avant le car, et pu récupérer la précieuse valise. Ce militaire était diplômé de l' université aux USA. Son français était excellent, car il avait fait ses études au Sénégal, je crois. Type bizarre, il se vantait d’avoir été conçu à l’Hotel Balima à Rabat, où ses parents avaient passé leurs vacances vingt-cinq ans plus tôt !
Un petit taxi autrefois à Fes.
Sur les routes pluvieuses ou montagneuses, dont le Maroc regorge, on risquait souvent des retards. D’habitude, une fois les bagages mis sur le toit du véhicule, on pouvait regarder le paysage plus ou moins dans le confort. J’ai pu lire pas mal de livres pendant mes nombreux déplacements au Maroc. Les chauffeurs étaient toujours professionnels, et répondaient aux requêtes raisonnables. Je me rappelle encore le jour où j’allais à Rabat avec un copain. Il était indisposé et attendait désespérément un W.-C. Ne pouvant pas attendre l’arrivée à Rabat, il a prié le conducteur de le laisser descendre à côté de la route. Il est disparu derrière le premier arbre, et n’a repris son voyage que sur un car suivant plus tard ce matin-là!
Si on voyageait entre des villes desservies par le chemin de fer, le train était le moyen de transport le plus rapide et le plus commode. Cependant, il arrivait des pannes. Un jour, en rentrant d’une excursion de montagne dans le Haut Atlas, le train s’est arrêté et est resté immobile pendant des heures sur les plaines de Chaouia. Ce train, un des plus modernes, bénéficiait de l’air climatisé et n’avait qu’un seul défaut : les fenêtres ne s’ouvraient pas ! Tout le monde a dû descendre de ce fourneau hermétique, alors que l’air frais à l’extérieur devait dépasser les 40 degrés!
Les grands taxis au stationnement devant le Bab Mkam, Sefrou.
Après les pluies d’hiver, les routes souffraient. Dans le pré-Rif, au nord de Fès.